Chapitre 2 Le satyre

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A vrai dire, je ne sais pas vraiment combien de temps j'étais resté inconscient mais lorsque je revins a moi, la première chose que je fis, fut d'enlever mon bandeau. Après avoir (enfin !) réussi à le retirer, je me rendis compte que la voiture avait disparue ! Sur le coup je ne compris pas où elle pouvait être, mais en y prêtant un peu plus attention, au loin, j'aperçus la carcasse de ce qui aurait pu être une voiture et juste à côté, un gigantesque char très beau qui semblait être entièrement fait d'or. Je m'approchais et vit un type qui portait un béret sortir du char. Je décidais de lui parler :
-bonjour, dis-je. Il ne répondit pas, je décidais de m'approcher un peu de lui.
-Bonjour !, répétais-je un peu plus fort.
Il se contenta de me répondre ceci:
-Et bah mon gars, t'as une de ces chances toi !
-quoi ???
-Je te rappele que tu viens quand même de faire un vol de 10 mètres et que tu n'as rien du tout !
Décidément, je ne comprenais pas ce qu'il disait, je décidais d'en apprendre un peu plus.
-Mais je ne comprends pas, soyez plus clair, que s'est-il passé ?
Il prit une grande inspiration, ce qui n'était pas pour me rassurer. Il entama:
-Vois-tu, je conduisais paisiblement mais va savoir pourquoi, la voiture qui est arrivé en face, la tienne, a fait un énorme écart comme pour m'éviter sauf qu'elle est rentrée dans un mur et a pris feu. Mais ce qui m'a le plus interpellé, c'est qu'avant de prendre feu, j'ai vu la portière s'ouvrir brusquement et tu as fait un vol vraiment... Sensationnel. Et après...
-Et ma mère ?! L'interrompis-je brusquement.
Il prit un air attristé et je compris que ma mère, n'avait pas eu autant de chance que moi et avait certainement dû périr lorsque la voiture a pris feu. Mes jambes flanchèrent et je tombais à genoux en pleurant à chaudes larmes. Je hurlais de douleur en me demandant pourquoi ce genre de chose tombaient systématiquement sur moi. Enfin, c'est vrai quoi, je n'ai jamais vu mon père qui a mystérieusement disparu la veille de ma naissance, et maintenant, je perdais l'unique parent qu'il me restait, ma mère.
Après un certain moment, l'homme se pencha vers moi, et il me ramassa. Il me traîna jusqu'à son char et me posait sur l'équivalent d'une place passager. Pendant que les chevaux qui tiraient le char galopaient à pleine vitesse, j'essayais de me renseigner sur lui.
-Au fait, qui êtes-vous ?
-Mon nom Oscar.
-Enchanté, dis-je pas vraiment enthousiaste.
-D'où venez vous ?
-Je ne sais pas, avoua-t-il, à la naissance, mes parents m'ont abandonné et c'est Lukos qui m'a recueillis et accompagné au campus.
-Campus ?, répétais-je d'un ton interrogateur.
-Oui, le campus des demis... Enfin je veux dire le campus de Bonvoyage.
-Je ne connais pas, c'est où ?
-C'est là où nous allons !
Après cette conversation un peu étrange, je regardais quelle route nous prenions et vis qu'on fonçait droit dans un immense chêne et je criais de toute mes forces : Attention !!! Feignant de ne pas entendre, Oscar ne changea pas de direction et on rentra dans l'arbre à toute vitesse. Je sentis comme une onde électrique me traverser le corps et, pour la deuxième fois de la journée, je perdis connaissance.

Le roi olympienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant