𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝐎

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ET DANS LES LARMES DE CEUX QUI
VIVENT, JE LAVE LE SANG DES
▬▬ MARTYRS ▬▬



S03E08
petit spoiler


             La nuit était déjà avancée lorsque la première ligne du cortège de soldats arriva à la base du bataillon d’exploration. Emeraude s’y tenait aux côtés d’Erwin. Même s’ils n’avaient pas beaucoup parlé durant les dernières heures, elle les avait nettement préférées aux minutes sous tension qu’elle avait vécu avec la nouvelle escouade de Levi.

             Cette dernière se trouvait à une dizaine de mètres derrière eux, peu de temps après un autre groupe de soldats. Ainsi, nul parmi elle ne pouvait voir Emeraude ni même le major. Mais l’un d’entre eux les imaginait et cela était amplement suffisant.

             Ses yeux gris pénétrants fixés devant lui, Levi n’avait sillé depuis que la jeune femme, après une pique bien sentie à l’égard d’Eren, les avait laissés. Il ne disait rien, ne montrait rien. Comme seul parmi tous, il se contentait de regarder un point invisible. Du moins, visible qu’à ses yeux.

             A côté de lui, ses subalternes parlaient entre eux. Après qu’Historia ait accepté le fait qu’ils allaient devoir éliminer son père pour pouvoir se débarrasser du titan qu’il était devenu et ainsi protéger la population, un silence avait pris place durant un temps. Mais depuis quelques dizaines de minutes, les conversations allaient de bon train.

             Le caporal ne les écoutait pas du tout, concentré sur la jeune femme. Seulement, malgré son désintérêt total pour les personnes cavalant à ses côtés, il surprit bientôt un nom qui l’interpella. Ainsi, sans rien changer de sa position pour ne pas les interpeller, il se mit à les écouter.

— …Emeraude, termina Mikasa.

             A ce moment précis, il ouvrit grand ses oreilles tout en gardant les yeux rivés sur la base à quelques dizaines de mètres devant eux, là où le major s’était déjà arrêté. Naturellement, il ralentit son cheval, imitant les soldats devant eux et encourageant ceux derrière à faire de même.

— Tu as raison, déclara Jean. Mais la perte de ses proches ne justifie pas son comportement de pétasse. On n’est pas à l’école.

             Immédiatement, sans parvenir à se retenir ni même réaliser ce qu’il faisait, Levi se raidit sur sa monture et ses mains vinrent serrer davantage les rennes tandis que sa mâchoire se contractait. Il ne savait pourquoi mais un frisson venait de chatouiller ses membres, le narguant. Un frisson similaire à la colère.

𝐋𝐀 𝐕𝐎𝐈𝐗 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐑𝐓𝐘𝐑𝐒 (livai X reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant