CHAPITRE V : MAHASIAH, l'ange de la force Morale.

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Raphaël s'installe sur une des chaises de bars qui s'aligne le long du grand plan de travail en bois clair qui coupe l'immense cuisine en deux. Pour ma part je préfère rester debout et je viens lui faire face de l'autre côté du comptoir.

- Tu vas bien ?

Son ton est un peu inquiet. Il me parle doucement et il me scrute du regard pour déceler un signe de folie peut être.

- Ça va, je suis juste un peu sous le choc. Tu te rends compte qu'on l'a croisé quelques minutes avant qu'elle se fasse tuer.

- Oui, je n'en reviens pas, je ne comprends pas non plus. Elle n'était pas seule et elles avaient l'ai plutôt détendues. Si elles étaient traquées par un maniaque elles auraient pu nous demander de l'aide. Et si elles étaient suivies, nous l'aurions surement remarqué. J'essaie de me repasser les images depuis ce matin et je suis quasiment sûre que personne ne les suivait. Nous n'avons croisé personne d'autre sur le chemin de la voiture.

- Oui, j'ai essayé moi aussi et je suis d'accord avec toi. Il n'y avait personne d'autre sur le chemin, Ni sur la plage. J'ai vu aux infos qu'on l'avait attaqué dans le dos. Elle a peut-être simplement croisé la route d'un malade sur la plage.

- Oui, j'en doute honnêtement. Sinon il s'en serait pris aux trois filles. Il a attendue qu'elle soit seule pour l'attaquer.

- Je ne sais pas trop. Je n'ai pas trop envie de réfléchir à comment isoler et tuer une fille.

- Tu as raison, excuse-moi.

- Tu as prévu quelque chose pour aujourd'hui ?

- Non pas vraiment. Je ne me vois pas trop sortir et puis la ville doit être surveillée. Je ne pense pas que l'on puisse circuler librement.

- Oui, tu as sans doute raison. Jolie T-shirt en passant.

- Merci ! Joli Sweat, tu as des ambitions universitaires prestigieuses je vois.

- Il appartenait à mon père mais j'aimerais vraiment en avoir un identique à moi.

- Je te le souhaite. Pour ma part, je ne sais pas encore vraiment ce que je veux faire après le lycée. Des études universitaires pour sûre mais je n'ai aucune idée d'où.

- Viens avec moi.

- Je pense qu'il est un peu tôt pour planifier de faire nos études ensemble. Je pense qu'on devrait déjà voire comment on s'en sort au lycée.

- Oui, c'est une bonne idée. Je suis du genre impatient comme tu peux le voir.

- Oui j'avais remarqué, du coup je ne sais pas ce que je vais faire de ma journée. Probablement rien d'intéressant. Lire un livre ou peut être regardé un film. J'aurais aimé aller à la bibliothèque aussi.

- Ton père a l'une des bibliothèques privées les plus impressionnante du pays et du veux aller dans une bibliothèque municipale ?

- J'ai une petite recherche à faire et je ne pense pas que mon père possède des ouvrages sur le sujet.

- Dis-moi, je suis quelqu'un de très curieux aussi.

- Non, c'est hors de question. C'est trop gênant. Tu me prendrais pour une folle.

- Pas du tout, dis-le-moi, tu as éveillé ma curiosité. Je suis sûre que je ne te prendrais pas pour une folle. Du moins, j'aurais la politesse de ne pas te le dire

- Trop aimable.

Il sourit à sa propre blague. Il se rapproche doucement de moi au-dessus du comptoir et me regardant droit dans les yeux et il murmure à quelques centimètres de mon visage.

La bataille des cieux - Le réveil de l'ange.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant