38- Winwin

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Tu te promenais tranquillement dans la rue, regardant autour de toi ce qu'il se passait, lorsque quelqu'un te poussa légèrement. Tu tournas aussitôt ta tête vers le coupable. C'était un jeune homme qui avait une expression d'inquiétude sur son visage. Il avait les traits asiatiques. Mais, il ne te regardait pas. Il avait la tête baissée en direction de tes pieds. Surprise, tu fis la même chose que lui. A ce moment, tu vis une pomme. Puis, tu entendis au loin quelqu'un crier:

"Voleur ! Voleur de nourriture !"

Tu fis le lien entre le jeune homme et le voleur. Alors que tu allais prévenir qu'il était en face de toi, il attrapa ton bras et te tira avec lui en courant. Tu avais du mal à suivre mais tu n'avais pas le choix. Tu crias:

" Lâche moi ! "

Mais, il ne t'écoutait pas. Tu avais aperçu plusieurs routes sur ton chemin. Tu avais tout retenu. Finalement, votre course s'arrêta sous un pont. Tu t'exclamas:

"Pourquoi tu as fait ça ?!

-Tu allais tout dire.

-Tu sais qui je suis ?!

-La fille du maire, je sais.

-Tu n'as peur de rien !

-Je sais."

Il t'agaçait fortement. Si tu ne rentrais pas chez toi dans l'heure qui venait, ton père te ferait rechercher dans toute la ville. Alors que tu t'apprêtais à encore plus t'énerver, tu entendis un couinement. Tu tournas aussitôt la tête en direction d'un carton. Tu t'en approchas et découvris un chiot. Il avait le poil brun. Tu le trouvais adorable. Mais, il était vraiment mince. Le jeune homme à tes côtés dit:

"Je voulais la voler pour lui. Sa mère l'a abandonné et je n'ai pas d'argent pour lui acheter quelque chose..."

Tu soupiras avant de te tourner vers lui:

"Ne vole plus.

-Alors comment je pourrai le nourrir ?!

-Je te donnerai de l'argent.

-Je n'en veux pas ! Tu ne comprends pas ce que je vis !

-Ce n'est pas pour toi. C'est pour lui."

Cette phrase lui fit baisser les bras. Il finit par accepter, à contrecœur. Tu replaças ensuite ton attention sur le chiot. Tu le pris dans tes bras pendant qu'il te regardait, un peu sur ses gardes. Tu sortis un bout de bain de ta poche et lui rendis. Il était un peu méfiant, mais la faim l'aida et il le mangea. Puis, il regarda ta poche, pour dire qu'il en voulait plus. Tu lui donnas tout ce que tu avais en faisant des pauses de temps en temps. Puis, tu le reposas. Tu remarquas que le jeune homme t'observait faire. Tu lui demandas:

"Comment tu t'appelles ?

-Sicheng. Et toi T/P, c'est ça ?

-Oui."

Tu te rappelles ensuite que tu devais rentrer chez toi. Tu repris donc la parole:

"Je reviendrai demain matin avec de l'argent. Attends moi.

-OK."

Tu partis après cette phrase.

Lorsque tu arrivas chez toi, tu allas voir ta mère pour lui demander de l'argent. Tu savais que ton père voudrait voir pourquoi tu l'utilisais, mais qu'il n'accepterait pas que ça soit pour un chiot. Alors que ta mère ne dirait rien. Tu entras dans le salon et la vis. Tu te mis en face d'elle et t'exprimas:

"Maman, tu pourrais me prêter un peu d'argent, s'il te plaît ?

-Bien sûr ! Mais pourquoi ?

-J'aimerai manger des croissants avec une amie.

-D'accord ! Je te donne ça, c'est assez ?"

Elle te montra les pièces. Tu réfléchis rapidement. C'était mieux s'il y avait un peu plus. Alors, tu répondis:

" C'est possible d'avoir un tout petit peu plus, s'il te plaît ?

-Pas de problème. Tiens. "

Tu récupéras les sous, heureuse. Tu embrassas la joue de ta mère, la remercias et repartis dans ta chambre.

Le lendemain, tu te dirigeas vers le pont. Tu descendus et aperçus Sicheng. Il portait les mêmes habits que le jour précédent. Tu compris qu'il n'avait vraiment pas d'argent. Tu secouas ta tête pour ne plus y penser et lui montras les pièces quand tu fus devant lui. Il s'exclama:

"C'est beaucoup !

-Oui. Ça sera assez pour une semaine ?

-Bien sûr ! Même deux !

-Je t'en redonnerai quand je pourrai.

-Je te rembourserai, je te le promets !"

C'est ainsi que tu lui avais donné des pièces pendant plusieurs mois, sans que personne ne se doute de rien.

Un jour, ton père t'apprit qu'il voulait que tu te maries. Tu voulais refuser, mais il ne te laissait pas le choix. Il t'avait donné un mois pour trouver quelqu'un, sinon c'était lui qui allait choisir. Complètement dévastée, tu étais aller voir le chiot qui était maintenant un chien pour te réconforter. Dès que tu étais arrivée, il t'avait accueillit en faisant du bruit. Tu avait commencé à pleurer alors qu'il était dans ses bras. Soudain, tu sentis le torse de quelqu'un contre ton dos, et ses bras se refermer autour de toi. Un souffle chaud se cognait contre ton cou, pendant que la personne te murmura:

"Arrête de pleurer... Je suis la..."

Tu reconnus immédiatement Sicheng. Tu chuchotas, toujours en pleurant:

"Mon père veut que je me marie... Il a dit qu'il m'en trouverai un si je n'ai personne dans un mois..."

Tu sentis son souffle accélérer. Puis, il déclara:

"Je vais trouver une solution."

Tu voulais le croire, mais tu ne savais pas comment il comptait y arriver. Alors, tu dis doucement:

"Il n'y a rien à faire... je vais me marier avec un inconnu...

-Non."

Tu avais été surprise par son mot sec. Il continua sans te laisser le temps de te poser de questions:

"Épouse-moi, T/P."

Tu étais choquée par sa proposition. Pour preuve, tu avais arrêté de pleurer et t'étais retournée vers lui. Il approcha sa tête et t'embrassa sur la joue, ce qui te fit rougir. Tu bafouillas:

"Pourquoi tu veux faire ça ? Tu vas gâcher ton avenir à cause de moi...

-Je préfère te voir heureuse que malheureuse. Et puis, je commence à avoir des sentiments pour toi. Alors, accepte de m'épouser.

-Je... D'accord."

Il te sourit tendrement.

C'est ainsi que tu t'es mariée avec Sicheng. Tes parents l'avaient accepté sans trop de mal, car ils avaient peur que tu ne trouves personne. Vous avez gardé le chien et vous l'avez appelé Espoir, car c'est grâce à lui que vous êtes devenus amis et que vous avez pu vous voir. Sicheng est maintenant commerçant. Pas le petit qui ne gagne rien. Celui qui a plein d'employés et qui gagne vraiment bien sa vie. Comme promis, il t'a remboursé tout ce que tu lui avais donné pour Espoir. Vous êtes amoureux l'un de l'autre et tu es vraiment heureuse que ce soit lui ton mari. Il est heureux de t'avoir rencontré et de t'avoir demandé de l'épouser. Aucun de vous ne regrette.

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Je m'excuse des éventuelles fautes. La plupart des os que je poste en ce moment (sauf les commandes) sont ceux que j'ai écrit il y a très longtemps (et quand je dis longtemps je parle de beaucoup de mois). Je retrouve de l'inspiration pour les FFS, mais pour l'instant rien pour ce recueil.

IMAGINES-NCTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant