DRAMATIC HOPE

chapter 1

Bonne année tout le monde !

Je me lance dans un nouveau projet et j'espère qu'il vous plaira. dites moi ce que vous en pensez.

***

-réveilles toi sale truie ! Tu devrais être déjà levé. Quelle putain de bonne à rien.

Je sens mon corps se contracter sous le geste brutal de mon père qui me sort de mon lit en me prenant violemment par le bras. Je n'ai le temps de savoir où je suis que je le sens me tirer un peu plus fort jusqu'a la salle de bain. Je savais que j'avais oublié de mettre mon réveil. Je suis tellement bête. Il me pousse à l'intérieur, réveillant les douleurs que j'avais déjà.

-grouille toi, je n'ai pas que ça à foutre à t'amener à ton université. De toute façon, tu n'arriveras pas à avoir ton diplôme.

Je n'ose relever la tête, trop sonné pour faire quoique ce soit. Je sens mon cœur se comprimer dans ma poitrine. J'espère qu'un jour, mes journées commenceront autrement.

Je devrai avoir l'habitude pourtant. Depuis que je suis née cela se passe comme ça.

Je l'entends partir en claquant la porte derrière lui me laissant seule dans la salle de bain d'où s'échappe une légère odeur d'humidité.

Mon corps se détend et je pousse un long soupir, pas trop fort, la peur me tordant le ventre à l'idée que mon père revienne.

Je relève la tête et mes yeux sont happés par le petit miroir accroché au mur d'où je peux apercevoir mon reflet. Mes long cheveux roux me tombent le long de mes membres, me donnant une forme informe, mon visage est plus pâle que la mort, tandis que mes yeux dont la couleur est particulière, ambré, je l'ai tiens de mon père, sont éteints. Mon pyjama ornait de petit panda est beaucoup trop grand pour moi et j'ai l'impression d'être une enfant alors que je vais rentrer à l'université aujourd'hui. Mon corps est mon complexe, je me trouve beaucoup trop petite, beaucoup trop maigre, faisant ressortir mes cotes, et mes jambes me font penser à deux pattes de Flaman rose. Mon regard est attiré par la petite chaine qui se pend a mon cou. Une petite étoile s'y trouve. Je la sers dans ma paume et respire, doucement, lentement. Respire, expire, respire, expire. Ça va aller.

Je vois déjà un hématome se former sur mon bras, ressemblant à la trace de main que mon père m'a laissé, rejoignant plusieurs qui couvrent mon corps maintenant. C'est vrai que hier, il n'y ai pas allé de main morte. Je n'avais pas voulu lui apporter sa bière parce qu'il boit déjà beaucoup, je ne voulais pas en pâtir encore plus. Quelle idée j'ai eu. Il m'a cogné jusqu'à ce que je m'évanouisse sur le sol de la cuisine, c'est lorsque je me suis réveillé en pleine nuit du a la douleur, que je me suis levée pour me mettre dans mon lit et que j'ai réussis a m'endormir.

Je me tourne sur la petite horloge posé sur le mur bleu pâle de la salle de bain. 7h20. Je serre les dents. Je vais devoir me dépêcher pour prendre une douche.

Je me déshabille, prenant soin de ne pas faire de grand mouvement pour ne pas avoir mal et me glisse dans la douche. L'eau chaude tombe sur moi et un sentiment de bien-être me parcoure. Un jour, j'aimerai avoir une baignoire dans laquelle je pourrai y rester des heures avec des bougies et un bon livre.

Me rappelant que je ne dois pas être en retard, je me dépêche de me laver, m'enroule d'une serviette blanche et me séché le plus vite possible, sans prendre en compte que frotter mon corps avec le morceau de tissus rend ma peau plus sensible encore. Je me brosse les dents et les cheveux, brillant de plusieurs tons d'orange à rouge foncée et les laisse détachés, m'arrivant aux reins. Une cascade rousse de cheveux ondulés.