La pluie, goûte d'eau nourricière de matière organique, quelle incroyable création menant à la vie, l'eau, recouvrant plus de la moitié du globe, une eau translucide, tombant à flot des nuages pour allait nourrir la terre et ses êtres vivants.
Mais par contre qu'elle te tombe dessus en torrent alors que tu vas à un rendez-vous pour ton entrée en temps que surveillante dans une école dites prestigieuse, franchement, c'est exagérer ! Ton tailleur est trempé, ta chemise BLANCHE est devenue transparente, ton pantalon en toile te colle aux cuisses, et tu glisses dans tes chaussures. Mais quelle merveilleuse journée n'est-ce pas !
Et dire qu'il faisait soleil il y a encore quelques minutes, mais non ! Il faut qu'il pleuve pour le seul jour où tu dois aller plus loin que l'épicerie en bas de chez-toi ! Et en plus, c'est le dernier jour du Printemps donc la pluie, il ne devrait pas y en avoir !
Génial avec tout ça, l'orage approche, le ciel devient encore plus sombre et tu peu entendre les grondements du tonnerre très proche de toi, ta valise que tu traînes est un véritable fardeau de lourdeur et ton sac que tu tiens à la main l'est tout autant, heureusement qu'il est imperméable sinon tu ne donnes pas cher de ta réserve de nourriture et ta trousse de soin personnel.Tu relèves la tête et vois toute la côte qu'il te reste à monter, tu soupires et baisses la tête pour regarder le trottoir et ne pas glisser surtout. Une branche dépassant de chez un particulier s'entrave dans tes cheveux, ruinant ton chignon déjà bien amoché et cassant l'élastique que tu avais utilisé pour le faire.
Te voilà bien tiens, tremper de la tête aux pieds, les cheveux lâchés sous une pluie torrentielle, approchant de ton futur lieu de travail. Quelle image tu vas bien pouvoir donner de toi à tes nouveaux employeurs. Mais tu continues quand même d'avancer, contre le vent et la pluie, entendant le tonnerre de plus en plus proche de toi. Et d'un coup... Le silence.
Tu regardes autour de toi, tout est sec, calme, les bâtiments qui étaient normalement là ont disparu pour beaucoup ne laissant que des ruines de béton, la végétation semble être bien vivante, et la pluie qu'un lointain souvenir.
Tu n'entends aucune voiture, pas de bruit intempestif de tondeuse ou quoi, juste, le calme et le silence le plus complet que tu n'as jamais entendu. Ton cœur s'affole, après cette constatation, et tu n'arrives pas à te calmer. Tu regarder derrière toi, mais rien, pas même l'homme que tu as croisé quelques minutes plus tôt en train de couvrir son bois pour cet hiver. Mais qu'est-ce qu'il se passe sérieusement !
Tu avances donc, sous le soleil, prudente, et vois un sérieux désastre, l'établissement où tu aurais dû faire tes débuts est complètement détruit, seul quelques murs tiennent encore debout par miracle ; de stupeur, tu en lâches ta valise qui s'écrase au sol dans un bruit métallique et lourd. Tu poses ton sac à côté de toi et ne peu pas te retenir de tomber à genoux alors que des larmes roulent sur tes joues encore trempées de pluie. Il n'y a aucun bruit, pas de cri d'enfants, pas de rire, rien, pas même le retentissement d'une cloche au loin annonçant l'heure.
Tu ne sors pas ton téléphone de ta poche, tu sais très bien ce qu'il annoncera, aucun réseau, et certainement aucune nouvelle de ta famille. Tu n'en auras plus, tu le sais parfaitement. Pourtant, tu veux croire en une seule petite chance d'entendre leur voient, alors tu le sors et composes rapidement le numéro de la première personne à qui tu penses.« Je ne suis pas disponible pour le moment, laissez un message après le bip. Enfin, vous savez comment ça marche. »
C'est ce que tu t'attends à entendre en appelant, mais rien, pas même une tonalité, rien, juste un bip long qui t'annonce la coupure net de l'appelle, que tu essayer d'établir. Alors tu lâches ton téléphone qui tombe au sol, et tu laisses couler tes larmes. Toute ta vie tu t'est battues pour avoir un avenir qui paye bien, pour rendre fière les être les plus cher que tu ai, et le jour où tu y arrive, tu te retrouve téléporter dieu sais où, ou quand, seule, sans qu'il n'y ai qui que ce soit autour de toi. Tu aperçoit même, plus loin entre deux carcasses de voiture défoncer, un corps calciner, certainement un corps adulte, et plus loin. Non, tu préfères ne pas regarder, ne pas même imaginer ce que ça pourrait bien être.
Tu as passé toutes ces années à bûcher chaque feuille de cours, à retenir le plus de choses possibles, refusant bien souvent de faire des soirées avec tes amis, d'aller fêter l'anniversaire de tes proches, tu refuser même d'aller voir ta famille et te voilà ici, dans un désert sans vie. Et tu sais qu'il n'y aura plus personne chez toi, tu sais que personne ne t'attendra nul part. Te voilà seule, dans l'apocalypse.
VOUS LISEZ
Jusqu'à la dernière minute {Cinq Hargreeves x Reader}
FanfictionTu n'as jamais voulu qu'une seule chose, vivre bien et aisément. Alors quand pour ton premier jour de travail tu découvre des décombre à la place d'un magnifique bâtiment classe et cher. Là tu peu commencer à paniquer ... Et espérer ne pas être l'un...