Nouvelle Menace

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-Esteban, poses toi ici, le condor sera à l'abris des gardes, dit Mendoza, le navigateur ami de nos trois héros.
- D'accord ! Dit Esteban, le fils du soleil
Esteban se posa non loin du port de Barcelone, mais assez loin pour ne pas se faire repérer. Ils descendirent tous du condor et Tao demanda :
- Je ne comprends toujours pas ! Qu'est-ce qu'on vient faire ici ? demanda-t-il
- On te la déjà dit Tao, répliqua Zia, Esteban a besoin d'aller au cimetière où est enterré le Père Rodriguez, son père adoptif.
Esteban regarda Zia et lui sourit, comme pour la remercier. Elle lui sourit en retour et commença à se mettre en marche. Arrivés au cimetière, Esteban se retourna devant ses amis.
- Tu préfères être seul ? Demanda Mendoza
- Oui... affirma Esteban
- Pourquoi ? On est comme ta famille non ? S'exclama Pedro, un des deux marins acolytes de Mendoza. Ce dernier regarda Pedro d'un regard noir qui signifiait « tais-toi imbécile ». Il se tut et shoota dans un petit caillou. La troupe fit marche arrière laissant Esteban seul, devant la tombe du père Rodriguez. Il se mit à genou chuchota
- mon Père, que dois-je faire ? Vous étiez si sage, vous m'auriez dit quoi faire. J'ai retrouvé Athanaos, mon père biologique mais je ne sais pas où il est parti... s'il vous plaît ! Aidez moi, dites moi ou je dois aller ! Rester avec mes amis ou retrouver mon père et vivre avec lui ? Il ne pouvait poser la question à personne, sous peine de leur causer du chagrin. Il se mit à pleurer pendant quelques minutes, puis il retourna au condor avec ses amis. Pendant que Mendoza et Tao préparaient le feu et que Sancho et Pedro s'occupaient de la nourriture, Zia rejoignit Esteban. Il était pensif. Elle posa sa main sur son épaule et lui demanda
- Tout va bien, Esteban ?
- Oui.. c'est juste que je n'arrive pas à croire que nous avons découvert toutes les cités d'or... cela me semble irréel... Zia regardait tendrement Esteban, et il fit de même. Il posa sa main contre la sienne, et lui donna un baiser sur la joue. Elle rougit, mais le moment fut de courte durée : Mendoza les appelaient. Ils accourent aussitôt.  Après le dîner, Zia alla dans le condor pour se reposer ainsi que Mendoza, Sancho et Pedro. Esteban et Tao se baladèrent, le temps de digérer le lapin.
- Elle te plaît, hein ? Demanda Tao avec un petit sourire
- Non. ! Qu'est-ce que tu racontes ?! On est juste amis, rien de plus ! Repliqua Esteban, tout rouge
- C'est ça ouais ! Tu devrais voir ta tête ! Rigolait-t-il
Esteban lui avoua qu'il etait amoureux d'elle depuis leur rencontre sur l'Esperanza, au tout début de leur quête. Tao lui avoua à son tour qu'il l'avait remarqué depuis bien longtemps.
- Tu penses qu'elle aussi ? lui demanda Esteban
- A mon avis, oui; elle crie ton prénom à chaque fois qu'elle est en danger ! Et tu ne vas pas le dire que tout à l'heure il ne s'est rien passé quand même ! On vous a vu tout les deux au bord de l'eau ! lui dit Tao
Après quelques discussions diverses, ils montèrent au Condor pour dormir. Pendant la nuit, Esteban et Zia eurent un drôle de rêve : ils étaient dans un pays qu'ils leur disaient quelque chose comme le Pérou, ils couraient après quelque chose qu'Ambrosius leur avaient pris.
- LE CONDOR !! S'écrièrent-t-ils tout les deux aux meme moment.
- Ambrosius,  il va nous prendre le condor en Amérique ! Cria Esteban
- Pour le... pour le... je ne sais pas pour quoi mais il va le prendre !
- L'es élus qui font le même rêve, et un rêve comme ça, ce n'est pas une coïncidence ! résonna Tao. Zia eut un mal de tête d'un coup et dit
- Un tremblement de terre ! Attention !
Et effectivement, la terre se mit à trembler, mais pas comme un tremblement de terre. Plutôt comme un vibrement d'atterrissage. Mendoza se rua au cockpit  du Condor et aperçu la Nef d'Ambrosius. Enfin la, c'était Zares qui sortait du ventre de la Nef, accompagné de Laguerra. Mendoza fit un bond en arrière en découvrant que sa bien aimée était ensaucisonnée dans une corde qui avait l'air bien serrée.
Il descendit du condor d'un bond pour aller la secourir. Les enfants descendirent mais sans Sancho ni Pedro qui avaient bien trop peur de Zares.
-Relache-la tout de suite ! Ordonna t'il
- Oh que non... repondit Zares avec sa voix grave.
Il pointa une lame qui pouvait atterrir à tout moment dans la tête de Laguerra.
- ZIA ! DIS-MOI CE QUI SE CACHE DANS LE TEMPLE DE TON VILLAGE À PUNA, EN AMÉRIQUE OU LAGUERRA EN PAIERA DE SA VIE ! Dit-il
Ils se retournèrent tous vers Zia qui commença à avoir les larmes aux yeux.
- Je... je ne peux pas... répondit elle
-Tres bien. Fit Zares
Il agenouilla Laguerra au sol mais Zia, qui avait beaucoup d'amitié pour cette femme de décida
- Il y a un autel... et dedans se cache une trappe...
- QU'IL Y A TIL SOUS LA TRAPPE ???
- Je ne sais pas ...
- TU MENS ! TU SAIS TRÈS BIEN CE QU'IL Y A DEDANS !
- Non ! Ce temple est sacré et seulement le prêtre du temple peut y entrer.. mon père était le prêtre de ce temple et m'avait parlé de cette trappe. C'est tout ce que je sais ! Relâchez Laguerra !
Il remonta Laguerra et rentra dans sa Nef. Le grondement de tout à l'heure se refit entendre, et la Nef décolla
- NOOON ! ON AVAIT PASSÉ UN MARCHÉ ! hurla Mendoza
- Il faut le suivre ! Décida Esteban !
Ils montèrent tous dans le condor et empruntèrent la route de la Nef d'Ambrosius

Les Mystérieuses Cités D'Or Où les histoires vivent. Découvrez maintenant