Moja miłości | PLK [en pause]

Chapitre 57

NDA : je suis désolée de fêter les 100k de lecture avec un tel chapitre... merci énormément d'être autant à suivre Polak et Axelle, ça me va droit au cœur.
merci encore, j'vous nem <33
(désolée, à toutes les personnes qui ont laissé des commentaires sur le dernier chapitre de ne pas vous avoir répondu, je voulais pas vous spoil d'une quelconque manière, mais ça me fait chaud au cœur de voir autant de monde impliqué dans ma fiction ♡)

23h54        21/04/20
point de vue d'Axelle

Je me baladais sur un site de fringues pour passer le temps, et s'étais surprise que je voyais une notification annonçant que Math' était en live sur instagram. Sérieusement ? Donc le mec faisait le mort pendant trois jours, mais il était en live ? Je ne demandais pas la lune, juste un signe de vie au moins, mais même ça il n'était pas capable de le faire, j'avais l'impression.

Je me mettais à regarder le live, et souriais en voyant sa bouille, j'avais presque envie de pleurer en entendant sa voix qui me paraissait si lointaine. Il me manquait, ses mots doux, ses bisous, ses caresses, tout me manquait. Mais c'était surtout son comportement d'avant qui me manquait le plus. C'était bizarre à dire, mais je ne le reconnaissais plus, il était devenu hégire, matrixé par son travail, odieux, et parfois même blessant et méchant. Tout ça parce qu'il voulait impérativement sortir un album avant la rentrée scolaire, et que la pression sur ses épaules le stressait, ce qui, par conséquent, le mettait sur la défensive avec son entourage.

Je soufflais en remarquant qu'il avait coupé le live. J'allais dans notre conversation iMessage, mais toujours pas de nouvelle, mais mes messages étaient pourtant bien lus. J'hésitais un long moment avant de lui envoyer un nouveau message, lui disant qu'il pouvait m'appeler dans la soirée, si il en avait envie.

Je quittais ma chambre pour aller dans la salle de bain et prenais une douche. L'eau chaude s'abattait sur mon corps et pour la première fois depuis mon arrivée ici je me sentais seule, terriblement seule. Un frisson parcourait mon corps, en même temps que mes yeux se gorgèrent d'eau. Cette situation allait m'achever. Je laissais mes larmes rouler sur mes joues et m'asseyais en tailleur dans la baignoire pour ne pas glisser. J'encerclais mes genoux de mes bras et pleurais de plus en plus fort. Je voulais juste partir d'ici, ne plus jamais revenir, ne rien dire à personne et retourner au Canada. J'étais égoïste, sans doute, mais l'air de Clamart m'asphyxiait autant qu'il m'avait redonné espoir en arrivant ici. Si j'étais devenue un poids pour mon copain, qu'il ne voulait, entre autres, plus de moi ou en tout cas qu'il n'arrivait pas à se libérer deux minutes pour m'envoyer un texto, je n'avais plus rien à faire ici.

Comme si il avait lu dans mes pensées, mon téléphone vibrait, signe que j'avais reçu un nouveau message, de sa part.

De Math'❣️ à Moi :
Je bosse, laisse moi.