𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 16

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Le lendemain 14h.

J'ai passé une nuit compliquée, j'ai tout remis en question. Quand je me suis réveillé vers 9h il n'y avait que Ashley de lever et je crois que depuis ce temps on a pas bouger de la même position.

Il est assis sur la banquette de la cuisine à faire des trucs sur son ordi et moi assise à moitié dans ses bras les yeux rivés sur mon écran. Mais la vérité c'est que je cherche une solution pour aider Andy à arrêter l'héroïne.

On a passé la journée à rouler et on va aussi y passer la nuit, j'ai perdu le fil des jours alors je sais pas vraiment où on va, je sais juste qu'il nous reste 1 mois de tournée. 

Andy ne m'a pas adressé un mot de la journée, il avait l'air de mauvaise humeur et la soirée s'est déroulée dans le calme comparer à d'habitude.

Hayden : Attends. J'attrape le bras d' Andy après que tout le monde soit parti.
Andy : Quoi ?
Hayden : Il faut qu'on parle tu crois pas ?
Andy : J'ai pas franchement envie de parler.
Hayden : Qu'est-ce qui t'arrive aujourd'hui ?!
Andy : Qu'est-ce qu'il m'arrive?! Il hausse la voix beaucoup trop fort pour le bus. Après tout ce que je t'ai dit hier tout ce que tu trouves à faire c'est de passer ta journée dans les bras d'Ashley ?! Tu peux pas savoir comment tu m'as énervé ! Je ricane nerveusement.
Hayden : Tu me fais une crise de jalousie là ? Avec ton meilleur pote ?! Tu me crois comme ça ? Tu sais ce que j'ai fait toute la journée pauvre idiot ! Je chercher un moyen de te sauver de la merde qui coule dans ton sang actuellement!
Ashley : Et il se passe quoi là ?!
Andy : Elle va me rendre dingue putain ! Tu pouvais pas faire ça sans t'asseoir sur lui ?!
Hayden : Tu insinues que je devais être avec toi ? Alors que tu es marié ?!
Andy : Je suis plus marié putain ! Il commence à s'emporter.
Jinxx : On se calme les gars. Il m'éloigne de lui.
Hayden : Y a toujours une alliance à ton doigt. 
Andy : C'est ça qui te gêne ?! Attends.
Ashley : Andy, doucement. Il ouvre la fenêtre du bus et jette violemment sa bague dehors.
Andy : C'est bon la ?! Tu comprends à quel point je rigole pas ?

Ne voulant pas pleurer devant lui, je me dégage des bras de Jinxx et monte dans ma couchette. Il se rend pas compte à quel point il a changé ma vie et j'ai l'impression qu'il me reproche les sentiments qu'il a envers moi et ça, ça fait mal.

Mais j'en suis à un point où je pourrais tout lui pardonner parce qu'être un jour sans lui me serait impossible. Je me sens si faible mais si forte avec lui.

Au bout de 2h, n'entendant plus de bruit en bas, je décide de me lever et descendre. Je m'arrête quelques secondes devant la porte des chambres, hésitante, puis finit par faire coulisser la porte doucement. Je m'avance vers la couchette d'Andy qui est la dernière en bas et reste devant son rideau une bonne dizaine de secondes ne sachant pas si c'est la bonne décision ou non.

Je tire le rideau sans faire de bruit et le voit, dos à moi, torse nu avec la couverture à moitié sur lui. Je me glisse doucement derrière lui et ferme le rideau.

Toujours avec un peu d'appréhension je passe ma main sur son torse et cale mon front sur son dos.

Quelques secondes après, il attrape ma main et la sert fort contre lui. Je sourit jusqu'aux oreilles qu'il ne m'ai pas repoussé. Dans mon élan de bonne humeur je lui fait un bisous dans le dos et le sens frissonner. C'est fou comment il peut m'énerver et juste après me remplir de bonheur.

Il se tourne vers moi et replace ma main sur lui et colle nos deux fronts, on a jamais été aussi proche et pourtant j'ai l'impression de me retrouver à ma place. On est tellement proche que je sens son souffle contre ma peau et n'ose pas lever les yeux de peur de me perdre dans les siens pour de bon. Mais il en a décidé autrement.

Andy : Hayden, il chuchote, regarde moi.
Hayden : Je-
Andy : Non, non, il place sa main sur ma joue. C'est de ma faute tout ça je suis désolé j'aurais pas dû crier, j'aurais pas dû me droguer.  C'est juste que quand t'es loin de moi je perds mes moyens. Tu me rends fou. Je suis fou de toi putain. Je vois que ses yeux pétillent, ils sont sûrement humides, pas loin des larmes. Au fil des semaines j'ai appris à le connaître et je peux vous assurer que tout ce que je vois devant moi c'est un homme honnête qui essaye d'avouer ses sentiments.
Hayden : C'est rien c'est oublier. Tu sais très bien que je peux plus être sans toi Andy. Tu sais mes sentiments envers toi. Le divorce je l'ai demandé en partie pour pouvoir être libre de pouvoir t'aimer. Je n'ai jamais vu un tel sourire sur son beau visage.
Andy : J'en étais pas vraiment sûr. Il me caresse la joue.
Hayden : Ne doutez jamais de ce que je ressens pour vous monsieur Biersack. Il ricane. Il essaye de se relever pour se pencher vers moi mais se cogne la tête sur la couchette d'en haut.
Andy : Aïe putain ! On ricane doucement.
Hayden : Viens, on va dans le salon.

𝙲 𝙷 𝙰 𝙽 𝙶 𝙴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant