~ honeymoonmedium +
Cela faisait bientôt un mois que tu avais dit "oui" à Osamu devant l'hôtel de l'église. Pour votre voyage de noces, vous aviez choisit une île bien clichée où les nouveaux mariés se rendaient souvent. Le vol était long. Très long. Tu t'étais endormie sur l'épaule d'Osamu, tandis que lui avait poser sa tête sur la tienne pour fermer les yeux à son tour. Tu te réveillas lorsque tu sentis un petite pression sur ton épaule : l'hôtesse te présentait un plateau repas que tu pris à contre-coeur.
- Si tu n'aimes pas, tu peux manger autre chose, te murmura ton mari.
- Sam !
Tu lui mis un coup de coude dans les côtes, ayant très bien compris son sous-entendu, ce à quoi il rigola en te jetant un clin d'oeil. Quatre heures plus tard, l'avion atterrit, vous offrant un paysage des plus paradisiaques. Tu n'avais qu'une envie : plonger tête la première dans cette eau turquoise et nager parmi les bancs de poissons multicolores. L'air marin te picota les narines tandis que ta robe à fleurs virevoltait derrière toi alors que vous marchiez jusqu'à l'hôtel.
Arrivés devant l'accueil, l'hôtesse vous donna les cartes d'entrée et fit signe à un employé de vous accompagner jusqu'à votre chambre. Il vous laissa entrer et sourit lorsqu'un soupir émerveillé franchit vos lèvres. Pour l'occasion, quelques employés avaient décorés la chambre d'une façon extrêmement romantique. Du coeur en pétales de rose sur le lit jusqu'aux photos de votre couple accrochées à des ballons, tout était parfait et avait été fait en sorte à ce que vous passiez la meilleure lune de miel possible.
Vous vous retrouvèrent seuls, replongeant dans vos souvenirs communs grâce à ces photos, oubliées pour la plupart. Osamu t'embrassa tendrement avant de se tourner vers la bouteille de champagne qui avait été posée au milieu de papillons argentés. Tu lui répondis par la négative, préférant d'abord déballer tes affaires et aller prendre une douche. En quelques minutes, les placards étaient pleins et une bataille féroce s'engagea entre toi et Osamu pour savoir lequel de vous deux irait à la douche en premier. Alors que tu le retenais par la taille, il te jeta sur le lit et couru jusqu'à la salle de bain. Tu lui jetas un coussin dans les pieds, ce qui lui fit perdre l'équilibre et profitas de ce moment pour le dépasser et fermer la porte derrière toi; malheureusement, il était plus rapide et réussit à l'ouvrir avant que tu ne puisses tourner la serrure. Tu ris encore plus fort lorsqu'il te prit en sac à patate sur son épaule pour te jeter hors de la pièce d'eau et de s'y enfermer.
- C'est pas juste ! t'exclamas-tu. Tu pues moins que moi !
Tu l'entendis rire de l'autre côté de la porte et te jeta sur le petit fauteuil qui se trouvait dans un coin de la chambre. Tu traînas quelques minutes sur les réseaux jusqu'à ce qu'il sorte, une simple serviette enroulée autour de la taille. Malgré les années, son torse nu où se dessinaient ses abdos te faisait toujours autant d'effet. Des gouttelettes d'eau tombaient de ses mèches de cheveux collées à son front et descendaient jusqu'à sa mâchoire. Tu partis te laver à ton tour, non sans avoir reluquer avec envie le corps parfait de celui qui était à présent ton mari. Tu sortis à ton tour, vêtue d'une simple serviette, et trouva Osamu devant la fenêtre, regardant la vue que vous offrait votre suite.
- On ouvre la bouteille ? demandas-tu en l'enlaçant.
Il ne se fit pas prier et déboucha rapidement la bouteille, un peu de mousse coulant sur le sol. Vous vous embrassèrent après avoir trinqué et burent la coupe d'un coup sec. Dans un élan d'envie folle, il plaqua son torse à ta poitrine et t'embrassa furieusement. Il mordilla ta lèvre inférieure pour t'inviter à faire danser ta langue avec la sienne. Tout deux conscients de l'excitation mutuelle qui commençait à naître, votre baiser se fit plus passionné et il te souleva légèrement du sol pour te poser lentement sur le lit, les pétales de rose se mélangeant à l'odeur douce de tes mèches de cheveux. Ses lèvres quittèrent ta bouche pour descendre vers ta mâchoire puis ta nuque, qu'il savait sensible. Sa main défit ton noeud de serviette, lui livrant ton corps dénudé. La chaleur s'empara de ton corps pour de bon alors qu'il descendait lentement vers ton intimité, ses doigts effleurant ton corps recouvert de frissons.