Automne
Chapitre n°2 : « La vengeance est un plat qui se mange froid. »
Gazel s'est fait avoir et il veut se venger. Il a de la chance, Burn ne se doute de rien. Pourtant, il n'arrive pas à trouver la chose qui lui permettra une bonne vengeance. Alors, et avec l'aide de deux personnes dont il n'imaginait pas avoir recourt, Gazel organise une journée de vengeance pure. Burn est loin de savoir à quoi s'attendre. On ne blague pas avec Gazel si facilement. Ah ! quelle journée. (Chapitre beaucoup basé sur le point de vue de Fuusuke, pour changer).
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Sa nuit avait été agitée et il n'avait aucune idée du pourquoi. La nuit avait été fraiche, dû au fait qu'ils arrivaient en hiver, c'était normal. Seulement, les adolescents du Sun Garden devaient alors mieux se couvrir. Fuusuke avait oublié de mettre des chaussettes et il avait horriblement froid aux pieds. Etait-ce vraiment normal cette fraicheur inhabituelle ? Il se posait la question alors qu'il se levait tranquillement, défaisant son lit de sa couette et se frottant les yeux. Il enfila une paire de chaussette anti-glissantes - car il avait la flemme de chercher ses chaussons, s'ils n'étaient pas sous son lit - et sortit de sa chambre. Il n'avait même pas jeté un coup d'œil dans le lit d'à côté, il ne savait pas si celui qui l'occupait était toujours là. Et il remarquerait, bien trop tard, que ce n'était pas le cas et que sa journée avait alors plutôt mal commencée - même s'il penserait que ce serait l'inverse vu ce qu'il avait prévu pour l'autre.
Le jeune albinos arriva dans des couloirs plutôt bien agités. Des adolescents s'amusaient à se courser et, donc, à réveiller tout le bâtiment, y compris les filles du dessous qui venaient les engueuler à cause du boucan. Fuusuke ne remarqua pas, trop fatigué, un mouvement beaucoup trop rapide qui venait vers lui et qui le percuta. Il en tomba à la renverse, le poids de la personne l'ayant percuté comme facteur. Il remarqua alors une touffe enflammée qui lui bouchait la vue. Mais le blanc n'avait toujours pas compris qu'il était tombé et il mit du temps à le comprendre. Le propriétaire de la touffe se releva, tirant l'autre par la main pour l'aider.
- Fuu' ! T'es réveillé ? Désolé, je t'avais pas vu. Tu vas bien ?
Il laissa sortir un « mmh... » de sa bouche et rassurer l'autre, puis il leva les yeux pour savoir enfin à qui il avait affaire - même s'il n'y avait pas trente six possibilités - et se retrouva face à un regard doré et plutôt inquiet, comme il n'avait jamais vu de la part de ses yeux. Il hocha la tête, ne sachant pas trop quoi répondre. Puis le roux, rassuré, se retourna vers quelqu'un derrière et lui hurla de se la fermer. Fuusuke, ne comprenant pas et surtout n'ayant pas entendu le commentaire de celui caché par la touffe enflammée de son ami, fronça des sourcils. Et finalement l'autre se retourna une nouvelle fois vers lui, puis se remit à courir vers l'autre bout du couloir où l'attendait Shigeto qui ricanait. Le blanc remarqua alors la véritable effervescence du couloir. Plusieurs orphelins étaient réunis là, coursant l'un ou l'autre, tapant dans la main du prochain qui se mettait lui aussi à courir pour arriver à l'autre bout du couloir et se jeter tête la première sur une planche par terre et glisser jusqu'au mur. What the fuck ? Ce fut la seule pensée rationnelle que Fuusuke fut capable d'avoir. C'était quoi ce bordel ? Finalement, au lieu de répondre à cette question dont il n'avait certainement pas la réponse, il fit attention de ne pas se faire percuter par quelqu'un d'autre et rejoignit l'escalier pour descendre. Il se dirigea ensuite vers le réfectoire, plutôt vide étant donné que la plupart des garçons étaient en haut, et alla se servir un petit-déjeuner. Il n'avait même pas vu Hitomiko qui aurait déjà dû aller engueuler les garçons, ce qui l'inquiéta. Cependant, il ne s'en préoccupa pas plus et mangea ses céréales, c'était qu'il avait faim !
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Wonderful Memories | NaguSuzu
Fanfiction« Il suffit d'un instant. Un regard. Une rencontre. Pour bouleverser une existence. La bonne personne. Le bon moment. Le caprice complice du hasard ». Haruya regarda son livre et leva les yeux vers son compagnon. - Franchement Fuu', cette phrase est...