Chapitre 1- La vie hivernale banale

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Voici une histoire écrite au hasard. Si vous commentez et que vous m'inspirez, je pourrai écrire un petit quelque chose qui aura du sens.

Je souhaite que nous nous amusions beaucoup.

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Il fait froid, c'est l'hiver. Paris me semble bien vide et bien froide en ce deuxième jour de janvier. La journée d'une banalité affligeante s'étire depuis ce matin entre les cars de flics et les voitures de pompier. Quelque part dans le quartier un manifestant hurle sa hargne et sa fureur contre les riches s'accaparant la force de travail des malheureux travailleurs ayant encore un boulot.

Le ciel est bas. Si bas et si gris qu'il donne envie de se pendre ! Lorsque les toitures et les nuages se rejoignent, c'est souvent mauvais signe.  Je regarde les pauvres passants qui se dépêchent de rentrer chez eux,transpercés par les doigts glacés du gel de la méchante fée de l'hiver !

Sur la Place, la fontaine est gelée à cœur. C'est vous dire l'activité de la Dame ! Elle s'est tenue tranquille tout le mois de décembre et là, elle a échappé au terrible gardien  qui veille éternellement pendant la nuit du 31 décembre.

J'aurai dû me douter de quelque chose : déjà, hier j'ai entendu des hurlements dans les immeubles alentours :

- L'eau des oiseaux est gelée !

ou bien

- Mais je t'avais dit de ne rien mettre sur le balcon ! Tout est  gélé ! ah le pain va être délicieux !

Un autre voisin furieux grogna que la bouteille de vin était gelée et que les restes de saumon fumé, sur leur plateau étaient pris ! Et ce ricanement à n'en plus finir des corneilles ! un supplice ! Décidément rien ne va ce week-end !

Et pourtant, ce matin, le soleil brillait tellement qu'il était inefficace ! pas un nuage ! un ciel pur éclatant ! Je n'avais pas mis le nez dehors. Vous pensez bien ! je ne suis pas folle au point de me promener sur le balcon en tenue d'été.

J'ai vu les chiens avoir froid aux pattes et marcher sur trois, pour que la quatrième reste en l'air. Et ils sont rusés : ce n'est jamais la même ! leurs Humains sont tirés : ils ne veulent pas s'éterniser dehors! Vivement le retour pour squatter le radiateur.

Soudain, dans la rue j'entends un grand bruit ! Comme une dératée, je renverse ma chaise pour me précipiter sur le balcon ! Mon mari arrive en vitesse et là....

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Voici mon premier feuilleton qui démarre normalement. Que va-t-il bien pouvoir arriver ? Vous le saurez comme moi dans le prochain épisode !

et surtout n'oubliez pas de voter et de commenter.

merci

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