À ma belle

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Je n'eu obtenu grâce des dieux que de connaître pareille beauté.
Jamais nature n'eut enfanté telle fleur.
À sa silhouette je vois tous les maux du monde s'ôter
Que dirai-je alors de son parfum, mon nez heurté

Je prendrai chemin mes yeux dans les siens,
n'ayant pour vrai que sa présence au loin
Je prierai tous les dieux dans mon sein
Qu'à ma belle j'offrirai tous mes soins

les jours passeront, les nuits tomberont,
mais jamais dans ma tête tu fléchiras.
je te chanterai aux âmes damnées
pour qu'en joie se transforment leurs tourments

Ô faucheuse ! vide et avide
connaîtras-tu un jour les sentiments qui m'animent ?
Quand au loin tu entendais le bruit de la ville,
viendra alors le silence de ta fauche.

                                                               _M_V_R_C_

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