Quand Akaashi est appelé pour remplacer un collègue malade, il ne se doutait pas que cette interview gacherait tout ses efforts, pour l'oublier...
C'était terminé entre eux. Mais il semblerait que le coeur de l'ancien passeur emprunte à nouveau un...
Depuis le match, deux jours passèrent, auxquels Bokuto fut preuve de petits rapprochement tout mignon, qui gagnaient à chaque fois du terrain (sans mauvais jeu de mot) dans le cœur de son rédacteur. Par exemple hier soir, alors que Keiji était à fond dans son article trois heures après que tout le chalet ait éteint les feux, l'As des Blacks, en haut dans la mezzanine, avait envoyé un mail au brun qui disait :
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Akaashi avait trouvé cela adorable et touchant de sa part, bien que cela ne l'avait pas vraiment étonné. Toutefois, ce courriel eut quand même raison de remplacer le visage tiré de concentration de Keiji, en une bouille plus attendrie.
C'était des petites attentions.
Un message par-ci, une question par-là et un petit sourire complice en bonus. Pas grand chose en soi ; mais assez d'égard pour que Keiji se laisse charmer au fil de ces dernières. La veille – et Keiji sentait que cela allait durer toute la session –, Bokuto s'était levé plus tôt qu'il ne le devait et lui avait préparé le petit déjeuner. Un café avec une touche de lait, une tartine beurre demi-sel avec confiture de fraise et pour finir un sourire magnifique – auquel le rédacteur en aurait redemandé – pour accompagner le tout. Aujourd'hui, Kotaro avait apporté à ce menu, un baiser au coin de la bouche de son ex, le rendant aussi rouge que la confiture. Comment avait-il pu (sur)vivre sept mois sans lui ? Keiji ne voulait pas qu'il cesse, adorait être de nouveau le centre de ses attentions, la cause de ses expressions joyeuse ou triste.
― La chance, purée ! Si jamais Hajime me prépare des petits déjeuners au lit, je retombe amoureux, y'a pas de doute ! S'extasia Oikawa, qui découvrit la raison de l'absence de son petit Keiji à table avec les autres, alors que Akaashi et lui étaient en train de marcher vers le G1.
― J'avoue que ça me touche.
― Tu m'étonnes ! On croirait pas comme ça, mais un petit déjeuner, ça vaut mille points, y'a pas mieux. En plus, tu démarres bien ta journée avec ça. Ça, et le Morning sex, bien sûr !
Les deux amis ricanèrent en arrivant dans la salle de volley. Ici, quelques équipes étaient réunies pour diverses raisons, et celle de l'équipe nipponne était une petite session de prévention des blessures. Akaashi parcourut la petite foule, cherchant l'ambre de son hibou. Son visage se fendit d'un sourire enthousiaste, au moment où leurs pupilles se captèrent. Bokuto discutait, cela dit, le rédacteur constata – avec une pointe de moquerie – que le volleyeur n'était plus vraiment concentré sur la conversation. Keiji en profita pour lui articuler un : "Merci, encore." dont le gris y répondit, de la même manière : "Avec plaisir." Le ventre de Akaashi fut attaqué par une myriade de papillons, rien qu'avec cet échange inaudible, seulement parce que la frimousse de Bokuto rayonnait de tendresse pour lui, rien que pour lui.
