Moja miłości | PLK [en pause]

Chapitre 54

11h45         20/02/20
point de vue d'Axelle

J'explosais de rire quand mon dos touchait le  matelas du lit de la chambre d'hôtel, après que Mathieu m'ait  balancé sur son épaule  pour me porter.

Mathieu : Tu sais que tu vas regretter ce que tu viens de dire là ? il dit avec un regard malicieux

Mon copain commençait à me chatouiller les côtés, ce qui me faisait me tordre dans tous les sens, hilare. Je riais tellement que j'avais mal au ventre, tout ça parce que j'avais défendu mon doudou quand Mathieu l'avait traité de « torchon inutile ». Il fallait qu'il comprenne que personne ne s'en prenait à ma peluche chérie.

Moi : Math... j'essaye d'articuler entre mes rires et ma respiration saccadée

Mathieu : Madame a des excuses à me présenter ? il demande d'un faux air hautain, je ne réponds pas Non ? Bon bah je continue alors...

Ses chatouilles reprenaient aussitôt, me faisant pleurer de rire et m'obligeant à céder. Je finissais par présenter mes excuses, pour lui avoir dit qu'il était inutile en lui donnant une tape sur la tête, à demi-mot.

Oui, nous étions des gamins, mais j'aimais tellement nos moments comme ça, que ça m'importait peu.

Mathieu souriait comme un gamin qui venait de gagner au Monopoly et déposait ses lèvres sur ma joue avant de nicher sa tête dans mon cou, me caressant la hanche. C'était nouveau.

Depuis le soir où je l'avais laissé tester mes limites je me sentais bien et acceptais beaucoup plus facilement certains gestes qui devenaient quotidiens, comme celui-là. Je me sentais enfin avancé et sortir, peu à peu, de mon passé, même si je savais qu'il me hanterait à vie.

Mon polonais nous changeait de place, m'engouffrant dans ses gros bras musclés, avant de les resserrer autour de moi. Je l'embrassais chastement, puis profitais de son étreinte, ainsi que de son parfum rassurant qui envahissait mes narines.

Mathieu : T'as une idée de ce que tu veux faire pour notre dernier jour ici ? il demande en caressant mes cheveux

La semaine était passée beaucoup trop rapidement et je ne voulais plus rentrer à Paris, tant j'avais aimé ces beaux jours à ses côtés, à découvrir Venise.

Moi : J'me disais qu'on pourrait aller à Vérone ? C'est pas trop loin, à une bonne heure d'ici à peu près...

Mathieu : Ouais si tu veux ça peut être cool, et on peut faire quoi là-bas ?