Loyalty the X

Loyalty, chapter 1

The beginning

Dans un lycée de Lyon, la vie de plusieurs adolescents a changé après l'arrivée d'un groupe d'individus tous plus suspects les uns que les autres.
C'était un jour d'automne, Loya, une adolescente en terminale au lycée Ampère de Lyon, venait de sortir de son cours d'anglais. Elle discutait avec ses amies dans le hall du lycée.

L'envie de rentrer chez elle dès maintenant était tentante, mais si elle séchait encore les cours, son père ne la laisserait plus jamais sortir de chez elle. Et il valait mieux rester ici que de se mettre son père à dos.

Loya écoutait à peine la conversation que ses amies entretenaient sur les réactions chimiques acido-basiques. Ce sujet ne la passionait pas plus que ça et elle préférait faire comme si elle suivait la conversation. Elle n'avait jamais vraiment aimé les sciences et préférait de loin les matières littéraires, où les sensations et ressentis sont plus importants que la logique et l'apprentissage de formules par coeur.

Leur pause était toujours en cours lorsque Loya aperçut une ombre se dessiner sur la vitre du toit. Elle n'eût pas le temps de découvrir la nature de cette ombre grandissante, que la vitre se brisa et un homme tomba du plafond. L'adolescente n'en revenait pas, un homme venait de tomber du ciel pour venir briser le toit du lycée. Il gisait maintenant au sol et les autres élèves semblaient tous aussi abasourdis que Loya. L'homme se releva péniblement et prit une minute pour voir où il avait atteri. Il semblait effrayé. Il guettait quelque chose. Sur ses gardes, il fit quelques pas en direction de l'élève le plus proche de lui et lui demanda où il était. Le garçon ne sut pas quoi répondre, l'homme s'apprêtait à l'attraper par le col de son tee-shirt lorsqu'un groupe d'individus passa à son tour par le trou dans le plafond pour venir atterir en douceur sur le sol. L'élève en profita pour s'enfuir.

Ils étaient 4, non 5 en fait, un homme avec un long manteau noir venait de rejoindre le groupe en passant lui aussi par le trou. Ils étaient regroupés, entre eux, quand un homme plutôt âgé et avec un duffel-coat bleu marine quitta ses compères. Il avait les cheveux grisonnant, des lunettes et une étrange cicatrice sur le front.

Il s'avança vers l'homme tombé avant eux. Il avançait tranquillement vers l'individu, d'un pas nonchalant. L'individu semblait à la fois terrorisé et contrarié. Il regardait l'homme au duffel-coat s'approcher de lui, les mains dans les poches. L'homme au duffel coat ne semblait pas le moins du monde inquiet. L'individu paniqué lui hurla alors de ne pas approcher davantage. Ce ne fut pas particulièrement efficace et l'homme continuait d'avancer, toujours sans un mot. Ses compagnons l'observaient. Il n'était maintenant plus qu'à quelques mètres de l'autre homme et ne s'arrêta que lorsque celui-ci plongea sa main dans sa poche. Les rôles s'étaient inversés: l'homme au duffel-coat n'était plus si sûr de lui et semblait presque inquiet alors que l'autre homme arborait désormais un air provocateur.

Il sortit de sa poche une seringue qu'il s'empressa de planter dans son cou.
- Vous ne m'aurez pas!
Ce fut sûrement ses dernières paroles humaines. Effectivement la drogue qu'il s'était injecté, Loya supposa qu'il s'agissait de ça, faisait effet. Le corps de l'homme se déforma et ne fut bientôt plus qu'un corps difforme, comme celui d'un monstre. Des ailes avaient poussé de ses omoplates, des cornes sortaient de son front, des lames transperçaient ses avant-bras et le blanc de ses yeux était devenu noir.

L'homme était devenu un monstre qui ne semblait plus humain du tout. La plupart des élèves était pétrifiée, paralysée par la peur que leur inspirait ce monstre. Le groupe d'individus, lui, se mit enfin en mouvement.
- Allez vous mettre à l'abri! Vite! Avait hurlé l'homme au duffel-coat.
Ce cri sonna comme un déclencheur, il réveilla les élèves pétrifiés, qui s'enfuirent en courant se réfugier dans les salles de classes. Loya et ses amies s'éloignèrent, mais trouvèrent tout de même une cachette d'où on pouvait observer ce qui se passait.

Loya observait le groupe d'individus, il l'intrigait. Un homme un peu âgé semblait avoir une conversation avec un gamin à peine plus jeune qu'elle. L'homme se détourna alors du garçon qui, lui, sembla chercher quelque chose ou quelqu'un.