Unique Chapitre

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Le monde est cruel.
Enfin non, pas le monde. Les Hommes le sont. Les Hommes avec un grand H.

L'humain à peur de ce qu'il ne connaît pas.
Il a peur des gens différent.

C'est ce que je me dis chaque matin et chaque soir en me voyant dans le miroir.
Moi qui ne me sens ni Homme, ni Femme, juste moi.
À mon plus grand malheur, Mère Nature m'a donnée un corps de femme. Enfin, certes mon corps me '' plaît '' et j'en ai pas honte, mais... C'est difficile à expliquer. J'accepte mon corps, mais il n'est pas adapter à comment je me vois. C'est juste ça.

Mais de ce fait, la société, les gens, me voient comme une femme, et se fichent de ce que je pense.
Ils m'appellent toujours '' madame '', ou me désignent par '' la '' ou '' elle ''.

Seuls mes amis et camarades le comprennent. Erwin, Moblit, Nanaba, Mike.... Même les nouvelles recrues ont compris. Bien qu'ils m'appellent '' la cheffe d'escouade '', je ne peux pas leur en vouloir, sur ce coup là c'est dur de le dire autrement.

Puis il y a Livai. Livai Ackerman.
Lui, il m'a écouter.
Il est froid, paraît impassible et sans émotion.
Mais il m'a écouté.
Quand je me sentais mal.
Il m'a aider à m'assumer.
Il est toujours à mes côtés, m'acceptant comme je suis.
Je ne l'aurais jamais cru si ce n'était pas arriver.

Alors que je réfléchis, me remets en question, insulte la société, devant le miroir, je sens ses mains se glissaient dans les miennes, son torse se collait à mon dos, et sa tête se posait contre mes omoplates.

Livai : tch, à quoi penses-tu encore, quatr'yeux...

Hanji : je réfléchis, c'est tout...

Livai : laisse moi deviner. Tu t'interroge encore sur le regarde des gens. C'est ça ?

Hanji : mais no-

Livai : commence pas à me mentir, j'te connais.

Hanji : mon Lili, je finis par croire que tu deviens devin...

Je soupire. Je l'entends soupirer aussi. Et je sens ses doigts serraient les miennes.

Livai : bordel Hanji... Les autres, on s'en cogne ok ? Ils voient pas ce que tu es au fond ? Très bien, laisse les dans leurs préjugés. Tu es fort Hanji. Ne te soucie pas des autres.

Hanji : Livai...

Livai : non, laisse moi finir, tête de mule. Ils refusent accepter ce qui va contre la norme. Mais toi, tu n'es ni il, ni elle. Tu es iel. Et moi je t'aime comme ça.

Je sens un doux sourire se former sur mon visage.
Quand il veut, il sait être vraiment gentil et adorable, il sait trouver les bons mots.

Livai : et si tu ne t'aime pas et que tu n'aime pas ton corps, et ta mentalité, laisse moi....

Quand il s'arrête comme ça, c'est qu'il rougit.

Livai : laisse moi aimer tout ça à ta place.

Je me surpris à être attendri par ses mots. Wow, il peut vraiment changer du tout au tout...

Livai : aller, habille toi, j't'emmene faire un tour.

Hanji : ah euh, d'accord ?

Je m'habille donc. Un simple chemisier blanc et un pantalon marron. Puis je rejoins Livai. Il est toujours aussi beau.
Il prend ma main et sort du QG.
C'est inhabituel, je dois toujours insister pour qu'il me prenne la main d'habitude...
Il m'emmène sur le mur Rose.
On s'assoit et je lève la tête vers le ciel.
J'ai toujours aimé penser que tout nos amis et camarades morts sont devenus des étoiles et veillent sur nous.
Ça rend leur mort plus agréable en soit...
Des soldats de la garnison passent derrière nous. Ici, quand on ne sait pas le grade de quelqu'un, on dit '' monsieur '' ou '' madame ''.
Aussi c'est ainsi qu'ils nous saluent.
Livai se tourne vers eux et leur adresse un de ses regards noirs dont il a le secret.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 02, 2021 ⏰

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Moi, Hanji Zoe. Un problème ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant