chapter 002.

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7:32am.

Ma nuit ne fut pas une des plus agréables, j'avais passée ma nuit à me tourmentée au sujet de ma punition. Je savais que j'étais aller trop loin, mais je ne m'en voulais pas plus que ça. J'en était presque fière à vrai dire. Mais j'avais aussi vraiment peur de ce qui allait s'ensuivre..                                                  En bas, dans le salon, j'entendis mon grand père, qui était au téléphone. C'était bizarre, il ne téléphonait jamais le matin, et ne recevait encore moins d'appels!  Discrètement, je descendis de mon lit, et franchis la porte de ma chambre, qui donnait sur les escaliers qui accédaient au salon, sans faire de bruit. Je m'accroupis près de la rambarde et tendis l'oreille.

- Oui, c'est bien cela.. Un billet d'avion, classe moyenne, au nom de Mia Durand. Non, c'est un aller simple. Merci, au revoir.

Attendez.. un billet d'avion? Mais où m'envoyaient ils? Mon grand père, raccrocha puis composa un autre numéro.

- Allo? Ici, Mr Durand, j'ai appeler hier pour inscrire ma petite-fille, Mia Durand. Oui, c'est exact, je voulais juste m'assurer que tout était près. Merci encore, à bientôt.

La boule au ventre, je retourna dans ma chambre et m'affala sur mon lit. J'étais terrifiée.. Beaucoup plus que cette nuit. Je m'étais préparée a tout, sauf à .. sa. Et encore, je ne connaissais pas toute ma "punition". Toujours le ventre noué, je m'habilla et descendis dans la cuisine, où se trouvaient mes bourreaux. Je m'assis au bout du plan de travail où j'avais l'habitude de manger et commença à manger mes céréales. J'entendis mon grand père s'éclaircir la voix et déclaré :

- Mia, nous avons pris une décision.. , commença t'il. Nous allons te dépayser.

Je releva lentement la tête, une lueur d'incompréhension flottant dans mes yeux.

- Nous t'envoyons en Californie, à Los Angeles. Une très bonne école privé t'y attend, c'est un enseignement générale. Tu y restera pour une durée indéterminée, jusqu'a ce que nous soyons sur que tu ne récidivera jamais plus. Tout est déjà réglé, tu pars demain matin, à 4h30. Vu ton très bon niveau d'anglais, tu n'aura aucun souci là bas. 

J'étais sidérée. Moi qui croyais qu'ils m'envoyaient juste à l'autre bout de la France. Je n'aurais jamais imaginé partir à l'autre bout de l'océan atlantique. 

- Le souci, c'est que je ne partirai pas. Toute ma vie est ici. Mes amis, mon école, mes repères. Je ne partirai pas à l'autre bout du monde pour quelques conneries.

- Ce n'est pas discutable. , me coupa ma grand-mère.

Le ton qu'elle avait employée ne laissait place à aucune réplique, et je voyais dans son regard que ce que je dirais ne changerai rien. D'un certain coté, je l'avais bien mérité. Mais je les trouvais dur..

- Quand tu sera là bas, tu nous fera le plaisir de bien te tenir, de ne pas nuir à notre réputation, et d'obtenir de bonnes notes. En ce qui concerne les périodes de vacances, tu séjournera chez une amie de tes parents. Elle est très aimable, et tu te tiendra bien, est ce claire?

Mon silence était plus qu'éloquent. J'étais tout simplement abasourdie. Lentement, je me levai et dis : 

- Laisser moi la journée pour dire adieu à tout le monde.

Et sur cette phrase, je pris mon manteau et sortis dehors. Je marchai jusque chez Eli'. Je toquai et elle m'ouvris. Sans un mot, ni bonjour, je m'effondra en pleurs dans ses bras.

- Eh, qu'est ce qu'il se passe, Mia? s'inquiéta t'elle.

- Je.. Je.. pa..pars.., réussis je à articuler entre deux sanglots.

N'y comprenant rien, elle me fit entrer, et nous nous installâmes dans le salon. Elle me tendit une boite de mouchoirs, que j'acceptais, et je la remercia d'un maigre sourire.

- Raconte moi, me dit elle d'une voix douce.

Je lui dit tout. De la dispute jusqu'a ce matin. Elle savait que c'était dur pour moi, et ce montra compatissante et se comporta en amie formidable. Elle était aussi triste que moi, la pauvre. Mais je savais qu'elle s'en remettrait, elle était plus forte que ça.                                                                                Je partis de chez elle deux heures plus tard. Elle me serra une dernière fois dans ses bras et me murmura un maigre "adieu", que je me contentai d'accepté avec sourire. 

Je marchais toute la journée, dans la ville, au alentour.. J'avais le corps vide et l'esprit assailli de milliers de questions. A la fin, j'étais exténuée, physiquement et mentalement. 

Je rentrais à la maison, après l'heure du diner, ce qui déplut à mes grands-parents, mais je m'en fichais, je ne les écoutais déjà plus. Je montai dans ma chambre, le moral à zéro. Je pris ma valise et commença à ranger le contenu de ma garde-robe dans celle ci. Une deuxième dut nécessaire. 

il était près de 23h quand je me coucha enfin, l'esprit toujours préoccupé. Je poussa un dernier soupire et m'endormis.

3h00am.

Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing. 

Je fis taire mon réveil aussi vite que je le pus et regarda mon réveil. Je hais me lever tôt. Le moral toujours aussi bas, je m'extirpais de mon lit et enfila un legging ainsi qu'un sweater noir tout simple, je voulais être à l'aise dans l'avion. Je mis mes baskets, des new balance bordeaux. D'un pas lourd, je descendis manger un trucs avant de partir. Mes grands-parents ne s'étaient même pas donné la peine de se réveiller pour me dire au revoir. Ils s'étaient juste contentés de me laisser une enveloppe avec environ 500 euros dedans et une carte bancaire à mon nom. L'argent sert parfois à quelque chose, me dis-je intérieurement, de façon ironique. Vers 4h00am, j'entendis le taxi arriver. Je pris mes valises, mon sac à dos avec mon iPhone, mon casque et un livre dedans, puis monta dans celui-ci sans un regard pour la maison dans laquelle j'avais vécu près de 10 ans.

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Voila le deuxième chapiiiitre ;) Dites moi ce que vous en avez pensez en commentaires! 

Bisous, 

M.

unstable girl - matthew espinosa.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant