28: Speedy Gonzales le retour

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___Bonjour monsieur.

___J'imagine que tu es là pour la même raison que d'habitude...?

J'allais répondre mais fis couper par la porte qui venait de s'ouvrir juste derrière moi. Livaï rentra précipitamment avant de refermer derrière lui.

Je décidai de l'ignorer puis reportai mon attention sur le proviseur.

___Bon... J'imagine que je vais être mise à pied ?

___N'en venons pas jusque là, prit la parole mon professeur.

___Pourtant, vous êtes celui qui l'envoyez ici. Continua monsieur Smith légèrement étonné de le voir arriver pour prendre ma défense.

___Je sais, j'avoue y être allé un peu fort... Veuillez s'il vous plaît oublier...

Il se courba devant lui.

___Bon, on peut tous faire des erreurs... Mais veillez à ne pas les reproduire à l'avenir.

___Bien, merci de votre compréhension.

Il me prit par le bras puis nous fis sortir de la pièce.

A peine sortit, il nous entraîna un peu plus loin pour me plaquer finalement contre le mur.

Pauvre de mon dos.

___Je peux savoir ce qu'il t'arrive ?! Me demanda-t-il d'un ton entre l'agressivité et l'inquiétude, ce qui me perturba plus qu'autre-chose.

___Je te retourne la question monsieur je renvois pour des retards.

Il détourna lentement sa tête. Mais je décidai de ne pas le laisser se voiler la face, une nouvelle fois.

___Eh ! Réponds-moi ! Je le pris par la mâchoire pour le forcer à me regarder dans les yeux.

Son regard orageux se planta instantanément dans le miens. Il était aussi surpris que moi par la proximité que je venais de créer par accident entre nous deux.

Je ne quittai pas ses iris, je refusai totalement de me laisser faire cette fois.

___Tu m'as dis toi même que tu ne voulais pas de mon aide.

Je me mis à rire d'énervement.

___Et tu trouve pas avoir été un peu beaucoup dans l'excès non ?

___J'ai été trop loin.

___Ouais sans blague ?

Je le repoussai finalement avant de repartir vers la classe.

___Eh ! Deux secondes, j'ai répondu à ta question, à toi maintenant.

___Mon père est mort dans la nuit, je suis sur les nerfs, je suis fatiguée et j'ai envie de tout casser, ça te va ?

J'allai reprendre ma marche vers la classe, mais il me tira vers lui pour me prendre dans ses bras.

Apres quelques secondes sans vraiment bouger, de décidai de mettre fin à notre proximité sans lui adresser un regard puis retournai dans ma salle de classe.

Je n'étais définitivement pas d'humeur à lui pardonner.

Lorsque je refis mon entrée dans la salle, tous les regards se posèrent sur moi.

Je vis Eren au fond, le poing près à partir dans la tête de Simon qu'il tenait par le col.

Sachant que le prof était à quelques pas de moi, je me précipitai vers lui et lui fis lâcher sa prise. Bien qu'en temps normal j'aurais été celle qui l'encouragerait, là je décidai que ce n'était vraiment pas le moment.

PROFESSOR ACKERMANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant