Chapitre 14 : Une mystérieuse épée

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Media : Épée de Dorian


Au centre, se trouvait un piédestal sur lequel était posé un coffre en verre laissant voir ce qu'il y avait à l'intérieur. Et à l'intérieur, il y avait ...

" ... une magnifique épée. Elle était tellement belle et fascinante que l'on pouvait croire qu'elle appartenait à un dieu. La première chose qu'on remarquait était le rubis, brillant de milles feux et placé à la jointure entre la poignée et la lame. Le second détail qui attira mon regard se trouvait sur le manche. Je devina rapidement ce que s'était : un échantillon de lave. Il bouillonnait et semblait vouloir s'enfuir de son minuscule écrin. Ces 2 détails rendaient l'épée presque ... vivante. Elle était principalement faite d'argent mais certains dessins étaient eux en or. D'autres encore était en rouge ou orange ; couleurs vives qui se mariaient parfaitement au reste. Des 2 côtés du rubis, se trouvait des sortes d'ailes de métal qui me faisait surtout penser à la forme de la lame de certaines haches. Un motif de cœur se trouvait en dessous du rubis. Le manche était en argent et la lame était rouge et argentée.

J'étais subjugué par sa beauté, n'arrivant pas à détacher mes yeux d'elle. Elle m'attirait tel un aimant, comme si elle m'incitais à l'empoigner. Mais pour cela, il allait falloir que j'arrive à ouvrir le couvercle du coffre, ça n'allait pas être chose simple croyais moi. Je détacha enfin mon regard de l'épée et reporta mon attention sur le petit écriteau placé sur le piédestal.

" Hic gladius Felinix. Ergo si est dignum operam eius membrum de genere natus, et semper nescio ubi invenire eam. "

C'était du latin et bien sûr je ne faisais pas de latin. Au collège, on nous avait fait faire une initiation mais je n'avais pas du tout aimé et j'avais jugé bon que de toute façon sa ne me servirais à rien plus tard. Je commençais déjà à regretter ce choix. Je sortis donc mon téléphone - j'avais jugé bon de le prendre même si cela n'existe pas sur Vainès, parce que j'arrivais à capter du réseau et je me disais que cela pouvait toujours servir. La traduction était :

" Voici l'épée des Felinix. Ainsi, si un digne membre de la lignée en a besoin, il saura toujours où la trouver. "

Je vous avoue que cela m'avançais guère : à part le fait que j'avais appris qu'elle appartenait à mes ancêtres, je ne savais toujours pas comment ouvrir ce coffre. Ayant peut-être trop pris cette habitude, je me retourna pour consulter du regard l'esprit-chat. Mais celui-ci n'était plus là ; il avait totalement disparus de la surface de la Terre ... euh, je veux dire de Vainès. Il avait accompli sa mission : m'emmenait retrouver cette épée, l'épée de ma famille. Maintenant, je devais me débrouiller seul.

Je me remis à chercher autour du coffre un éventuel système d'ouverture. Je remarqua alors qu'étrangement il n'y avait pas de poussière sur le couvercle. Fortement intrigué par ce phénomène, je posa ma main sur le couvercle. A ma grande surprise, celui-ci n'était pas froid comme il aurait du l'être - puisque c'est du verre - mais chaud. Son contact provoqua une décharge dans tout mon corps. Sous ma main, le verre semblait pulser comme s'il fonctionnait tel un cœur humain. Je sentis une force étrange s'insinuait dans chaque fibre de mon corps. Je ne pris pas peur face à elle car elle ne pouvait qu'être bienveillante. Cette force s'empara totalement de moi, de mon corps et de mon esprit. J'entendis alors une incantation latine sortir de ma bouche, mais ce n'était pas moi qui en était à l'origine.

- " Ego Felinix Dorius, dignum parente genitus de semine regni ignes. Vos autem non erunt in deorum quoniam sic placuit. Aperi cor tuum mihi et lets 'satus a novus vital simul. Auxilium meum mecum et implerem unulm quest et non restituet Dominus cot mi Natione gloria. "

The Dorian's Story : La Prophétie Du HérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant