Chapitre 28

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Peter avait vraiment le chic pour le mettre hors de lui. Le loup en lui avait pris le dessus. Il fallait qu’il parle à Amy, elle ne pouvait pas juste l’ignorer comme ça. Il devait savoir si elle allait bien. Il ne lui parlerait pas de Parrish, il ne voulait pas faire son loup possessif et jaloux, la connaissant cela la ferait fuir. Et il ne voulait pas, il voulait juste qu’elle reste ici à Beacon Hills, si il se trompait, elle s’en irait. Et sa présence valait mieux que son départ.

Devant la porte, soudain, il se rendit compte qu’il ne savait absolument pas quoi dire, sa tante était là, qu’elle excuse allait il trouvé et surtout, Amy risquait de prendre très mal sa présence alors que comme l’avait dit Peter, elle leur avait demander de partir. Il était à deux doigts de se dégonfler et de rebrousser chemin. Mais la porte s’ouvrit.

Mme Waller : Tiens ! Bonjour … Heu Derek c’est bien ça ? 

Derek : Oui. Bonjour Mme Waller. 

Mme Waller : Je ne sais pas quoi penser. A chaque fois qu’Amy rentre en pétard, vous êtes dans le coin. Je vous préviens, si votre but est de jouer avec elle, vous êtes mal tombé je suis du genre protectrice !

Derek : je voulais simplement lui parler.

Mme Waller : je ne suis pas sûre de vous laisser entrer. Je ne pense pas qu’elle ait envie de voir qui que ce soit aujourd’hui.

Derek : Très bien. Vous pouvez juste lui transmettre un message ?

Mme Waller resta de marbre devant Derek et ne répondit pas. Il prit ça pour un oui.

Derek : Dites lui juste que toute la bande organisait une petite soirée tranquille pour son anniversaire, ce serait dommage qu’elle n’y soit pas.

Sur ces mots, Derek fit demi-tour et repartit en direction de sa voiture, où Peter avait observé toute la scène et avait été déçu que ce ne soit pas Amy qui lui ait répondu.
Aprés avoir fait quelques pas Derek se retourna, la tante de la jeune lionne n’avait pas bouger d’un pouce. 

Derek : Amy n’est pas le genre de fille avec laquelle on joue, et je pense qu’elle n’a pas besoin de vous pour se protéger, elle le fait très bien toute seule.

Myriam Waller, fut heureuse d’entendre ça, mais ne le montra pas. Elle ne voulait pas se réjouir tout de suite. Elle devait être sûre de ses théories avant. Elle ferma soigneusement la porte : pas la peine que n’importe qui puisse rentrer. Elle avait deux bonnes heures avant de prendre son service, cela lui laissait largement le temps d’aller bavarder avec un vieil ami.

Quand elle passa près de la voiture de Derek, elle croisa le regard de Peter, ces deux-là n'étaient vraiment pas les pro de la discrétion. Il faudrait qu’elle pense à leur dire un jour. Elle en aurait sûrement l’occasion.

Elle gara sa voiture devant l’entrée de la clinique vétérinaire. Elle espérait qu’il n’y aurait pas trop de monde, elle voulait vraiment avoir une petite discussion avec Deaton.

Elle n’avait pas prêté attention à la Jeep garée juste à quelque place de là. Elle entra dans la clinique, une petite clochette annonçant son entrée tinta doucement. Elle patienta quelques instants.

Deaton : Une minute, je suis à vous tout de suite.

Le vétérinaire avait prononcé ces mots depuis une des salles de consultations à l’arrière de la clinique. Il était déjà avec quelqu’un, elle n'entendait pas précisément ce qu'ils se disaient, mais elle était persuadée de connaître le propriétaire de cette voix.
Elle fouillait encore dans sa mémoire quand Deaton apparut au côté de …

Mme Waller : Stiles ? 

Stiles : Bonjour Mme Waller. 

Mme Waller : Je ne savais pas que tu avais des animaux ? 

Stiles : Heu non, en fait Mr Deaton, m’aide. Pour … Heu … Un exposé. Oui voilà un exposé. Mais, je vous retourne la question, Amy ne m’avait pas dit que vous aviez des animaux.

Mme Waller : Heu si, si j’ai ... un chat. J’ai des petits soucis avec en ce moment, je venais demander des conseils à A.. Mr Deaton.

Stiles regarda tour à tour Mme Waller et Deaton. Ces deux-là se connaissaient. Il en aurait mis sa main à couper.

Stiles : Oh j’adore les chats, C’est quoi comme race exactement ? 

Mme Waller : C’est un …

Deaton : un chat de gouttière Stiles. Je pense que j’ai pu te donner tous les renseignements qu’il te fallait n’est ce pas ? Il ne me reste plus qu’à te souhaiter une bonne soirée.

Stiles : oui merci beaucoup Mr Deaton. 

Au travers de la porte vitrée de la clinique, Stiles leur jeta un dernier coup d'œil avant de partir. Il était presque sûr qu’elle n'avait pas de chat. Et si ce chat n’était autre qu’Amy ? Sa tante devait être au courant, mais Amy, elle, apparrement ne s’en doutait pas. Deaton et Mme Waller se connaissaient, il en était plus que sûr, et si Deaton en savait plus que ce qu’il n’avait dit au départ ? Et si la tante d’Amy était elle aussi une lowenmensch ? Et si elle était du côté de la meute. Il croisa soudain le regard de Deaton qui lui fit comprendre qu’il devait partir. Il devait en parler à Scott et aux autres. Si seulement il avait avec lui un loup de la meute, ils auraient pu écouter ce qu'ils se disaient.

Au moment où il pensait ça, une voiture passa au ralenti devant la clinique. Stiles courut vers elle, c’était la voiture de Mme McCall, Isaac conduisait,accompagné par Liam et Théo. Ils ne pouvaient pas mieux tomber. Isaac arrêta la voiture quand il vit Stiles courir vers eux. Celui ci ouvrit la portière passager et sortit Liam en le tirant par la manche. 

Stiles : Viens par là petit loup j’ai besoin de tes oreilles !

Il se mirent sous les fenêtres de la clinique. 

Stiles : La tante d’Amy est avec Deaton, j’ai besoin de savoir se qu’ils se disent, je suis sûr qu’ils se connaissent. 

Liam tendit l’oreille, Isaac avait conduit la voiture un peu plus loin, pour ne pas être vu de la clinique, moteur en route au cas où ils devraient repartir rapidement. Théo était resté près de la voiture et essayait d’entendre quelque chose.

Quelques minutes s’étaient écoulées quand Théo rouvrit la portière passager et remonta à l’arrière.

Théo : prépare toi à partir, il arrive.

En quelques secondes, les deux voitures avaient repris la route direction le loft.

Stiles et Liam en avaient suffisamment entendu, ils allaient devoir mettre les autres au courant.

Le mystère de Beacon HillsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant