Wonderful Memories | NaguSuzu

Bonus IV | Il Suffit D'une Personne

Bonus Résumé

Chapitre bonus n°4 : « Il suffit d'une personne... »

Contexte : Haruya et Fuusuke ne sont pas encore ensemble. Le moment se passe un peu dans le même contexte que le chapitre « Tais toi et travaille » et il se situe avant le jour de l'an.

Note : ce chapitre bonus sera beaucoup plus court que les précédents.

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Haruya entra en trombe dans la chambre qu'il partageait avec son compère glacé. Celui-ci releva la tête immédiatement du cahier qu'il était en train de consulter afin de réviser.

- Putain Haruya, évite de rentrer comme ça.

Le rouge ignora royalement la remarque du blanc et s'assit sur son lit. Fuusuke dût plier ses genoux vers son torse pour faire de la place à l'autre.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Aide-moi.

Fuusuke leva un sourcil en lançant un regard qui devait faire renoncer le rouge. Mais malheureusement, celui-ci était assez coriace.

- Sois plus clair, souffla le blanc.

Haruya se releva du lit de son camarade et alla fouiller dans son bureau de l'autre côté de la pièce. Il en sortit un livre qu'il lâcha sur le lit du blanc une fois revenu à côté.

- J'ai une dissertation en français. Et je suis dans une merde monstre putain.

Fuusuke ne put se retenir de sourire en coin. Haruya avait choisi l'option de langue française, comme lui, car aucune autre option ne lui plaisait. Mais une autre raison était que le rouge pensait qu'ils allaient être ensemble - seulement ça, il ne le lui dirait pas - mais le destin n'avait pas voulu. Alors il se retrouvait seul mais aussi, et surtout, dans une option dans laquelle il ne comprenait pas un mot.

- C'est toi qui as décidé de faire cette option pas moi.

- Oui mais toi tu y arrives, moi pas. Je t'en supplie aide-moi, j'y arriverai pas sans toi.

Haruya avait l'art de rendre les choses dramatiques. Et le pire c'est que Fuusuke ne pouvait décidément rien lui refuser. Il soupira, se rassit confortablement et demanda silencieusement à Haruya d'en faire de même, ce qu'il fit immédiatement, trop heureux d'avoir l'aide de son ami.

- Fais-moi voir le sujet de ta dissert'.

Haruya ouvrit son livre à la page qu'il avait retenue et le montra à son compère. Celui-ci lut le sujet et acquiesça.

- Prends des feuilles, il faut déjà faire un plan.

Haruya acquiesça, se releva, fouilla dans son bureau, en sortit des feuilles au hasard, prit deux stylos et revint auprès du blanc. Fuusuke, d'ailleurs, ne l'avait jamais vu aussi sérieux. Le grand Haruya avait-il enfin décidé d'être plus assidu dans ses devoirs ?

Fuusuke prit alors une feuille, et Haruya en fit de même. Les deux prirent des livres en guise de table et commencèrent à rédiger l'un et l'autre en s'aidant mutuellement. Cela aurait put bien se passer mais le sujet semblait bien plus complexe pour le rouge qu'il ne laissait le paraître. Le sujet était divisé en deux, la première partie était la question à laquelle il devait répondre et qui semblait plutôt simple. Mais la seconde qui était une citation qu'il devait expliciter avec ses mots, ne l'était aucunement.

« Il suffit d'un instant. Un regard. Une rencontre. Pour bouleverser une existence. La bonne personne. Le bon moment. Le caprice complice du hasard ».

Haruya regarda son livre et leva les yeux vers son compagnon.

- Franchement Fuu', cette phrase est incompréhensible un peu non ?

Son ami releva les yeux de sa feuille.

- Non, elle a du sens. C'est juste toi qui comprends rien.

Les yeux presque larmoyants, Haruya la relut encore, et encore, et encore. Et ce n'est seulement que lorsque Fuusuke lui montra ses notes qu'il l'a comprit doucement.

Et la personne, que la citation désignait, était, pour le rouge, un jeune homme aux cheveux blancs et à l'élément de glace. Jeune homme pour qui il se promit de finir par avouer ce qu'il avait sur le cœur le concernant. Un jour. Peut-être.