chapitre 12. cupiditatem

618 36 2
                                    

ça paraissait censé mais la suite sera "intime"
si vous êtes gêné ou autre sauter le chapitre
de plus ça n'est pas de caractère "erotique-sexuel" ce n'était pas mon but, je voulais juste partager un peu de sensualité
bonne lecture si vous continuez ;)

Ses lèvres s'étaient posées sur les miennes avec tellement de légèreté qu'il m'était trop donner de leur refuser l'accès. D'une main forte mais délicate, il approcha nos deux corps en exerçant une légère pression au niveau de mes reins. Tout en cet instant me paraissait bien trop irréel pour que je n'y mette fin.

Sans que je ne les maîtrise, mes mains se sont retrouvées emmêlées dans ses cheveux. Je me sentais m'accrocher à lui pendant que la boule qui s'était logée au creux de mon ventre s'enflammait. De ses deux mains il effleura chaque côté de mon corps avec tellement de douceur que j'en frissonnais. Il laissa courir ses doigts jusque sous l'eau où étaient immergées mes jambes et plaça ses mains sous mes cuisses ; porter par l'eau, il les ramena jusqu'à ses hanches d'un geste léger.

Pendant ce temps nos lèvres n'ont cessé de fusionner ne laissant d'espace que pour quelques gémissements. Lorsqu'il remonta ses mains sous mon tee shirt, mes jambes se sont serrées plus fort autour de sa taille. Je sentais tout contre moi son corps chaud et brûlant d'un désir commun. Alors que ses mains remontaient dans mon dos, mes lèvres s'entre-ouvrirent, laissant entrer sa langue. Elle trouva rapidement la mienne et les deux s'emmêlèrent plus intensément que je ne l'imaginais.

Je ne touchais plus le sol pourtant je me sentais me déplacer sur l'eau. Jedusor nous amena jusqu'au bord du bassin et me déposa avec douceur sur le sol marbré. Sa bouche caressa d'abord mon front avant de glisser sur mes paupières. Quand il descendit un peu plus vers ma joue, ses doigts retrouvèrent leur place sous mon tee shirt qu'il avait remonté bien au dessus de mes hanches. Mon coeur s'accélèreraient à chaque centimètre qui séparait ses lèvres des miennes. Comme pour faire durer cet instant de plaisir il prit son temps en m'embrassant jusqu'au coin de ma bouche sans la toucher. Il les effleura finalement alors que ses doigts exerçaient des légères pression juste sous ma poitrine ; je sentais son sourire bien plus grand que tous ces autres jours.

- Alors, je ne te fais toujours pas d'effet ? m'intimida-t-il ironiquement.
- La ferme, grognais-je en levant les yeux.

Sans plus attendre je rapprochais mon visage du sien pour retrouver le goût de ses lèvres. Il remonta un peu plus mon vêtement en attendant que je ne lui donne l'accord de l'enlever, ce que je fis. Il en profita pour couvrir chaque morceaux de ma peau nue par de petits baisers qui me laissaient fondre l'un après l'autre. Je le sentais se mouvoir avec douceur au dessus de mon corps. Après de longs baisers, il se posa délicatement sur le côté me laissant prendre place juste sur lui. Ses mains se baladèrent à nouveau sur mon dos jusqu'à toucher un des derniers morceaux de tissus qui me restait. Quand il tenta de me le retirer je l'arrêtais en me détachant légèrement de lui. Mes yeux étaient plantés dans les siens pendant que d'un geste habile, j'enlevais mon soutient gorge laissant ma poitrine à découvert. Ses yeux ont observé avec envie cette nouvelle partie de moi que je lui partageais.

Il embrassa avec intérêt le bout de mes seins qui s'étaient pointés en sa direction. Mes mains se baladaient avec ferveur sur sa peau alors que je venais de comprendre ce qui brûlait dans mon ventre. Cette envie de lui partager plus de moi me consumait. Comme si il l'avait sentit, il me déposa sur le sol. Le contact du froid me donna quelques frissons mais son étreinte réussie à m'adoucir. Il glissa ses lèvres de plus en plus bas dans mon corps. Je sentais des légers picotements le long du chemin qui reliait mes lèvres à mon nombril à chaque fois que sa bouche embrassait ma peau. Quand ses lèvres se sont posées juste un peu plus bas, c'est bien plus qui explosa dans mon corps. Un gémissement de plaisir sortit de ma bouche alors qu'il ne cessait de descendre. Je lui jetais un léger coup d'oeil pendant qu'il faisait glisser lentement mon sous-vêtements le long de mes jambes. J'étais maintenant entièrement nue devant lui. J'aurais pu me sentir faible ainsi vêtue mais pourtant, je ne me suis jamais sentie aussi désireuse de vie qu'en cet instant.

Il s'attarda un peu, laissant traîner son regard sur moi. Mais l'un comme l'autre nous ne tenions plus et c'est ainsi qu'il reposa ses lèvres sur mon corps. Je sentais à présent sa langue caresser mon intimité. La sensation était tel qu'il m'était impossible de rester immobile. Je sentais mon dos se cambrer alors qu'il continuait de m'embrasser. Mes gémissements se faisaient de plus en plus rapide, au rythme de sa cadence. Mes mains cherchaient tout autour de quoi s'accrocher pendant qu'il titillait les parties les plus secrètes de mon corps. Lorsqu'il se releva pour déposer un doux baiser sur mon front, je savais que mon euphorie serait au maximum. Il retira son caleçon, se laissant à nu face à moi. Lentement mais avec grâce, il nicha sa tête au creux de mon cou. Mes mains serraient avec force son dos quand il décida finalement de ne faire qu'un avec moi.

D'un souffle commun, nous partagions la même satisfaction au balancement de ses hanches. Je l'entendais murmurer mon nom pendant que mes doigts se baladaient au gré de leurs envies sur son corps. Quand notre plaisir arriva au point culminant, il se détacha avec douceur de moi, me laissant reprendre une respiration plus stable. Il s'allongea près de moi, effleurant encore mon corps qu'il venait tout juste de découvrir. Ses bras enlacèrent les miens pendant que je réalisais seulement tout ce qu'il venait de se passer. Pourtant même si je voulais regretter cet instant de partage je n'aurais pu, j'avais éprouvé bien trop de plaisir.

Mais tout me remonta à l'esprit sans que je ne veuille y faire face. L'année que je venais de passer, la guerre, les morts, lui. J'avais beau me répéter que ce n'était pas la même personne, qu'il n'était pas encore l'horrible mage noir que j'avais combattu auprès de mes amis mais le sentiment de culpabilité était bien trop grand.

Sans dire un mot je me levais, récupérant tremblante mes vêtements éparpillés sur le sol.

- Hermione ? s'inquiétât-il en se levant à son tour.

Je baissais la tête pendant que j'enfilais rapidement mon tee shirt mouillé. Son inquiétude me brisait encore plus.

- Hermione ? me rappella-t-il d'une voix plus rassurante.

Mais je ne lui ai pas répondu. Je me suis contentée de prendre mes affaires et quitter cette pièce sous son regard blessé.

1943 {tomione}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant