Story - part 1

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Bonjour, moi, c'est Mitch! Je vous fais part d'un phénomène qui m'a fait plonger ici. Je n'ai rien trouvé qui en parle sur le net, ni dans les livres de l'asile, ni nulle part ailleurs, alors j'espère que quelqu'un d'autre que moi a vécu la même chose. S'il vous plaît une réponse, une seule!

C'était il y a 2 mois déjà, nous venions d'emménager dans notre nouvelle maison. J'ai 22 ans, et mon frère Edwin a le même âge, à vrai dire, nous sommes de faux jumeaux, nés le même jour, mais nous ne nous ressemblons absolument pas. J'ai les cheveux noirs et courts, lui les a bruns et mi-longs.

Edwin appréciait que l'on passe du temps ensemble. Il faut savoir que cela fait bientôt 10 ans que nous ne nous sommes pas revus, et l'idée de partager une chambre nous ravit tous les deux.

La soirée a été longue! Nous avons déballé nos affaires, et nous avons immédiatement été nous coucher! Nous avons travaillé environs 5 heures sans faire la moindre pause, nous avions bien mérité une bonne nuit de sommeil, non?

Tout se passait à merveille dans cette maison, jusqu'à cette fameuse semaine où j'ai entendu des piétinements, de petits pas furtifs et rapides. Sachant que de nombreux rats habitent cette vieille maison, je n'ai pas pris peur, et me suis juré d'appeler le dératiseur le plus tôt possible. J'en ai parlé le lendemain à Edwin, qui m'a confirmé que des bestioles pouvaient entrer dans la maison par le petit soupirail de la cave.

Cette nuit-là cependant, je fus réveillé par un petit bruit sourd. Quelqu'un avait ouvert la fenêtre, j'étais sûr de l'avoir fermée! Je balayai la salle du regard, et vis que Edwin dormait encore. Je ne voulais pas le réveiller, je fermai donc la fenêtre et dormis d'un seul œil le reste de la nuit.

Je me souviendrai toujours de cette nuit-là, j'avais à peine dormi, et je me levai d'une humeur à faire griller des chats sur le trottoir. A peine arrivé dans la cuisine, je fus accueilli d'un cri, car Edwin hurla en me voyant. Il se précipita dans la salle de bain, et me rapporta un miroir. Je poussai un cri moi aussi: j'avais une large balafre sur la joue. Je n'avais aucune idée de comment c'est arrivé, je n'avais rien fait de dangereux cette nuit, et je n'avais rien hier soir pourtant!

Edwin a toujours été le plus rapide de nous deux. En quelques minutes a peine, nous étions à l'hôpital. On m'a posé une dizaine de points de suture à même la chair, sans anesthésie. Je n'ai jamais eu aussi mal de toute ma vie. A la fin, j'avais l'impression d'avoir la joue en flamme, et Edwin prenant tout à la rigolade, ne se gênait pas pour me balancer quelques blagues durant tout le trajet jusqu'à la maison.

Cette nuit-là, j'avais choisi de faire attention. Edwin me conseilla en rigolant de mettre du coton sur mes joues, histoire de les protéger. N'ayant plus de coton, et voulant retrouver une complicité avec mon frère, je décidai de me scotcher des éponges sur les deux joues, au moins, aucun risque que quelque chose m'arrive! Et pourtant...

Le lendemain matin, je n'arrivais même plus à me lever. J'avais une grosse douleur au niveau du ventre. Edwin me taquinait, me disant que c'était parce que j'avais pris 4 parts du gâteau d'hier. Foutu gâteau, il aura eu ma peau!

Edwin releva finalement la couette pour voir ce que j'avais, car cela semblait sérieux. Alors qu'il découvrait ce qu'on m'avait fait, je le vis subitement blêmir. J'avais un trou béant au milieu du ventre.

Plusieurs minutes plus tard, j'étais a l'hôpital, où je fus rapidement anesthésié et opéré. Je me réveillai le lendemain matin; dans ma chambre se trouvaient Edwin et le docteur. Ce dernier m'a alors regardé dans les yeux, et m'a dit:

-Monsieur, nous ne savons pas comment, ni pourquoi, mais quelqu'un vous a retiré votre rein droit. Ne paniquez pas, on peut vivre avec un seul rein. Il faudra juste appliquer quelques mesures de prudence. Vous resterez cependant quelques jours encore ici.

~🔪 CreepypastasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant