Satoru Gojo X Oc.

Petit fast food?

PDV Reo

Il faisait nuit dehors. Satoru m'entraînait par-delà divers magasin en tout genre. Puis, après quelques minutes, il s'arrêta devant un bâtiment qui dégageait une bonne odeur, allant faire gargouiller mon ventre.

Sur le devant de la boutique, s'affichait un gros burger.

- C'est là, viens, suis moi !

J'ai donc suivi Satoru à l'intérieur de la boutique. Là, nous avons commencé à faire la queue. Satoru regardait une sorte de menue qui s'affichait à l'aide d'écrans un peut au-dessus des caisses.

Qu'est-ce que c'était tout ça ? "Big Burger", "Bacon Burger",... Devant mon manque de compréhension, Satoru afficha un petit sourire satisfait.

- Tu veux essayer la même chose que moi ?

Ne connaissant pas les choix, je suppose qu'il s'attendait à ce que j'accepte. Je fus pris de l'envie soudaine de lui die que je choisirais moi-même, mais, je ne connaissait pas du tout tous ça... J'ai soupiré de dépit.

- Oe...

Il sourit encore.

Ce fut à notre tour de commander. Satoru parla à la caissière pendant que j'essayais de disparaître. Je ne me sentais vraiment pas à l'aise dans les endroits bondés. Une fois notre commande prise, nous sommes allés nous asseoir à une table, entourée de deux groupes de jeunes qui étaient de chaque côté.

Satoru, en attendant la commande, posa son menton sur ses mains qui étaient elle-même soutenues par ses coudes posés sur la table. Il semblait me regarder à travers son bandeau qui cachait ses yeux.

- Oui...?

- J'ai rien dit.

- J'ai l'impression que tu veux me poser une question...

Il se redressa.

- Oe, c'est vrai. Pour te dire vrai, je m'en pose même beaucoup, mais ce serait irrespectueux de t'agresser de questions.

- Ah? T'es respectueux ?

Il grogna une petite injure, ce qui me fit sourire.



PDV Satoru

Depuis cet aprèm j'avais l'impression d'avoir fait un grand pas en avant avec Reo. Il était plus gentil et plus timide que ce que je pensais, mais d'un point de vue générale, il était quasiment comme je l'avais imaginé. Dans un sens, cela me rassurait. Je me rendais bien compte que je me sentais plus à l'aise, plus vivant quand j'étais avec lui, pourquoi ? Comment ? Allez savoir ?

Je surpris soudain une conversation du groupe de jeune qui se trouvait derrière moi.

- "...il est trop chou le gars, derrière, avec les yeux rouges..."

- " Tu penses qu'il est en couple ?"

- "J'aimerais trop aller lui demander son numéro !"

Ainsi, Reo faisait de l'effet aux filles? C'est vrai qu'à bien y regarder il était mignon, et, ses yeux envoûtant étaient vraiment un élément indéniable de sa beauté.

Reo tentait de chercher comment manger le hamburger que je lui avais commandé.

- Reo.

Il releva la tête dans ma direction. Je lui désignai le hamburger et lui montra comment la manger. Il suivit mon exemple et sembla apprécier le burger. Il en eu rapidement fini et il lécha ses doigts, fins, salit par le gras et le ketchup du burger. Je lui avais commandé une petite portion par peur qu'il n'aime pas, comme le Coca qu'il s'abstient de prendre. Je l'accompagnai en prenant de l'eau, comme lui.

Soudain, je vis trois filles se mettre à côté de nous.

- Bonsoir, désolé de vous déranger, je m'appelle Lina, et elles sont mes amies, Kira et Kara.

La dénommée Kara continua en se tournant vers Reo :

- Et toi ? Comment tu t'appelles? Tu as un numéro de téléphone ?

Reo semblait stoïque, impassible et assez gêner. Bref, elle le mettait mal à l'aise. J'allais intervenir quand Reo me devança :

- Hum...Je suis désolé, je n'ai pas de numéro et je ne suis pas intéressé. S'il vous plaît, partez.

Les trois filles étaient un peu en colère, l'une d'elles insista :

- He bien, est-ce qu'on pourrait avoir seulement ton prénom, on pourrait faire connaissance, je te trouve vraiment mignon...

Depuis la première fois où je l'avais vu, ce fut l'unique fois ou ses yeux étaient chargés de son agacement.

- Je vous ai demandé de partir, et puis, vous n'êtes pas mon genre.

Les filles abandonnèrent et finirent par quitter rapidement le fast-food. Reo soupira un peu avant de prendre une grande inspiration comme pour tourner la page.

- Tu les as bien recalées !

Reo afficha un sourire un peut gêner et rougit.

- Je ne voulais pas les blesser, mais c'était gênant...

J'épiais Reo qui, lui-même, semblait absorber dans ses réflexions et ne lâchais pas son plateau des yeux. Pour briser le silence qui s'était installé, je pris la parole.

- Tu veux une frite ?

Il releva la tête surpris par ma question.

- Hein ?

- Est-ce que tu veux une frite ? Demandais-je en lui tendant une frite. Il leva la main pour la prendre et ce fus là que je me rendis compte qu'il avait toujours les bouts de menottes. J'ai lâché la frite.

- Ah, pardon ! J'ai oublié de te les enlever !

Reo à regarder surpris ses poignes.

- Ne t'inquiète pas, c'est rien.

- Donne-moi tes poignes.

Il hésita une demi seconde avant de mes tendres ses avant-bras.

- Tu peux les passés par sous la table ?

Il hocha la tête sans trop savoir pourquoi il faisait ça.

Il descendit ses mains et les fit passer sous la table. L'une de ses mains vint caresser mon genou au passage ce qui m'arracha un frisson. Ça me rappela qu'as chaque fois que j'avais touché directement sa peau, il s'était mis à aller mal. J'ai donc fait explosé les deux menottes (discrètement) sans toucher sa peau. En les enlevant, je vis les nombreuses plaies qui étaient visibles sur sa peau. En lâchant ses mains elles retombèrent sur mes cuisses avant que Reo ne les ramène. Cette nouvelle caresse m'arracha un second frisson.

- Merci !

- Reo...D'où te viennent les coupures sur tes avants bras ?

Il examina ses poignés, comme s'il y cherchait la réponse.

- De divers endroits. Répondit-il enfin

Ce fut un message assez clair. Il ne voulait pas en parler.

- Okay.

Nouveau silence.

- Et... Où veux-tu que l'on aille après ? Si on prend le métro maintenant, on devrait arriver à l'école d'exorcisme d'ici une petite demi-heure, sinon on peut y aller à pied demain, mais il va falloir trouver un endroit ou dormir.

Au son du mot "métro", je vis les poils de la nuque de Reo se hérisser. Je suppose que l'on va donc sans doute y aller à pied demain.

-He bien... Comme tu veux...

Il ne voulait pas me déranger ?

- Je pense que c'est une meilleure idée d'y aller à pied demain, comme ça, je pourrais te faire un peut visiter la ville.

Son visage s'éclaira à nouveau. Il était trop mignon !

- C'est vrai ? Mais... ça ne va pas te gêner ? Tu n'as pas du travail ou quelque chose comme ça ?

- Non, t'inquiète j'ai rien. (NDA: Femme au foyer)

Il me lança un gentil sourire.

Après cela, nous avons quittés le fast-food, le ventre bien rempli, et, maintenant, nous étions en quête d'un hôtel ou passer la nuit. Reo avait insisté pour que ce soit lui qui me paye une chambre, pour me remercier de ce que j'avais fait qu'il m'a dit.

C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés devant la porte d'un hôtel. Nous avons tous deux passés le pas de la porte dans l'objectif de trouver un endroit ou dormir.

Je me suis avancé pour demander deux chambres à l'hôtelier, mais celui-ci nous affirma qu'il n'y avais plus qu'une seul chambre double, étant donné qu'il était déjà minuit et que c'était l'un des seuls hôtels du quartier.

Je me suis tourné vers Reo:

- Il n'y à plus qu'une chambre double, ça te va ?

Il sembla mal à l'aise.

- Oui, c'est pas grave, de toute façon ça prendrait trop de temps d'en chercher un autre.

Nous avons donc tout deux cherchez la porte de notre chambre.

La porte 44 se trouvait devant nous, la chambre ou nous allions passer la nuit.