Chapitre 2

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Ce n'est qu'au retour de ma mère que je fus emmené à l'hôpital. Verdict : le poignet cassé, des hématomes, j'ai été recousus sous l'œil. Mon corps est rempli de cicatrice, je pleure juste en y voyant.

Je comprends pas la réaction de mon frère, pourtant j'ai toujours été une fille droite, je ne sors que rarement, je ne traine pas avec n'importe qui, je ne suis même jamais sortie avec garçon, avec Kader sa m'aurait compliqué la vie.

Pourtant, je commençais à me rapprocher de Farid, un shab à mon frère, je suis suicidaire n'est ce pas ? Mais je ne suis pas folle, je ne me suis jamais posé avec lui tandis que lui le voulait, il était prêt à aller parler à mon frère mais j'ai refusé.

Allonger sur ce lit d'hôpital, je pense à ma vie, à tous ce qui c'est passé, à ton départ précipiter, cette tumeur qui t'a enlever, je me hais de ne pas t'avoir dit plus souvent je t'aime, j'aurais voulus que tu sois là pour Kader, il a encore besoin de toi, regarde ce qu'il ma fait, regarde comment j'ai fini. Je ne peux même plus bouger, mon dos me fait atrocement mal, je ne peux même plus bouger, aucun effort est toléré pour l'instant.

- Coucou ma biche

Je tourne ma tête en direction de la porte et voie ma sœur et ma mère. On parle de tous et de rien, je leur explique ce qui sait passer, ma mère fond en larme, je la prend dans mes bras et essuie ses larmes. Aujourd'hui je rentre chez moi, après 1 semaine passée à l'hosto je peux enfin rentrer, mais je redoute mon retour, je redoute mon...frère

- Moi : Maman ?

- Yemma : Oui benti ?

- Moi : Ka, kader est là ?

- Yemma : La benti, je ne l'ai pas revue depuis qu'il t'a, qu'il ta fait ça

- Moi : Tant mieux, pour moi il est mort

Je file en speed dans ma chambre et remarque que tous a été ranger. Je me pose difficilement dans mon lit et m'allonge.

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2 semaines après le drame, mes bleues commences à disparaitre, mon atèle je la vire dans une semaine, sauf que les douleurs de mon dos se faisait de plus en plus présente, le simple fait de rester assise trop longtemps me bloque et je ne peux pas me relever, alors imaginer quand je dors...

J'ai arrêté l'école, ca ne m'intéressait plus, je passais mon temps dans ma chambre, je ne sortais plus, ce quartier a détruit ma vie, il a détruit mon frère, je ne pose même plus mon pied dehors, aucune envi de voir tous ces hypocrites....

Aujourd'hui, ma sœur est partie avec son fiancé se balader et ma mère est partie au travail. Sa sonne à la porte, je me demande bien qui sa peut être. J'ouvre la porte et aperçois mon frère, la cause de tous mes malheurs... Prise de panique je pars en courant et m'enferme dans ma chambre. Il rentre à son tour et s'approche de moi. Je recule par peur et met mes mains sur mon visage pour me protéger. Il fut surpris de mon geste et baisse la tête.

- Kader : Je, je te ferais pas de mal

Je commence à pleurer. Je ne lui fais plus confiance, les seules choses que je ressens pour lui c'est de la peur et de la haine...

- Moi : Tu m'as déjà fait du mal

- Kader : Je regrette wallah, pardonne moi

- Moi : Non je te pardonne pas t'as compris ? Je te déteste, je te hais

Je me met à lui frapper sur le torce, il ne bouge pas et se laisse faire. Quelque minute après il tente de me prendre dans ses bras mais je me retire

Tomber love de mon cousinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant