Chapitre 24

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Juzo tenait toujours ta main dans la sienne, avait toujours son regard planté dans le tiens. Tu affrontais son regard sans paraître gênée ni mal à l'aise

-Pourquoi le regard que je te porte t'affecte tant ?

-Tu te trompes c'est juste que je n'ai pas envie que la personne qui vit avec moi ait peur de moi 

-Je n'ai pas peur de toi mais c'est juste que ce que tu fais est suspect, dit-moi ce que tu fais de tes soiréées s'il te plait 

Juzo te reagard droit dans les yeux de manière très intense dans d'autres situations tu te serais effondrée mais tu étais trop inquiète pour t'évanouir. Juzo te cachait quelque chose de sûrement horrible et tu ne sais pas ce que sais de plus tu avais l'impression d'avoir une autre personne à cîoté de toi.

Tu aimais beaucoup Juzo et pour toi il est la seule personne en qui tu as confiance alors le voir te cachais des choses te donner l'impression qu'il n'avait absolument pas confiance en toi 

-Bon très bien je vais te le dire mais pas ici attendons d'être à la maison 

-Tu n'as pas intérêt à me mentir 

...

Vous étiez tous les deux rentrés à la maison et tu n'avais qu'une hâte qu'il t'avoue ce qu'il fait réellement de ses soirées, tu n'en pouvais plus d'attendre à Juzo prenait tout son temps pour se changer alors que toi tu as été plus vite que l'éclair.

Il faisait tout pour t'énerver décidément...

Au bout de quelques minutes il arriva dans le salon et toi tu te releva les bras croisés attendant qu'il te dise la vérité, tu bouillonais d'impatience

-Pour mieux t'expliquer il faudrait que tu m'accompagnes

-Pourquoi tu ne pourrais pas m'expliquer ici

-Ce serait trop compliqué et tu me poserais un tas de question alors viens avec moi, tu comprendras mieux

Juzo te pris par la main et vous sortirent de la maison rapidement, tu avais tellement hâte de savoir la raison de ses absences nocturne. Tu vivais avec Juzo depuis plusieurs mois, tu trouvais donc ça normal de savoir un minimum sur sa vie, aussi sombre soit-il

Dans la voiture tu étais terriblement impatiente de savoir, tu faisais craquer tes doigts tellement tu étais stressée. Juzo qui lui ne supportait pas ce genre de bruit enleva une main du volan et la posa sur les tienne pour t'arrêter

-Si tu veux on peut faire demi-tour

-Nan 

-Alors arrête de craquer tes doigts ça me stress encore plus 

-Ca te stress me dit pas que t'es sérieux, et puis moi ça me destresse

-Pourquoi tu stress ? 

-J stress parce que j'ai peur de tomber sur quelque chose d'effroyable 

-J te l'ai dit on peut faire demi-tour et puis il se fait tard il est presque minuit 

-Non ce serait lâche de ma part après tout ce que j'ai fais pour que tu me montre. Si on retourne à la maison je m'en voudrais toute ma vie

-T'es plus tenace que je pensais

Tu vis sur le visage de Juzo un petit sourire se dessiner, ce n'était pas dans tes habitudes de renoncer au si près du but. Surtout aprs ce que tu as fais pour en arriver là, que ce soit maintenant ou dans le passé. La vie de Juzo t'intéressais tellement, c'est limite si tu accordais du temps pour les autres en même temps il avait pris une place tellement importante dans ta vie que limite tu ne te voyais pas sans lui

...

Arrivés sur les lieux, tu sentis des frissons te parcourirent le corps, l'endroit était angoissant et opressant mais le plus flippant c'est qu'il n'y avait pas de lumière, pas de bruit, enfin si il y avait un seul lampadaire mais bon autant dire qu'il ne servait à rien. La seule chose que tu entendait c'était des petits bruits de cliquetis qui te donnèrent la chaire de poule

Tu te demandais vraiment ce que Juzo pouvait foutre dans un endroit pareil au beau milieu de la nuit et dans un endroit aussi peu éclairé pour ne pas dire non éclairé

-Viens suis-moi

Dans un geste rapide mais surtout pour ta survie tu lui choppa un bout de sa veste, tu sentis d'ailleurs qu'il se retourna sûrement pour savoir ce que tu faisais mais ne disa rien. Il pris simplement ton bras et te ramena vers lui

Vous étiez entrain de marcher et tu commenças à faire travailler ton ouïe, comme tu ne voyais rien il fallait bien que entende quelque chose en dehors des cliquetis angoissant. En t'approchant de plus en plus tu entendit des gouttes tomber au sol et quelques grincements de porte de quoi faire peur à n'importe qui mais toi tu n'avais pas si peur que ça, sûrement parce qu'il était avec toi

Vous continuâtes votre chemin et d'un coup des lumières s'allumèrent et tout était plus clair, les murs étaient noirs avec des traces, des griffures, tu pouvais également voir qu'il y avait des fissures sûrement dû aux coups donnés vu qu'il y en a pleins

En plus de l'ouie et la vue que tu faisais travailler, tu faisais également travailler ton odorat et une forte odeur de sang se fit sentir, c'était juste nauséabond et écoeurant, le malaise te guetter

-C'est bon on est presque arrivés on va prendre l'ascenseur, à partir de cet instant on ne pourra plus faire machine arrière donc je te le redemande t'es vraiment prête T/N ? 

-Arrête de me poser cette question je suis plus que prête même si l'odeur de sang me répugne de plus en plus 

Juzo te regardait d'un air bizarre son regard était ni méchant hautain, mais plutôt inquiet et triste. Pourquoi faisait-il cette tête ? Mais bon pas le temps pour les questions 

Une fois descendu bien bas comme tu l'avais sentis les portes de la boite métallique s'ouvrirent et ça n'avait rien à voir avec le dessus. Les lumières blanches te faisait penser à un hôpital, les murs avaient une couleur sobre dénués de décoration, vous traversâtes le couloir et ton coeur allait exploser tu pouvais plus supporter il fallait que tu saches

Juzo te devança et posa ses mains sur les deux portes tu voulais lui crier dessus pour qui les ouvre mais tu restas sans bouger, tes sourcils étaient froncés et ta patience avait depassé sa limite. D'un coup Suzuya les ouvrit et là l'odeur de sang qui tu avais asentis juste avant s'était intensifiée

Tu vis avec étonnement et stupeur le lieu il y avait une grande lumière tout en haut, le sol était un damier tu avais l'impression d'être sur un jeu d'échec, des tâches de sang fraiches et séchées étaient sur le sol et bien-sûr tu pouvai voir de manière très floue des bareaux. Tu t'avança donc doucement et vis une petite ombre, tu te rapprocha encore et encore et une main à la couleur bizarre se positionna à quelques centimètres de ton visage.

Tu hurlas de peur avant de tomber sur le sol, tu pouvais enfin voir le visage de celui qui t'avais fais peur et c'était horrible à voir, des plaies ouvertes, il lui manquait aussi une jambes son regard était aussi effrayant 

-C'est un des prisonniers, dit Juzo en t'aidant à te relever

-Des prisonniers de quoi ? Ce sont des goules ? 

Juzo te fixait droit dans les yeux, il était triste et inquiet ? Ou alors il ne voulait pas que tu découvres son secret ? Tu ne savais pas mais une chose est sûre tu ne voulais pas réfléchir surtout dans l'état dans le quel ton pauvre cerveau était

-Plus ou moins il y a des goules mais également des êtres humains, en fait ce sont des condamnés à mort 

-Qu'est que vous leur faites ? Demandas-tu effrayée

Qu'est-ce qui t'as pris de venir ici ?

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Chapitre 24 !

Juzo x reader: La torture c'est mieux à deux (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant