Toc toc,
C'est le bruit du sang,
Entre chaque électrochoc
Qui cogne sur le carrelage blanc.
Dans ma gorge c'est un large bâillon,
Qui simule un faux bâillement,
Et empêche tous mes sons,
Étouffant chaque élans.
La pluie de mon cœur,
Infernale, devrais te faire fuir,
Mais l'Homme n'a peur que des pleurs,
Ignorant, ne reconnait pas les fails d'un rire.
L'écume de mes yeux noir t'appelle,
Mais mes lèvres restent muettes.
Es parce ce que je me rappelle,
De nos escapades secrètes?
Tes mots sont comme gravés,
Dans ma tête, ma chair et mon cœur,
Me rappellent sans cesse, à la fausse creusée,
Ou j'embrasse, éteinte, le vide de mes heures.
Mais même à la sortie du noir Labyrinthe,
Là où le soleil au zénith me souris,
Je m'élance sur les pointes,
Et fait demi tour,
Sans un bruit.
Toc toc