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La nuit avait été fraîche et bien que lovée dans les bras de Wilhelm, Melek n'étouffait pas

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La nuit avait été fraîche et bien que lovée dans les bras de Wilhelm, Melek n'étouffait pas. Dehors, il faisait encore nuit. Mais un coup d'œil vers le radio-réveil lui indiqua que les cuisines devaient déjà commencer à chauffer. Sabine devait déjà commencer à organiser la journée pour toute l'équipe.

Wilhelm dormait encore.

Melek ignorait l'heure et referma les yeux.


Le jour n'allait pas tarder à se lever. La lumière se faisait plus clair à l'extérieur. Wilhelm caressa doucement la joue de Melek pour la réveiller. Elle tendit les lèvres pour un baiser qui ne tarda pas. Elle le sentit se redresser et voulut le retenir pour rester la journée dans ce lit, dans cette chambre où personne ne viendrait les déranger.

« Petit-déjeuner ? proposa-t-il juste. »

Melek hésita. Elle se tourna vers le radio-réveil. À cette heure-ci, Sophia devait déjà avoir quitter la table pour rejoindre son bureau.

« Volontiers. »

Melek se leva de son côté du lit, pour renfiler rapidement la tenue de voyage de la veille. Puisqu'elle faisait tâche dans la liste d'invités, elle avait décidé de ne pas s'encombrer davantage en astronomiques efforts pour un petit-déjeuner. Du coin de l'œil, elle en profita pour observer Wilhelm s'habiller. Il avait perdu le peu de bronzage qu'il avait réussi à avoir sur les bras cet été. Désormais, sa peau était pâle, si blanche qu'elle arrivait par endroit à voir ses veines au travers. Non pas que cela la dérange, elle accordait à ses avant-bras un charme indéniable. Sa peau semblait si douce. Elle se retint de traverser la chambre à travers le lit pour le toucher.

« Je suis prête, dit-elle juste quand il termina d'enfiler une chemise. »

Il se tourna vers elle avec un sourire émerveillé et lui tendit une main.

« Allons-y. »

Le cœur de Melek gonfla.


Elle déchanta quand elle trouve la salle du petit-déjeuner pleine. De nombreux invités étaient toujours installés, en fin de repas, d'autres venaient d'arriver. Une place restait à la droite d'Otto, une autre en bout de table. Suivant timidement Wilhelm, elle le remercia intérieurement quand il prit la chaise voisine de son oncle et invita Melek à s'y asseoir. Elle le suivit du regard et il s'installa plus loin, naturellement et entama la conversation avec son voisin, non sans un regard qui n'avait rien perdu de son éclat pour Melek.

Son regard fut agrippé par la panière de pain que lui tendait Otto. Elle délaissa Wilhelm et se tourna vers son voisin.

« Bien dormi ? demanda-t-elle, sa voix encore enrouée. »

Il eut un sourire en coin pour elle. Elle attrapa un morceau de pain avec la pince à disposition et le posa dans son assiette.

« Parfaitement. »

Valse à Löwenstadt (T.3) [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant