𝗪𝗵𝗮𝘁 𝗶𝘀 𝘄𝗿𝗼𝗻𝗴 𝘄𝗶𝘁𝗵 𝗹𝗼𝘃𝗲 ?

L'annonce

Un bruit fort parcourut jusqu'à mes oreilles, la sonnerie de téléphone.
Je roulais dans mon lit en direction de ma table de chevet pour enfin eteindre l'alarme, grognant à ce soudain réveil, qui était très loin d'être agréable.
Mon appareil affichait 6h30, l'heure où je me réveillais en période de cour, le bus venait toujours tôt le matin et nous déposait tôt donc j'arrivais rarement en retard même si des moments il faut avouer que j'aurais drôlement bien aimé l'être.
Mon corps décida enfin de se lever, difficilement mais c'était un exploi me connaissant après m'être lever, je me dirigea en furie dans ma salle de bain, habits en main, plus une seconde à perdre, je n'avais pas envie de rater mon bus pour une fois.
Pourquoi cette soudaine envie d'aller en cour ? Je ne sais pas vraiment... Un pic d'énergie ? Je sentais drôlement bien cette journée ?
Une fois mes dents brossées, mon visage lavé, et toute habillé je partas aussi vite que je me suis réveillé, il était 7h00.

Après 10 mins de trajet et 10 mins d'attente pour mon bus, je fus enfin dans celui ci, écoutant telepatia de Kali Uchis quand soudainement la musique se coupa un léger instant, laissant place à une notification plus précisément un message.

Message de Ma meilleure amie : hey je peux te parler ?

Pour être honnête, j'eus un frison qui me parcouru le corps entier, ma meilleure amie du nom de Maki, Maki zenin, une très jolie femme ayant les cheveux très sombres, lunettes rondes et sont style était très simple mais cela embellissait son visage.
Elle n'avait pas bonne réputation dans le collège à cause de sa sœur jumelle, Mei, que je ne supportais pas de voir et c'était réciproque on dirait.
Revenons à nos moutons, Maki n'était pas quelqu'un qui était souvent sur son téléphone souvent à cause de son clan et de ses entraînements intensifs dont je ne comprenais pas l'utilité et ce genre de message n'était pas du vent.
Avait elle mal ? Sa sœur l'avait frappée ? Humiliée ? Ou rabaissée ? Elle le faisait souvent mais Maki gardait son sang froid, son air sérieux et durci, ne ripostant pas, elle savait sûrement que peut importe ce qu'elle faisait cela pouvait se retourner contre elle.
Je lui répondis asses vite, inquiète de ce qu'elle pouvait me dire.

Moi : Bien sur, tu peux tout me dire, je suis là pour toi après tout.

Elle me répondit aussi tôt : Ne t'inquiète pas, ma sœur n'est pas dans l'histoire si c'est ce que tu veux savoir, vient me voir à la recrée de l'après midi et vient seule s'il te plaît.

J'avoue que ce message me surprit encore plus que le précédent.
Contrairement à elle, j'avais pas mal d'ami, j'étais même dans deux groupes d'amis différents pour dire !
Pour être honnête... Maki n'était pas quelqu'un de très sociable, mais elle était très gentille malgré son humour sarcastique.
Je ne comprenais donc pas vraiment pour sa sœur s'archarnait autant sur elle ou pourquoi aucune personne de mes groupes d'amis ne venait réellement la voir.
Maki ne méritait pas ça.
Elle méritait mieux.

J'apercus au loin le collège, je m'empressa de lui répondre avant de sortir du bus et de la rejoindre ce soir.

Moi : d'accord, je viendrais seule, promis, soit sans craintes.

Le message enfin envoyé, je me leva de mon siège et descendis du bus.
Mais une chose me resta à l'esprit pourquoi tenait elle à ce point à être seule avec moi ? J'avais fait quelque chose de mal peut être ? En avait elle marre de moi ? Je ne savais pas et j'avoue que cela commençait à me tourmenter un peu au début, mais je décida très vite de ne pas me laisser abattre pour si peu, malgré la boule qui grandissait petit à petit au fur et à mesure du temps qui passait.

Les heures du matins passèrent assez vite étrangement, je n'avais que trois cours que j'aimais beaucoup : Anglais, Art plastique et svt, j'étais supposé avoir maths aussi mais elle était marqué absente.
J'étais assez dégouté de commencer à 9h mais plutôt contente de commencer par anglais au final !
Je suis aussi assez vite parti rejoindre mes amis de classe pour manger.

Enfin à tous les quatre à table, on parlait de tout et de rien, s'en était plutôt amusant.
Jusqu'à qu'on évoqua une personne : Maki.
Ce fut la personne devant moi qui évoqua le sujet, elle s'appelait Ayumi.

Vous saviez que la meuf dans notre classe Maki avait déjà été avec une autre meuf de la classe et qu'elle est encore en kiff sur une autre personne de la classe ? Bon sang, j'espère que c'est pas moi ! Dit elle avec un ton hauntin

Une personne répondit :
Putain moi aussi ! Imaginez, elle kiff ça propre sœur ! Bwahaha !

Tout le monde riait à table, mais pourquoi ? En quoi cela était un crime d'aimer une autre femme ? Et surtout pourquoi Maki ne m'en avait jamais parlé avait elle honte ? Est cela pourquoi tout le monde l'a hait ainsi ?
Le ventre noué, je partis vite de la table après avoir fini de manger.

Enfin sorti, après avoir rangé mon plateau, j'airais dans la cour, ensuite je rentra à l'intérieur pour aller jusqu'aux casiers.
D'ailleurs, je n'avais pas croisé Maki, j'espère qu'elle va bien, tout ça m'inquiète beaucoup.
Après avoir prit mon sac, je me suis mise en route sans attendre mes "amis", je m'attendais pas à une telle réaction ni autant de moqueries de leurs parts.
Mei leurs avait retourné la tête, sûrement.

Je fila sans attendre à ma classe d'anglais, mais une fois installé et le cour commencé je ne savais pas où me mettre emotionnellement parlant, me préoccupant de ce qui ne me regardait pas vraiment au final.
J'étais déconcentré la prof le remarqua et me passa un savon pour ne pas avoir écouté correctement son cour, cela fit rire tout le monde même maki.

Quesqu'elle est belle quand elle sourit...

La sonnerie retentissa enfin, sauvé par le gong ! Moi qui avait passé la séance sous le regard intimidant de la prof d'anglais... Une sorte de silent treatment sûrement.
En sortant de la classe, Maki qui m'attendait prit mon bras, et me prit à part dans une salle où personne était.

Alors que voulaia tu me dire-

Je m'apprêtais à finir ma phrase quand soudainement des lèvres se mirent contre les miennes, le baiser fut si fouge mais si doux que je ne savais pas quoi dire, quand je ne sentis plus ses lèvres contre les miennes.
Je n'eus le temps d'ouvrir la bouche que Maki ouvra la sienne et s'excria.

(tp) ce que je voulais te dire c'est que je crois que... Je t'aime.

To be continued.