Big girls don't cry

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Enfin il était l'heure, l'heure de quitter cette université et de pouvoir être libéré. Finis les heures de cours qui s'enchaîne et finis de saluer des gens dont j'oubliais le nom aussitôt prononcer. Mon sac boucler, mes doc lasser et mes cheveux bien attaché je refermais la porte de ma chambre que j'avais pris soin de laisser dans un état personelle (c'était le bordel). Il était 10h et mon vol était à 12h. Je descendais les escaliers, sortais de mon ex bâtiments et entrai dans le hall principal.

«Bonjour je rend mes clés»
dis je a Mme Clark responsable du campus.

Cette dames était l'hypocrisie incarnée, toujours ce faux sourire planter sur ces lèvres, elle faisait toujours semblant que tout allaient parfaitement bien, sûrement pour s'assurer les grâces du doyen.

«Oh Mlle Chessterfield vous nous quittez déjà, c'était un plaisir de vous avoir reç..»

Et voilà elle recommençait, j'avais envie de lui arracher le postiche de cheveux gris qui tenait équilibre sur ça tête flétri de son vieille âge, non mais sérieux elle avait quel âge ? 120ans ? Elle devait bien avoir le double de ce que la retraite autorisait.

«Ouais bon on va arrêter ça de suite, allez rendez moi mon acompte.»
Rétorquais-je.

Elle me regardais d'un air outrée, comme si c'était la première fois qu'elle entendait ce langage. Vraiment ? Dans une université ? Comme si c'était la première fois que je parlais avec elle. Disons que j'avais l'habitude de lui faire comprendre qu'à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche j'avais envie de jouer au bowling... Avec ça tête en tant que boule.

«Mademoiselle Chessterfield enfin ! Nous n'avons même pas fait l'état des lieux de votre chambre ! Vous devez attendre 1h avant de partir avec votre acompte, enfin si seulement on vous le rendait.»

Mon dieu, elle ne faisait que me faire bouillir de l'intérieur, non pas que ce qu'elle disait était faux, si on faisait un état des lieux de ma chambre, je ne reverrais jamais mon acompte de tout de même 500$.

«Quoi ?! Vous sous entendez que je suis sale ?! Ou que je ne suis pas soigneuse ?!»
Je ne suis pas soigneuse.

«Oh que non Mademoiselle, mais ici voyez vous tout le monde est traité au même prix. Je ne m'attarderais pas sur ce sujet plus longtemps, voyez le reste avec Harrold.»
Me dit-elle, alors que je ne l'écoutais qu'a moitié.

"Harrold" comme elle l'appelait, c'était son assistant. Bon enfin moi je préférais l'appeler Harry, et je vous vois venir, il n'a rien avoir avec Harry Styles,qui a un physique très commun à mon goût, il n'était pas le garçon timide et sympa ou alors bipolaire dominant avec lequel je vivrais une romance à distance.
C'est juste un intello, pauvre, qui doit bosser pour les intérêt de l'université pour pouvoir continuer d'y étudier et d'y vivre. Bon le connaissant il allait me donner mon acompte sans faire de chichi.

«Hey, salut Harry ! Tu es vraiment beau aujourd'hui !»
Lui dit-je m'approchant du comptoir ou il se tenait.

Il levait les yeux, vit que c'était moi et me sourit, il m'avais presque rit au visage.

«Pas avec moi Adana ! Alors qu'est ce que tu me veut ?»

Démasquée, ça faisait 4ans que j'était la je pense qu'avec les années c'était lui qui me connaissait le mieux. Ce n'était pas un ami, loin de là, mais disons que c'était l'un de ceux qui me donnait le moins envie de le tuer.

«Bon je part, il me faut mon acompte.»

Il regardât son ordi un instant.

«Pas de soucis, où est l'état des lieux ?»

Me demanda-t-il toujours les yeux sur l'écran.

«Justement, je l'ai perdue.»

Mentis-je.

Bon serte, ce n'était pas la meilleure excuse mais il fallait faire simple. Je n'avais plus trop de temps, jaime bien m'y prendre au dernier moment.

«Adana... Je ne peut pas te le donner sans état des lieux, tu le sais bien, c'est tout le temps comme ça.»

«Je t'ai dit que je l'avais perdu ! Je dois partir Harry !»
Le seul moyen qu'il me le donne était de faire une scène car ce jeune homme détestait ce faire remarquer.

«Oh mon dieu ! Il est déjà 10h30 ?! Mon vol est a 11h, je vais rater mon avion ! Je n'ai aucune assurance en plus !»

M'écriais-je.

Bon la je disais la vérité, enfin presque. Mais bon... Le mensonge c'est juste la vérité enjolivée.

«Arrête, ne crie pas, je vais t'arranger ça.»

Il re fixât l'écran de son ordi, clicait par ci par ci par là et le bruit de l'imprimante ce faisait entendre. Il coupât un morceau de la feuille fraîchement imprimer, ouvrit un tiroir rempli de dossier chercha un instant puis en sortit un, il agrafa ensuite le papier que ce dossier contenait avec l'autre.

«Voilà tient, il y a tout»

Dit-il en me tendant la paperasse.
Voilà une bonne chose de faite. Je pris mon acompte, sortit du bâtiment et appelai un taxi.

Il arriverai dans quelques instants. Je l'attendais assise sur un banc,c'était une des rares fois où le campus était aussi calme, oui car j'était au cartiers des dernières années qui étaient pratiquement tous rentrés chez eux hier. Je fixais le sol quand je sentis une main sur mon épaule.

«Salut toi ! Alors comme ça tu allait t'en aller sans me dire au revoir ?»

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 05, 2015 ⏰

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