Chapitre 29 : Eh bien, soit

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Bonjour, Bonsoir. Mes amis, je crois bien vous avoir trompé la dernière fois que je vous ai dit que le chapitre 21 serait le dernier court. J'ai bien peur que celui-ci le soit aussi... Mais c'est pas grave, il reste très bien... Je crois... Éclatez-vous et bonne lecture !

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Chapitre 29 : Eh bien, soit

-Je suis désolé que tu l'apprennes dans ces circonstances, mais il fallait que tu le saches, déclara Jellal très sérieux.

Leon s'était paralysé après les révélations du Roi. Il n'arrivait pas à parler, et faisait de son mieux pour surmonter la surprise.

-Alors, cela fait de nous des... Des cousins ?

-C'est exact. Mon père est l'ainé, le tient le cadet. Notre grand père leur dit qu'il choisirait l'un des deux pour le succéder. C'est dès cet instant qu'une rivalité débuta entre eux. Au début fraternel, elle se transforma en une guerre froide dangereuse. Il n'y avait alors plus de place pour les liens du sang. Mon père fut choisi, mais le tient ne s'avoua pas vaincu. Il attendit plusieurs années pour atteindre enfin son but. Et il vit une brèche lorsque je pris la couronne. Je suis désolé, j'aurais préféré que tu ne sois pas mêlé à cette querelle.

Leon se releva brusquement : -Ne soyez pas désolé. Mon père a fait ses choix, et j'ai eu la stupidité de les suivre. Dire que j'étais simplement un instrument pour qu'il atteigne le trône. Je me sens minable.

-Tu te trompes, car au dernier moment tu as fait le bon choix. Je t'en serai toujours reconnaissant.

-Reconnaissant, mais pourquoi ? J'ai fait un choix égoïste. Épouser Meredy revenait à vous enlever votre promise. Alors certes je n'épousais pas celle que mon père voulait, mais... Leon comprit à cet instant : Erza. Vous l'aimez. Jellal confirma d'un hochement de tête, et tout parut plus clair pour le Marquis : Il l'a compris, alors il vous a menacé par mon intermédiaire. Je suis à la fois scandalisé et soulagé.

-Je l'ai aussi été. Mais sache que je ne t'ai jamais considéré comme un ennemi. Je ne pouvais te blâmer alors que tu ne faisais qu'obéir à Bastia. Et je te savais capable de rendre Erza heureuse.

Leon soupira : -Si seulement on avait pu communiquer. Je crois que rien de tout cela serait arrivé si nous avions pris la peine de discuter.

-C'est certain, mais nous restons des hommes, titre ou non. Après un silence, Jellal poursuivit : Je t'ai fait venir pour une autre raison Leon.

-Je vous écoute.

-Pour commencer, tu es officiellement un membre de la famille royale, ce qui t'habilite à ne plus te soumettre à la majorité des codes royaux. Tu as la possibilité de recevoir plusieurs titres et même t'installer ici à la capitale. Si jamais tu prends place en tant que membre de la famille royale cela fera évoluer notre situation politique. D'une part car s'il m'arrive quelque chose avant que je n'aie d'héritier tu seras nommé d'office Roi d'Edolas. Mais plus encore, ton mariage avec Meredy assure une alliance infinie avec Zendor. Si vous avez un héritier, ou une héritière, les deux fonctionnent, il sera incontestablement le Seigneur de Zendor. Mais aussi l'enfant de mon cousin et membre de la famille royale d'Edolas. Comprends-tu où je veux en venir ?

-Parfaitement. Et cela sera un honneur pour moi d'être reconnu comme un membre de votre famille. Dites-moi tout ce que j'ai à faire et je ferai de mon mieux pour être digne de ce que vous avez apporté à Edolas.

Jellal sourit : -Ne t'occupes pas de cela pour l'instant. Il faut que tu en parles avec Meredy d'abords. Et puis vous vous mariez bientôt, profitez de cet instant et nous verrons ces modalités plus tard.

Un homme nobleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant