- Tiens, me dit Elisa, une amie, en me tendant une bière.
- Merci, répondis je, en prenant une longue gorgée.
- Et bien, t'avais soif dis donc!
- Tu peux pas savoir à qu'elle point! dis je, un sourire en coin.
- Tu rentre à quel heure?
- Tu sais bien que je n'ai jamais d'heure, et j'en aurais jamais, Eli'!
- C'est vrai, répondit elle, en gloussant.
Elle était déjà bourrée alors qu'il n'était même pas 22h, un vrai boulet, celle là! J'étais à une fête qu'organisai un pote à Eli', un mec d'une vingtaine d'année. J'en savais très peu sur lui, et ça valais mieux, je n'avais pas envie de le connaitre. A vrai dire, à part Eli', je n'avais pas beaucoup d'amis, voir pas du tout. Je ne suis pas vraiment très sociable, même assez agressive avec les inconnus! Mais, pour Eli', et pour le plaisir de se bourrer la geule, j'avais accepté de venir "m'éclater", en reprenant les mots de ma chère et tendre amie, complètement bourrée.
Les enceintes qui étaient près de nous, crachaient un morceau d'Arctic Monkeys, un groupe grunge. La plupart des gens se trouvant à cette fête était plus âgées que nous. La moyenne tournait autour d'une vingtaine d'années, alors que nous n'en avions que 16. Eli' à toujours été attirée par les plus vieux. Quand à moi, gentille comme j'étais, je n'avais jamais eu de petit ami.
Je m'apprêtais à aller chercher une autre bière et à proposer la même chose à Eli', quand je remarqua qu'elle s'était casser pendant que j'observais la foule. Je soupirais, elle était surement parti retrouver son Don Juan, au jean déchiré. Je fendis la foule, et passant devant une poubelle, jeta ma canette vide. Arrivée devant le bar, je repris une bière et partis retrouvée Eli' dans la foule. Comme je l'avais si bien deviné, elle était avec son mec, et l'embrassai à pleine bouche. Je décida de rester au bar, espérant pouvoir me bourré la gueule suffisamment pour oublier la langue de Eli' explorant de méthode approfondi les amygdales de son Don Juan. J'étais donc en train d'essayer de zapper Eli', quand un mec, brun, les cheveux en bataille, arriva en courant dans la salle, et cria :
- La police est la! Faut dégagez, dépêchez vous!
Je descendis de mon tabouret trop vite et trébucha. Malgré n'avoir bu que deux bières, j'étais un peu pompette. Je ne supportais définitivement pas l'alcool! J'essayais de sortir de la pièce, mais tout le monde poussais et c'était assez difficile de sortir. Si tout le monde, paniquais ce n'était pas juste parce que les voisins avaient appelés pour tapage nocturne et que la police était là, non, c'était parce que, comme dans presque toutes les fêtes de plus de 17 ans, des substances illicites tournaient parmi les invités, et que la plupart en avaient déjà dans le sang. Pour faire court, la plupart des personnes se trouvant dans la pièce quelques instant plus tôt avaient tiré sur un joint. Finalement, je réussie à me dépêtrer de cette masse de personnes serrées les unes contre les autres et respira l'air pur de la nuit. Je chercha des yeux Eli', mais ne la vis nul part. Je tenta de courir, mais fut vite freiner part le fait que mes jambes ne me tenais pas assez pour que je puisse le faire. Au loin, je vis le pote d'amygdales d'Eli' se faire embarquer par un policier. Ce fut la seconde d'inattention de trop. Je sentis une poigne forte me prendre par le bras et j'eus le temps de voir un homme, un policier, me pousser dans une voiture de police. Sans le vouloir, je m'étais arrêtée près d'une voiture de police. Une voiture de police. Mais bordel, Mia, à quoi tu pensais, putain! Me reprochais je intérieurement. Le policier s'assit à la place du conducteur et démarra le moteur.
Pendant le trajet, je compris que je n'étais pas seule dans l'habitacle. Un mec d'environ 18 ans, et une fille de mon âge se trouvais dans l'auto. Je sentis le moteur se taire. Le policier nous ouvrit et lui, ainsi que deux de ses collègues nous sortirent avec force de la voiture de patrouille. J'eus à peine le temps de protester que j'étais déjà en cellule, avec mes compagnons d'auto. Mes grands-parents allaient me tuer, et je serais surement punie, mais je savais aussi que je n'obéirais pas à leur punitions, donc, au fond, je ne craignais rien, ou seulement les éclats de voix de ma grand-mère.
Une dizaine de minutes plus tard, ma grand-mère suivi de mon grand- père arrivèrent, furibonds. Ma grand-mère paya la caution pour me laisser sortir, même si je n'avais rien fais à part avoir quelques grammes d'alcool dans le sang, et attendit que l'on soit chez eux pour me crier dessus.
- Te rends tu compte de se que tu nous fait endurer, Mia? Tu est immature, irresponsable, tu est mineure et tu boit, tu va à une fête sans nous prévenir, avec en plus une jeune fille que nous ne connaissons pas, et ça fait la troisième fois en deux mois que nous te récupérons au poste de police pour des raisons qui entache ton statut!
- Votre statut.
- Je te demande pardon? me demanda ma grand-mère, un sourcil levé.
- J'ai dis "votre statut", vous ne pensez pas au mien, vous pensez seulement au votre en disant cela. Je m'en fiche de mon "statut", à quoi ça va me servir? Et cette jeune fille, vous l'a connaissez, c'est mon amie, mais vous vous en foutez tellement de moi, que vous ne prenez même pas le temps de connaitre mes amis. Vous êtes imbus de vous mêmes et vous ne le voyez même pas, c'est pathétique.
- Monte dans ta chambre tout de suite! cria ma grand-mère, le visage rouge de colère.
- Mais oui, c'est ça, "monte dans ta chambre", c'est sur que c'est tellement plus simple de me dire ça que de regarder la vérité en face. Vous êtes des vieux cons, voilà ce qu'il se passe. Même pas capable de reconnaitre sa personnalité. J'ai pitié de vous, crachais je, les yeux rempli de colère et de haine envers les geniteurs de ma mère.
La gifle, retentissante, me coupa le souffle. Je relevai la tête lentement, et regarda mon grand-père, qui avait osé me frappé. Un rictus plein de haine, vain se figer sur mes lèvre et je planta mes yeux dans ceux de mon grand-père, deux orbites froides et dénué de sentiments.
- Tu a osé? murmurais-je, plus pour moi-même que pour lui. Tu a osé, répétais je plus fort.
- Monte dans ta chambre, ta grand-mère et moi-même devons prendre une décision.
- Vous n'êtes plus mes grands-parents, vous n'êtes plus ceux que j'ai crus connaitre pendant mon enfance, lançais je d'une voix empli de haine, même si au fond de moi, je tremblais.
- Malheureusement si, nous sommes encore des grands-parents, jeune fille. Maintenant, fais ce que je t'ai demandé, monte dans ta chambre.
C'est à ce moment là, que je sus que je ne pouvais plus revenir en arrière. J'étais aller trop loin et je ne me rendais compte que trop tard. J'avais perdu la bataille et je ne savais même pas quel serait ma sentence. Je savais seulement que mes bourreaux ne seraient pas tendre.
Je monta lentement les escaliers et partis dans ma chambre, le cœur brisé, la joue brulante et les mains tremblantes.
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Alors, qu'en avez vous pensez? N'hésitez pas à me dire tout ça dans les commentaires, et à votez, ça me ferait super plaisir!
Je posterais la suite dans 2 jours,
bisous,
M.
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unstable girl - matthew espinosa.
Fiksi PenggemarMia Durand. Un nom et un prénom, dépourvu de classe, purement français. Cheveux châtains clairs, yeux de couleur verts, physique normal, seize ans, tatouage en forme de lune au creux du poignet. Particularité? Adore le danger, repousse toujours ses...