☀︎ 𝗈𝗂𝗄𝖺𝗐𝖺 𝗑 𝖿𝖾𝗆! r𝖾𝖺𝖽𝖾𝗋

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~ maîtresse



medium





Cela faisait maintenant deux mois que tu étais au service d'Oikawa. Il t'avait trouvée alors que tu essayais de voler un peu de nourriture sur le stand du marché. Est-ce qu'il t'avait seulement prise en pitié ? Ses nombreuses réflexions sur ton physique te laissaient parfois croire que ce n'était pas tout à fait le cas. Hier encore, tu l'avais vu plonger son regard dans ton décolleté alors que tu lui servais son thé.

- Juste bien ~, avait-il dit.

Parlait-il simplement de la boisson qu'il venait de porter à sa bouche ou bien de la taille de ta poitrine ? Bien sûr, tu n'étais pas non plus indifférente à son charme naturel. Il était un maître de maison juste et droit qui savait se faire respecter par sa prestance.

Alors que tu passais le balais dans le hall d'entrée, deux lettres tombèrent par la fente de la porte destinée à cet effet. Tu les ramassas, confuse : en général, les postiers donnaient les lettres en main propre. Tu ne t'en soucias pas plus que ça et partis les donner à son destinataire. Lorsque tu toquas à la porte du bureau d'Oikawa, sa voix étouffée te répondit d'entrer.

- Monsieur ? Vous avez reçu du courrier.

- Si tard dans la journée ?

Tu t'avanças et déposa les lettres dans sa main tendue, la chaleur de ses doigts te faisant frissonner. Un sourire dépité apparut sur son visage lorsqu'il découvrit les sujets des lettres : une proposition de mariage et une lettre d'amour anonyme. Encore. Il soupira et envoya les bouts de papier directement dans la corbeille sans même en lire plus. Tu débarrassas son bureau de sa tasse vide et alla lui en préparer une autre suite à sa demande.

Lorsque tu revins, un hoquet de surprise passa tes lèvres alors que tu vis le grand brun concentré sur sa paperasse, sa cravate desserrée et les premiers boutons de sa chemise défaits. Une sourire mesquin étira ses lèvres alors qu'il te voyait rougir. Tu déposas sa tasse de thé en essayant de contrôler tes tremblements, sous le regard scrutant du maître de maison. Tu sursautas alors qu'il se leva d'un bond de sa chaise, la faisant tomber dans un bruit sourd. En une seconde à peine, il contourna le bureau en deux grandes enjambées et se plaça devant toi, te toisant du regard. Tu reculas de quelques pas, paniquée, mais heurta rapidement le mur.

Oikawa s'approcha encore de toi, plus lentement cette fois. Bientôt, son bras puissant s'enroula autour de tes hanches, te collant à son bassin. Ton visage te brûlait tandis que tu pouvais sentir le souffle chaud du brun contre ta nuque. Il se pencha à ton oreille et susurra quelques mots qui terminèrent de colorer ton visage.

- Alors (t/p), on reluque son maître sans son autorisation ? ~

Tu ne répondis pas, figée sur place par son regard transperçant, tandis que lui reculait pour regarder chaque centimètre de ton corps tremblant. Il s'attarda sur les courbes de tes hanches et de ta poitrine, ses iris devenant soudainement pareilles à celles d'un prédateur qui attendait le bon moment pour se jeter sur sa proie. Tu n'avais qu'une envie : quitter cette pièce où la tension entre vous deux n'arrêtait d'augmenter. Ta main cherchait désespérément la poignée de la porte alors que tu tentait de bafouiller des excuses pour t'enfuir.

Alors, il retira complètement sa cravate, la passant autour de ton cou pour t'attirer contre lui. Vos deux souffles se mélangèrent à nouveau, laissant la chaleur se répandre dans vos corps. Tu le sentais s'écraser tout contre toi, à tel point que les battements de son cœur résonnaient dans ta poitrine. Ils étaient rapides et furieux, à l'image du regard impatient que t'offrait Oikawa. Dans un geste qui se voulait délicat, il attrapa ta joue dans sa paume et colla férocement ses lèvres aux tiennes. D'abord hésitante, tu finis par t'abandonner au baiser, tout aussi brutal qu'il était. Le grand brun ne s'éloigna de toi que pour prendre une brève goulée d'air, rapidement gaspillée puisqu'il se jeta une nouvelle fois sur toi, descendant quelques fois dans ta nuque pour y laisser de petites marques violettes.

Jamais, au grand jamais, tu n'aurais imaginé te retrouver dans cette situation avec ton maître. Lui, picorant les parties visibles de ton corps alors que ton être entier tremblait, de peur, d'incompréhension, mais également d'envie d'en avoir plus. Tu t'accordas un léger gémissement qui fit stopper tout geste à Oikawa qui releva la tête, un sourire mesquin étirant ses lèvres. Un rire sarcastique s'échappa de sa gorge tandis qu'il se rapprochait un peu plus de toi.

- Tu aimes ça, hein ? ~

Alors, sans prévenir, il agrippa le dessous de tes cuisses, te portant jusqu'à son bureau où il te posa sans une once de délicatesse. Il te retourna aussitôt, ta poitrine s'écrasant contre la surface en bois. Pareils à des menottes, les doigts d'Oikawa vinrent enfermer et clouer tes poignets dans le creux de ton dos, t'obligeant à te courber un peu plus. Son torse se colla à ton dos tandis qu'il mordillait ton lobe d'oreille. Tu sentais son sexe grossir de plus en plus contre tes fesses, ce qui accentua ton envie de l'avoir en toi.

- Ngh ! uniforme de malheur.

Sans prévenir, il arracha ton corset, te laissant échapper un hoquet de surprise. Il défit également les coutures de tes manches et jeta les morceaux de tissus à travers la pièce. Il caressa du bout des doigts tes bras nus couverts de frissons. Sa main droite passa sous le bout de tissu qui recouvrait encore ta poitrine pour aller malaxer ton sein; tandis que son autre main descendait lentement ta jupe, lui offrant une vue des plus plaisante sur tes fesses rebondies qu'il dévora du regard. Tu le sentis frotter son bassin contre le tient, te laissant échapper quelques légers gémissements, tes jambes déjà tremblantes. Impatient, il déboucla rapidement sa ceinture et baissa tout juste son pantalon. D'un geste habile, il sortit son sexe de son sous-vêtement et le frotta contre ton intimité dénudée. Ta simple excitation suffit à lubrifier son membre qu'il pénétra violemment en toi, te laissant échapper un cri de douleur.

Toujours collée contre la surface de son bureau, tu en attrapas les coins et les serras aussi fort que les coups étaient violents. Oikawa ne s'arrêtait pas, ne prêtait pas attention aux larmes qui roulaient sur tes joues. Sa main malaxant toujours ton sein, il utilisa l'autre pour aller chatouiller ton clitoris, tu commenças alors à prendre du plaisir, cet endroit étant très érogène chez toi. D'un mouvement de hanche, tu le prias de continuer cette douce torture qui remplissait ton corps de spasmes. Le grand brun ralentit ses coups de butoir mais toucha un point plus profond dans ton vagin qui te fit longuement gémir. Le plaisir prenait peu à peu le dessus sur la douleur, qui disparut totalement une fois ta première jouissance venue. Cependant, Oikawa ne comptait pas en finir directement et te retourna. Tu détournas le visage, gênée d'être tout à coup face à ton maître. Tes joues rougirent alors que tu te mordais la lèvre pour ne pas laisser à Oikawa la satisfaction de voir ton visage déformé par le plaisir. Un rictus étira ses lèvres tandis que sa peau continuait de claquer contre la tienne. Tu ne pus te retenir plus longtemps et tu lâchas un nouveau gémissement auquel répondit un râle terriblement sexy du grand brun.

Tes murs se resserraient alors que tu sentais un nouvel orgasme venir. Les coups de butoir d'Oikawa étaient de plus en plus bâclés tandis que tes doigts serraient les pans de sa chemise. Un bras puissant entoura ta taille pour t'empêcher de tomber, ton corps étant devenu trop faible pour te soutenir. Alors, dans un dernier coup de reins, il se déversa en toi. Il se retira de ton intimité, non sans avoir poussé un dernier râle de plaisir. Tu tentas tant bien que mal de cacher les marques violacées sur ton cou avec tes cheveux, malheureusement, tu ne pouvais rien pour ton uniforme. D'un geste, il attrapa la cravate qui se trouvait encore autour de ton cou et t'attira vers lui pour t'embrasser une dernière fois avant de retourner s'assoir à son bureau en épongeant les quelques gouttes de sueur qui perlaient sur son front. En portant sa tasse de thé à ses lèvres, il grimaça.

- Il est froid.










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Tadaaaaa voilà le premier lemon de ce recueil ! J'espère vraiment qu'il vous a plu, j'ai vraiment fait mon maximum pour qu'il soit au niveau de ceux que je lis !

N'hésitez pas à commenter et à voter, ça fait toujours super plaisir :)

Vous pouvez aussi aller "commander" des personnages en particulier dans la première partie :)

A bientôt pour la prochaine partie !

𝐑𝐄𝐂𝐔𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄 𝐋𝐄𝐌𝐎𝐍𝐒 : ᴴᵠ! ˣ ᴿᴱᴬᴰᴱᴿOù les histoires vivent. Découvrez maintenant