Sasori X OC

1 : La veille de la rentrée

- SASO ! SASO !

J'entendis au loin mon nom, je me retournai alors et vis Deidara, mon meilleur ami. Il est toujours là pour moi et il apporte la joie de vivre. Impossible d'être déprimé avec lui.

- Qu'est qu'il y a ?

- Hey t'es prêt pour demain ? me demanda t'il en arrivant en face de moi.

- Mouais, il y a le bac cette année. La première c'est pas de la rigolade.

- Ouais c'est vrai. Mais t'inquiète on s'en sortira ! En plus on a pris les mêmes filières donc on pourra s'aider, me dit-il avec un clin d'oeil.

- Ouais c'est déjà ça, j'espère qu'on sera dans la même classe.

- J'espère aussi mais en tout cas si on est pas dans la même classe, fais toi des amis. Je sais que t'es pas trop sociable mais je serai pas tout le temps là tu sais, me dit-il en mettant sa main sur mon épaule.

- Hm, grommelai-je. Et toi ne te tourne pas toute la classe à dos cette fois.

- Mais oui t'inquiète hehe, me dit-il d'un ton niais.

Parce que oui Deidara cette année c'était fait beaucoup d'ennemis dans notre classe. Il faut savoir que Deidara est un être joyeux mais aussi très impulsif et qu'il tient aux choses très à cœur à savoir son art. Il aime bien sculpter des choses avec de l'argile pour ensuite les écraser. Il trouve ça très beau. Moi je ne suis pas trop de son avis, je trouve ça dommage qu'il les éclates mais s'il aime bien, je le laisse faire. Bref, en revenant à la raison de s'être mis la classe à dos, c'est tout simplement parce qu'un garçon très populaire s'était moqué de son art. Heureusement qu'une fille était arrivée pour empêcher que ça parte en vrille.

~ Flashback du début de l'année passée ~

- Hey toi là.

- . . .

- Oh je te parle ! 

- Qu'est que tu veux ?

- Tes sculptures sont vraiment pourries tu sais.

- De ton point de vue peut être étant donné que tu as des goûts de chiottes, on le remarque au choix de tes fréquentations.

- Répète ça pour voir ?!

- J'ai dit que tu avais des goûts de merde, t'es bouché ou quoi ? Donc je ne considère pas tes propos comme pertinents parce quelqu'un comme toi ne peut pas percevoir la vraie beauté.

- ..Tu vas voir morveux ! s'énerva son interlocuteur.

Il le prit par son pull se qui obligea Deidara à se lever.

- Arrête ça ! m'exclamai-je derrière.

Deidara était en hauteur, face à lui, ses pieds ne touchait pas par terre et il essaya de se débattre en vain. Son agresseur était un salot de notre classe, du genre beau gosse populaire entouré de plein de filles et même de mecs. Donc quand on se met un mec comme ça à dos c'est en réalité toute la classe qu'on tourne contre nous.

- Tais toi sale nabot ! me répondit l'agresseur de Deidara en me lançant un regard noir.

Il s'apprêtait à lancer un coup de poing à Deidara quand une fille passa entre les deux hommes et arrêta son poing d'une seule main.

- Qu'est. . . qui es tu toi ?!

- Tu t'en prends aux plus faibles que toi, tu es vraiment pitoyable, dit la fille d'un ton calme.

- Vous allez voir face à qui vous faites les malins, s'énerva t'il.

Il lâcha Deidara et s'apprêtait à mettre deux coups de poings à la fille qui se trouvait devant lui mais il se fit tirer en arrière ce qui permit à la fille de ne pas se prendre de coups. C'était notre professeur Jiraya qui l'avait empêché de commettre cela. Après des ripostes, Jiraya finit par emmener l'homme loin de nous.