vingt-deux

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Je fermai les yeux :  ­ ne pleure pas, ne pleure pas, ne pleure pas. Je les ouvris et regarda autour, et en quelque sorte, le lieu me semblait familier.

Attendez, j'ai déjà été ici avant.

Je me levai et regarde autour; et juste autour du coin, c'était un cimetière.

-

Je poussai la porte rouillée, et cela a fait un bruit grinçant qui faisait écho tout autour. Enlevant ma casquette, je marchais lentement à travers, la route couverte de branches et feuilles mortes, essayant soigneusement de ne pas faire de bruit, comme si cela allait réveiller tous les gens autour de moi.

Ouais, c'est vrai. ils sont tous morts. Tout comme sage.

Je me suis amèrement moqué de moi-même.

Marchant un peu plus loin, j'ai atteint sa pierre tombale.

Allona Sage Taylor 

Né: le 21 août 1996

Morte: le 25 janvier 2012

           "c'est une bataille constante, entre la vie et la mort"

"Hey sage," j'ai expiré, prenant des petites bouffées d'air dans l'atmosphère. Je me suis assis, époussetant les feuilles errants de sa pierre tombale. Ça fait dix mois depuis que j'ai visité cet endroit.

"Ça fait un certain temps," j'ai commencé "et même avec cela, je ne comprends toujours pas pourquoi."

Je fixais le sol où elle se trouvait, souhaitant que peut-être, juste peut­
être, elle reviendrait.

"Tu sais ce qui craint Sage?" Je parle tout à coup, des larmes débordant de mes yeux. "Que tu n'es pas ici pour me faire comprendre! Que, ton visage n'est pas celui qui est à coté de moi quand je me réveille tous les jours! Ça craint putain que je ne peux plus te voir parce que tu es partit putain, Sage! tu es partit!"  Je crie en colère, libérant toute la colère et la tristesse que j'ai gardé en moi pendant deux ans.

"Et tu sais ce qui craint, ce qui blesse le plus putain?" J'ajoute doucement, "Que tu n'es plus ici désormais pour me dire que tu m'aime en retour, encore moins pour l'entendre." J'ai commencé à sangloter. C'en était trop pour moi, sa mort - non, son suicide était de trop.

Juste après, ma vie a été pleine de regrets et de si seulement.

Si seulement je savais, si seulement je n'étais pas tellement absorbé par toute cette histoire de groupe, si seulement j'étais là pour elle tous les jours, si seulement je lui avais donné tout mon temps, si seulement..

"S'il te plaît ne pleure pas," dit une voix.

Je me suis retourné, et je la vois.

"Sage?" murmurai-je.

Mais non, elle n'est pas ma Sage. Elle n'a pas les yeux bleu-gris de ma Sage, ni les cheveux rouges de ma sage.

"Non, je ne suis pas Sage," la jeune fille rit tristement et s'est assis à côté de moi sur la terre.

Elle porte une veste grise, et cela m'avait l'air vraiment familier. Mes soupçons ont été confirmés quand elle enleva sa capuche.

J'ai senti mon souffle se bloquer dans ma gorge. "C-c'est toi."

C'est elle.

C'est la fille.

La fille qui semblait me suivre partout.

La fille qui m'a amené à me souvenir de Sage, de revenir ici, quand je ne l'aurais plus fait.

"T-tu es celle q-qui m'a donné les boites," j'ai avalé. "N'est-ce pas?"

La fille à côté de moi soupira. "Ouais. mais ce n'était pas vraiment de moi."

"Ils étaient de sage, mais je suis sûr que tu le sais maintenant," dit-elle et me regarda. C'étaient les mêmes yeux bleus lumineux qui me regardaient de loin. Presque instantanément, des souvenirs attrapa son regard avant de flashé dans mon esprit, et ça m'a fait mal à la tête.

"Qui était sage pour toi, Calum?" me demanda-­t-elle brusquement. "Parce que, Sage, pour moi, c'était ma meilleure amie. Sais-tu pourquoi elle l'a fait, Calum?"

Je la regardais.

Pendant des jours j'ai été si peu sûr de tous ces poèmes, et j'ai toujours voulu trouver l'expéditeur, mais la voici, assise à côté de moi; et la voici, mais j'ai découvert qu'elle n'était pas le véritable expéditeur.

"Qui es-tu?" demandai­s-je avec méfiance. "Parce que tu ne peux pas entrer dans ma vie tout d'un coup et en quelque sorte penser que tu sais tout sur moi ou de Sage."

Elle avait l'air loin de moi, et caché ses cheveux derrière ses oreilles. "As-tu écouter? Ses enregistrements?" Demanda-t-elle.

Je suis frustré de la façon dont elle change de sujet, ne répondant pas à ma question, mais j'ai essayé de garder ça de côté. "Je l'ai fait."

Elle soupira et se leva, brossant les feuilles et les branches qui ont collé à son jean.

"Viens" dit-­elle, en me tendant la main.

"Où?"

"Pour une aventure," dit-elle vaguement.

J'ai pris sa main, et ça m'a effrayé comment elles étaient anormalement froide... et blanche.

"Ce serait une faveur, Calum Hood. Oui, tu pourras me remercier après cela," elle m'a donné un petit sourire et marcha.

J'ai pris cela comme un signe de la suivre, donc je l'ai fait.

Le soleil avait enfin atteint un sommet, et la lumière du matin rebondi sur les feuilles, donnant au monde une légère lueur verte.

Nous étions encore à l'intérieur du cimetière, et j'ai juste pensé que cet endroit est vraiment grand - il doit faire plusieurs hectares.

"Où allons­-nous?" demandais-­je. J'étais fatigué. Les effets de ce que j'avais fait plus tôt juste m'avait fatigué.

"Nous y sommes presque," elle était à plusieurs pas en face de moi, donc elle a dû crier.

Nous avons marché pendant quelques minutes de plus, et nous avons finalement atteint la porte arrière du cimetière, qui a conduit à une grande route et ensuite à une impasse.

Elle a ouvert la porte, et s'arrêta.

"Est­-ce cela? Tu m'as dit que nous allions dans une aventure et tu me fais sortir du cimetière? C'est l'aventure?" J'ai soupiré, exaspéré. Cette fille me tapait sur les nerfs.

"Non. C'est juste le début," elle sourit et commença à sprinter sur la route.

"Hey! Attends!" J'ai crié.

Cette fille est folle? Elle pourrait être frappé par une voiture! C'est une énorme route et ça prendrait au moins cinq minutes pour traverser!

Je ne voulais pas être un témoin de sa mort, alors j'ai pris la décision de courir après elle et de la ramener.

Ce que je ne savais pas c'est qu'en ne voulant pas assister à une mort - c'est que je serais la victime.

Tout s'est passé si vite. Une minute j'étais juste en train de traverser la route, la suivante j'ai senti ma tête frappé contre le trottoir.

"MONSIEUR? MONSIEUR??" J'entends quelqu'un crier.

Juste avant de partir, je l'ai vu. J'ai vu Sage. Ma Sage. Ma Sage aux yeux bleus, et aux cheveux rouge.

"Tu viens avec moi, Calum?"  M'a demandé sage.

Oui, Sage. je viens avec toi.

eccedentesiast // c.h (version française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant