Anaïs
Je regarde les hommes effrayée. Je ne les vois pas très bien, rapidement, c'est tout. Il y en a un qui a les cheveux noirs un peu en bataille avec une tenue ressemblant à celle d'un prince. C'est celui qui a pris la parole. Un autre a des cheveux roux semblant court d'un côté mais long de l'autre. Le dernier a des cheveux semble-t-il long et clair. On dirait qu'ils sont blancs... ? Je ne vois pas du tout leurs habits, vu qu'ils sont derrière mes sœurs.
L'homme aux cheveux noirs s'approchent de nous. Il doit porter des bottes, vu qu'on entend des bruits de talons. Malgré mon effroi, j'arrive à me positionner devant mes parents. Il fait un petit sourire et se rapproche de moi.
- Oh... ? Tu protèges tes parents... ? C'est adorable de ta part... Anaïs.
Je sens un frisson parcourir mon corps à son dernier mot. Attends... Il connaît mon nom ?! Deux mains s'agrippent à mes habits derrière moi : mes parents. Ils me balancent derrière eux, à bout. Hein ?!
L'homme sourit.
- Quel courage... Je suis très ému. Vraiment. Mais pourquoi en faire autant ... alors qu'elle n'est pas votre fille... ? , sourit-il malignement.
Quoi... ? De... De quoi il parle ?!
- Tu te trompes, ordure... , fait mon père, en crachant du sang. Elle est notre... fille. Même si quelqu'un l'a réellement aidée à revenir de chez les morts... Elle est toujours restée... notre fille... , finit-il presque en murmurant.
L'homme aux cheveux noirs éclate de rire, satisfait d'entendre ça.
- Oui... C'est bien... , tente-t-il de se retenir un peu. En tout cas, maintenant, vous ne m'êtes plus utiles. Vous seriez même plus qu'une gêne qu'autre chose. Je vais en finir avec vous rapidement. , fait-il, avec un sourire et un regard de psychopathe.
Mes parents se tournent vers moi, s'apprêtant à me dire quelque chose mais n'ont pas réussi. La scène a été effroyable, terrifiante. C'était comme une scène... de film d'horreur, mais là... en version réaliste. L'homme aux cheveux noirs a simplement levé sa main et des chaînes sont apparues de nul part, agrippant mes parents et les tuant. Tout les deux sont morts d'une manière différente. Il a ensuite claqué des doigts et a fais la même chose avec mes deux petites sœurs : « Elles ne nous seront pas utiles. », disait-il. J'ai été incapable de bouger. Incapable. Je ne savais pas quoi faire, plus quoi faire. La seule chose qui me venait en tête était de m'enfuir, mais mon corps était incapable de bouger. Mes sœurs aussi ont subi la pire des choses avant de lâcher leur dernier souffle.
Une fois le carnage fini, les trois hommes sourient, semblant content de la scène. Moi... j'étais terrifiée, terrorisée. L'homme aux cheveux noirs se rapproche de moi mais j'étais incapable de bouger. Les larmes ne coulaient pas, tellement le choc était grand.
*
???
Je souris, satisfait. J'essuie les quelques traces de sang présent sur ma tenue et regarde à l'intérieur de la maison le carnage. Je regarde les corps de cette pauvre famille dans un état des plus traumatisants pour une personne normale. Ce n'est pas la première fois que j'en vois, donc ça risque rien de me faire, d'autant plus... que c'est moi qui suis le coupable dans cette affaire.
Je pouffe de rire. Mes hommes arrivent à côté de moi à ce moment-là.
- Que faisons-nous, maintenant ? , me demande Sasori respectueusement.
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Exorcistes (PAUSE)
FantasyAnaïs a de très gros problèmes à son établissement : harcèlement. Ses parents, sans savoir toute la vérité, l'emmène au Japon, avec ses deux petites sœurs pour une raison inconnue. Alors que tout se passe bien, trois hommes arrivent et détruisent to...