Hé, @HiMaboroshi , je t'avais dit que je t'en ferais un one-shot ?
Sinon, il est en deux parties et la seconde arrive au galop.
____________________________
L'idée d'un cœur brisé est utilisé pour désigner un déception ou un moment de grande tristesse en ce qui concerne tous les types d'amour, ou simplement quand quelque chose de particulièrement émotionnellement prenant nous arrive.
Mais le cœur ne se brise pas vraiment. On dit ça car les Grecs anciens pensaient que le cœur était la source des sentiments. L'image d'une forme de cœur séparée en deux est purement fictive : jamais ça n'arrive à quelqu'un.
Mais après que sa vie soit devenue un enfer en à peine 24 heures, et en sentant le train qui allait le frapper, Peter ressentit l'effet d'un cœur brisé.
M. Stark, où êtes-vous ?
Ensuite il fut fauché et son cœur se brisa littéralement, ainsi que beaucoup d'autres choses dans son corps. 3 ou 4 côtes, dont une qui perfora son poumon gauche, par exemple. Traumatisme crânien quand sa tête heurta le nez du train. Bras droit cassé.
Esprit détruit en milliers de petits morceaux impossibles à recoller.
Espoir qui s'éteignit comme une chandelle à la flamme qu'on avait déjà tant vu vaciller.
Je ne veux pas mourir. Pas encore.
Le choc le colla d'abord au métal à 250 km/h. Puis l'air essaya de s'infiltrer entre lui et la carrosserie. Avec les dernières forces qui lui restait, Peter pensa que s'il ne faisait rien, il allait être détaché par la vitesse.
Et là, c'était sûr qu'il mourrait, écrasé contre la paroi du tunnel.
Il glissa vers les roues, sans pouvoir s'arrêter.
Je peux le faire !
Mais est-ce que je veux le faire ?
Les mains collées au train, Peter resta en équilibre quelques secondes de plus au-dessus des roues destructrices. Il attrapa la poignée de la portière et l'ouvrit – J'ai mal à des endroits que je ne savais pas exister – et se hissa à l'intérieur.
Il tituba dans une des voitures, toussant et poussant des râles de douleur, la lèvre fendue. Incapable d'aller plus loin, il tomba dans l'un dessièges, envoyant une plus forte onde de douleur dans tout son corps. Des points noirs dans sa vision.
A l'aide, M. Stark, s'il vous plaît, aidez-moi...
Il tomba inconscient.
...aidez-moi...
Tony se réveilla dans un sursaut.
Ne panique pas, ne panique pas, ne panique pas.
Il regarda Pepper allongée à ses côtés. Tout le monde allait bien, Morgan dormait en haut, Peter faisait son voyage scolaire. Aucun problème.
C'était juste un cauchemar. Un horrible et terrifiant cauchemar, mais rien de plus.
Le sang cognait à ses tempes. Ses mains moites serraient les draps, blanchissant les jointures. Enfin, l'une d'entre les deux, l'autre était en vibranium. Il avait perdu son bras droit quand il avait claqué des doigts. Ce n'était pas un prix exorbitant pour le salut de l'univers, quand on y pensait.
Après quelques autres minutes de lutte contre son angoisse, Tony triompha d'elle (brièvement) et décida de se lever. L'horloge murale dans la chambre affichait 03h35 AM.
Il sortit sans un bruit, espérant ne pas réveiller Pepper.
Une fois assis dans le canapé du salon, Tony hésita quelques secondes mais prit son téléphone. En Allemagne il était, quoi ? 9h00 du mat' ? Ça n'allait pas déranger Peter s'il l'appelait.
A l'aide...
Il secoua la tête, comme pour se débarrasser du mauvais rêve.
« Salut, c'est Peter Parker, je suis pas disponible mais laissez-moi un message ! » lui dit la messagerie.
Il y a des milliers de raisons pour lesquelles un ado ne pourrait répondre au téléphone mais une seule d'entre elles traversa l'esprit de Tony à cet instant.
Il était arrivé quelque chose au gosse.
Ok, plan B. Tony composa un autre numéro et croisa les doigts (ceux en métal).
Réponds, réponds, par pitié...
« Allo, ici Harold Hogan. »
Soupir de soulagement.
« Happy, c'est Tony.
- Oh, salut Tony.
- Comment ça se passe, le voyage ? »
Tony avait peut-être donné ses jours de congé à Happy au moment du voyage de Peter, et il lui avait peut-être conseillé de visiter un peu l'Europe à ce moment-là. Oui, peut-être.
« La mission de chaperonnage est tombée à l'eau, ils ne sont pas allé à Paris mais à Prague.
- Prague ? Ça a l'air fun. Dis-moi, tu pourrais appeler Peter pour moi ? Juste pour avoir de ses nouvelles, tu vois. »
Il avait instinctivement menti mais espérait que Happy voie clair dans son jeu.
« Il ne te réponds pas et tu t'inquiètes, statua le chef de la sécurité.
- S'il te plaît, fais le pour moi.
- Je te rappelle quand ce sera fait. » promit Happy avant de raccrocher.
Deux minutes plus tard, le téléphone de Tony vibrait. Il répondit et sortit dehors, l'air frais ne pouvait que lui faire du bien.
« Alors ?
- J'ai eu son ami Ned. Apparemment les créatures qui ont attaqué Prague sont des hologrammes hyper réalistes.
- Des hologrammes ?!
- Créés par le gars, Mysterio machin, qui était sensé venir d'une autre planète et tout. Peter est parti à Berlin pour tout expliquer à Fury. »
Sueurs froides et du mal à respirer.
« Ne panique pas, lui conseilla Happy.
- Plus facile... à dire qu'à faire...
- Fury ne laissera personne l'effleurer.
- Pourquoi, tu l'as payé ? »
Son rire mourut dans sa gorge. Qu'est-ce qui arrivait à Peter alors qu'ils discutaient pour rien ?
« Je vais à Berlin, je m'en fous.
- Il va bien, Tony.
- Tout à l'heure j'ai fait un rêve où il mourait. »
Silence sur la ligne.
« Encore ?
- Encore. »
Tony crut entendre Happy soupirer.
« Tu as une armure ?
- J'ai toujours une armure, » répondit-il avant de raccrocher.
Quand il rentra dans la maison, Pepper l'attendait, assise dans le canapé.
« Pep...
- J'ai entendu. Vas-y. »
Elle l'embrassa sur le front avant qu'il ne parte chercher un prototype d'armure.
J'arrive, je viens t'aider. Tiens bon, Peter.
2h00 plus tard
Ce que personne n'avait prédit, c'est qu'une heure après le coup du train, Quentin Beck demanderait à EDITH si Peter Parker était bien mort.
VOUS LISEZ
One-shots Peter Parker/Avengers
Fiksi PenggemarTout est expliqué dans le titre... Quelques histoires sur Peter, les Avengers, ses potes et ses ennemis (et vraiment beaucoup de Irondad, voire que ça). Elles n'ont pas de lien les unes avec les autres, je fais un peu ce que je veux avec le moment o...
