Chapitre 3

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Il était maintenant debout. Il ne sortait pas de la grotte et cela me reconfortait. La journée, je me cachait dans des buissons, des arbres ou même sur le dessus de la grotte. Lorsqu'il dormait, j'allais lui apporter de la nourriture et de l'eau. Parfois, il me cherchait, mais je prenais milles précautions. La blessure qu'il avait au ventre semblait guérir car il marchait de plus en plus. À travers les heures que j'avais passée à l'observer, les souvenirs revenaient. Je me rapelais de mon age et de mon enfance. J'avais dix-sept ans. Un détail semblait pourtant bloquer. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi j'étais si différente. On m'avait forcer a venir dans cette forêt dite maudite. Les démons et créatures étrangent cohabitent. Avec la meute, j'étais en sécurité. J'avais appris. Aujourd'hui, je devais mettre en pratique tout se que j'avais observer pour simplement sauver cet adolescent. Il devait avoir environ mon age. Il semblait ignorant de l'environnement dans lequel il se trouvait. Pour moi, c'était un petit paradis, mais pour eux, les gens de la ville, c'était l'enfer. Les plus vieux qui avaient assités à mon "voyage" vers la forêt disait que j'étais devenu le démon de ces lieux. Il ne semblait pas avoir peur. Pourtant, moi qui avait grandit ici, je frissonais à penser aux horreurs qui se cachaient puis sortaient les soirs de pleine lune. Des êtres bien plus dégoutants que n'inporte quelle substance à un stade avancé de décomposition. Leurs simples odeurs me repugnaient. La lune grossisait au-dessus de nos tête, à moi et au garçon. Je devrais lui parler. Je me promis de le faire se soir même. Cacher mes ailes ne serraient pas chose aiser, mais je me devais de le mettre en garde. Le soir pointait son nez, lentement, mais surement. Bientot sonnerait la rencontre. À l'idée d'entendre le son de sa voix, des frissons me parcoururent.

Point de vue de la Mort.

Je commençait à m'inquiéter. Dans deux nuits, les monstres les moins dangereux de ma demeure iraient semer la pagaille dans la forêt. Elle semblait s'en appercevoir. Cette douce fleur ne cessait de regarder le ciel, devinant la cruauté à venir. Cette nuit, elle devrait mettre en garde le garçon car le soir suivant, un squelette venait d'être choisit pour acconplir la tache. Rare était les fois où ils avaient le droit de sortir. Il ne me décevrait pas sinon il y aurait de grande conséquence. Je ne m'inquieta pas pour mon messager, pas plus que pour le jeune homme. Seul la vie de cette femme comptait à mes yeux. Quel triste sort de savoir que moi, la Mort si maléfique et égoïste, voulait sauver la vie d'une personne. C'était si ironique pour moi.

Une Vie Sans FinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant