𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝐎

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ET DANS LES LARMES DE CEUX QUI
VIVENT, JE LAVE LE SANG DES
MARTYRS







S01E15
petit spoiler






             Les rayons du soleil caressaient la joue de la jeune femme qui sommeillait lascivement à côté des soldats s'entraînant durement. Elle était épuisée. Cela allait bientôt faire une semaine qu'elle passait ses journées à récurer les endroits les plus improbables que lui listait Levi et ses nuits à acquérir de nouvelles compétences pour intégrer l'armée.

             Ses siestes étaient donc rares mais pas inexistantes. Etant sans aucun doute le dernier souci du caporal, elle recevait souvent ses ordres tard dans la matinée ou tôt dans l'après-midi, ce qui lui laissait le temps de rattraper ses nuits d'ici là. Celle qui lui délivrait les instructions était toujours Petra ou rarement Eren, le noiraud ne voulant pas perdre du temps à se déplacer pour quelque chose d'aussi futile.

             Cela allait très bien à la jeune femme. Leur dernière conversation remontait à une semaine et ne s'était pas vraiment bien déroulée. Au cours de celle-ci, Levi l'avait menacée de mort. Ni plus ni moins. Autant dire qu'elle vivait très bien sans le croiser.

             Somnolant aux côtés d'Hanji qui grommelait toute seule ses discours de savant fou qu'Emeraude aimait tant, cette dernière tentait tout de même de garder un œil sur les quatre soldats s'entrainant d'arrache-pied. D'autant plus qu'ils lui avaient confié la lourde tâche de compter le nombre de fois où chacun désarmait l'autre afin de déterminer un vainqueur.

             Seulement quelques jours s'étaient écoulés mais elle s'était rapprochée de la majeure partie d'entre eux. Gunther lui avait raconté quelques histoires de champs de bataille qu'elle avait écouté avec grande attention, ébahie. La jeune femme lui avait à son tour rapporté les anecdotes du vétéran de leur village. Tous deux avaient apprécié ce moment de trêve et rêverie qu'ils avaient partagé ensemble.

             Petra, elle, l'avait réconfortée lorsqu'elle n'osait plus sortir de sa chambre en journée par peur de croiser le caporal. Quotidiennement, elle lui livrait donc des anecdotes sur toutes les bourdes que chacun avait commis et qui leur avaient attiré les foudres du noiraud. Cela l'avait particulièrement détendue de se rendre compte que tous avaient déjà fauté. Elle était reconnaissante envers la rousse d'avoir fait cette démarche pour la détendre.

             Erd, de son côté, avait une place particulière dans son cœur. Au même titre qu'Hanji. Elle s'entendait naturellement avec lui et ils ne passaient pas dix minutes sans s'esclaffer bruyamment, souvent aux dépends d'Auruo.

𝐋𝐀 𝐕𝐎𝐈𝐗 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐑𝐓𝐘𝐑𝐒 (livai X reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant