Face à la mer

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Face à la mer sur cette colline. Le tourbillon du vent m'implore son pardon, comme un appel de mère nature. Les bras écartés en signe de délivrance, entre bonheur et désespoir mon cœur balance. Une impression de me retrouver confrontée à mon propre reflet alors qu'en réalité ce n'est que cet océan tant aimé. Des vagues dans le cœur il me créé, par ses mouvements, indéfiniment. Je ne peux pas détacher mon regard, de peur que mes pensées s'égards. Ma chevelure parmi les oiseaux chantant aspire à tellement. Mes rêves par cette douce mélodie muette virevolte dans mon moi intérieur, libre. Mon corps devient presque inexistant comme si mon esprit lui seul prenait vie. Clapote, mes larmes de bien être infinie, jusqu'à ses vagues sur les rochers, faiblement éclairées. Ma tempe bat si fort. Une envie de hurler, de chanter, de crier, à m'en détacher les poumons. Vivifiant, plus forte que jamais auparavant. L'oiseau prend son envol. Le vide ne me fait même plus peur, mon existence n'est peut être pas une erreur. Partout autour de moi, de haut en bat, je vois mon histoire s'écrire, il n'est plus question de fuir. Les mots prennent forme dans un langage inconnu, mais pas besoin de traducteur, je n'ai plus peur. Les colère du monde pourrait bien grondé droit dans les yeux je la regarderais. Droite et fière je fais face. Il n'est pas question d'avoir sa place ni même de faire partit de la foule, d'entrer dans le moule. Je suis unique, prête à vivre des aventures épiques. Des ondes positives m'arrivent, je vibre. Ma respiration monte en une accélération. Corps et esprit dans une harmonie parfaite. Comme une seconde naissance, en transe. Au loin un cris.

Puis tout à coup, un réveil, dans mon lit.

C.M

Recueil de poésie : Souffle de vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant