Personne ne comprend, toujours la même chose par rapport à mon changement. Ce qu'ils n'ont pas remarquer c'est que la Clémentine d'avant est morte avec ce changement, rien ni personne ne pourra le changer.
Encore lui mais il va pas me lâcher !
- Clémentine, attend !
- Non Ethan !
- C'est pas une question !
- J'ai répondu comme même dommage, dis-je avec ironie. Qu'est ce que tu me veut encore ? Je fais un demi-tours brusque qui eue un effet de surprise visiblement.
- Je veux comprendre, explique-moi, s'il te plaît. Il parlait doucement.
- Expliquer quoi ? Je vous comprends pas.
- Pourquoi... euh.. Pourquoi t'es comme ça enfin je veux dire..
- Je ne comprend vraiment rien là, tu peux être plus clair ?
- Je sais pas comment le formuler.
- D'accord revient quand tu sauras alors. Je repars dans la direction opposé, je le regarde un instant, il a l'air déçu. Je ne les comprend plus.
J'étais maintenant devant la salle, les autres de ma classe attendent, ils sont par petits groupes, je les regardent un à un, je suis tellement différente d'eux.
- Tu croyais m’échapper ? Je te rappelle que nous sommes dans la même classe. Il est derrière moi, je sens son souffle proche de mon oreille.
- Tu ne vas pas me lâcher ?
- Non jamais, je t'avais fait la promesse.
- Pourtant les autres ne l' ont pas tenu.
- Je ne suis pas les autres, j'ai toujours été différent.
- Je le sais très bien. Qui est notre professeur de mathématiques ?
- Monsieur Galliou malheureusement.
- Oh super, dis-je avec ironie, en effet je vois pas ce que je fais ici, je pars.
- Tu sèches ?
- Oui mon petit !
- Tu n'es pas sérieuse ? C'est ton premier jour !
- Oh que si, bref je te laisse !
- Attends je viens avec toi !
- Tu vas te faire fâcher.
- Je m'en fou et ne te moques pas ! Me dit-il avec un sourire en coin.
- Comme si c'était mon genre, alors t'es prêts ?
- Pour faire quoi ?
- Pour courir !
Ma paire de talons à la mains, je commence ma course folle dans les couloirs avec Ethan. Le professeur nous appelle désespérément mais rien ne nous arrête, nous sommes lancés, enfin ! Arrivés à la grille je remets mes chaussures, Ethan éssouflé cherche ses mots, il s'appuie sur ses genoux, mon sourire est présent, mes dents blanche font surfaces.
- Là, je sais que c'est toi ! Par contre...
Il peine a reprendre sa respiration, il fouille dans son sac, finit par s'asseoir, plus les secondes passent plus il perd en respiration.
- Ma... Ven... Vento... t'plaît...
- Oh ton asthme ! Je mets mes mains à l'intérieur de son sac, effrayée, une fois la ventoline entre mes mains je lui mis directement dans la bouche. Il repris ses esprits. Puis son rire, il se mets à rire.
- Tu m'as fait peur !
- Désolé, je ne croyais pas que tu t'en serais souvenu.