Carnet de dessin d'une amatrice

Baccalauréat : spécialite art plastique (partie I)

Je vous avais prévenus, le voila. Je vous présente donc mes séries de dessin présenté lors de l'oral du baccalauréat d'art plastique.
La thématique que j'ai choisi de travailler, est « la représentation de la nature dans l'art Asiatique"
La photo que je vous mets en média est le programme ainsi que l'ordre des dessins que j'ai préparés, puis présenté à l'épreuve. Pour des raisons pratiques — c'est-à-dire faire trois parties équilibrées — je ne vais pas respecter l'ordre de cette feuille. Sans plus attendre, je vais vous présenter et vous expliquer les dessins.

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L'âme du bambou : fusain, crayon de couleur, craie sèche (fixé avec de la laque)
Dimension : 42 x 29.7 cm (feuille A3)
Il me semble que vous reconnaissez déjà les sources d'inspirations de ce dessin, si vous avez vu les autres parties de l'artbook (en particulier le chapitre « Musée Guimet : le retour »). Il s'agit d'une nouvelle version d'une œuvre de Shuchiku Tanabe, retravaillée d'après des photos et des croquis. J'ai d'abord commencé avec des fusains noirs en faisant un minimum d'ombre et de lumière. Ensuite, j'ai voulu de donner plus de mouvement et de vie, en utilisant différente nuances de crayons de couleurs marrons. Je ne sais pas si mon projet a fonctionné, en revanche ça à donner du volume au dessin. Cela n'est pas visible sur la photo, mais on voit les stries du crayon dans la couche de craie, et du coup ça ressemble un petit peu à une couche d'écorce.

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L'éventail : papier journal, encre de chine, colle et lamelle de papier noir
Très honnêtement au début, c'était une expérience qui n'était pas vouée à être conservée. Mais après plusieurs étapes de travail, j'ai décidé de le garder. Le projet de départ, était simplement de faire un paysage à l'encre de chine sur un support un peu plus original que la feuille de papier. Sauf que le papier journal ce n'est pas du tout fait pour travailler de l'encre et ça je l'ai très vite découvert. C'est d'ailleurs pour cela que ce paysage (cette fois-ci imaginaire) est très abstrait. Je ne contrôlais pas du tout l'encre. Toutefois, le support était intéressant, alors j'ai décidé d'en faire autre chose. Et pour varier le plus possible les dimensions de mes projets, j'ai choisi de le transformer en éventail. En découpant le journal, puis en rajoutant une armature de papier noir derrière cela a donné la forme finale que voici. Par contre, je l'ai mal conçu la structure, ce qui la rend fragile à sa base. Mais maintenant je sais comme faire, je ferai mieux la prochaine fois.

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Ombre et lumière : photographie en noir et blanc, colle, encre de chine, craie grasse, crayon blanc
Dimension : 42 x 29.7 cm (feuille A3)
Encore un projet qui n'a pas arrêté de changer d'idée. À la base, il s'agissait simplement de présenter une série de photo d'ombre chinoise, parce qu'en Asie le théâtre des ombres, c'est un thème très important. Et encore une fois, du point de vue du support cela me semblait intéressant. J'ai donc commencé par faire des photos, mais une fois imprimé le rendu n'était pas très satisfaisant. Alors je les ai retravaillé, en passant à l'encre de chine sur les mains, et à la craie grasse pour le reste. Mais les formats en A4 (21 x 29, 7 cm), ne me plaisait toujours pas. En farfouillant dans la réserve à la recherche de papier, j'ai eu l'idée de les réorganiser sur un autre support. Donc petit découpage de photo avec la disposition que voici. Problème : la feuille était trop vide et je n'aime pas les espaces vides... Qu'à cela ne tienne, dessinons des animaux symboliques en art tribal. Sont donc apparus le dragon, le phénix, le tigre, puis l'hippocampe et la tortue. Tout ça dans un jeu d'ombre et de lumière (oui je suis d'accord, je ne me suis pas foulée pour le titre).

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Série de paysages sur papier bambou : papier bambou, encore de chine, feuille A3 noir, scotch,
Dimension : 42 x 29.7 cm (feuille A3)
Ce travaille est une série de paysages avec une de mes techniques préférés : le lavis à l'encre de chine. Toutefois, le support présent ici, à savoir le papier de bambou, représentait une difficulté que j'ignorais. C'est un papier vraiment très fin et tout aussi fragile qui absorbe l'eau presque immédiatement. Il est donc difficile de travailler les dégradés de noir directement sur la feuille. On peut d'ailleurs voir que le premier paysage est très approximatif et le second est tout plein de maladresse. Pour le support est bien, c'était juste une contrainte. Nos dessins devaient avoir le tampon de l'établissement scolaire, et avec la finesse du papier cela aurait transpercé et atterrit sur le dessin. Finalement, même si le papier noir n'est pas un choix, cela protège les dessins et les met plus en valeur.

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Voilà la première partie j'espère que ça vous a plu...

Sur ceux rendez-vous dans la prochaine partie