Les Mystérieuses Cités D'Or

Retour au Vieux Pic

Ils empruntèrent le chemin qu'Ambrosius avait prit mais c'était un piège. Il ne l'es emmenaient pas à Puna. Mendoza s'en aperçut bien vite et ordonna à Esteban de ralentir le condor. Il obéit et lui demanda pourquoi
- Il nous tend un piège. Le village de Zia n'est pas par la. Nous sommes effectivement près du Pérou, mais Puna ne se trouve pas là. Il doit savoir qu'on le suit. Vous vous souvenez des trois ruines et du Bouclier Fumant ? Demanda Mendoza
- Bien sur ! Comment oublier ça, répondît Tao
- Et bien nous ne sommes pas loin de cet endroit. Regardez en dessous : le village des Amazones. Ce qui veut dire que...ESTEBAN ATTERRIT MAINTENANT ! VITE
- Hein mais pourquoi ??
- ATTERRIS ! REGARDE DROIT DEVANT !
Ambrosius avait largué une tonne de minis bombes qu'ils avait en réserve. Si l'une d'elle touchait le Condor, la vitre exploserait et laisserai tomber nos héros dans le vide.
Esteban obéit et atterrit dans une jungle. On entendit les bombes éclater au sol pas très loin de là.
- Si j'en crois la carte, dit Mendoza, nous ne devrions pas être loin du Vieux Pic.
- On pourra revoir le chef Kraka alors ! s'enthousiasma Zia
- Il est a quelques heures de marche..
- Avec le condor ça sera vite fait, s'élance Esteban
- Non, il ne faut pas que le condor reprenne son envol Esteban; Ambrosius à sa boussole et en un rien de temps il pourrait savoir que nous nous remettons en route. Le mieux est de tout faire à pied, explique Mendoza
- Bon si tu le dit ...
Ils se mirent en route en direction du Vieux Pic
- L'avantage, dit Tao, c'est que nous on connais bien cet endroit contrairement à Ambrosius !
Les autres acquièrent d'un hochement de tête.
Quelques minutes plus tard, ils s'arrêtèrent. Pichu le perroquet avait senti le danger.
- Tous aux abris ! Cria-t-il
Les autres ne comprenaient pas de quoi cela pouvait il s'agir. Mais tout d'un coup, Zia tomba dans un fossé. Esteban n'hésita pas une seconde et de laissa tomber pour récupéré son amie.
- Prends ma main Zia ! Lui dit-il
- Esteban aide-moi je glisse, cria t-elle
Esteban réussit à attraper sa main et la tira vers lui.
Ils étaient tout les deux l'un contre l'autre, le visage à quelques centimètres de l'autre. Ils se regardèrent dans les yeux et s'approchèrent de leurs visage. Leur bouche n'était qu'à quelques centimètres quand Tao leur cria
- Eh ! Vous allez bien ? Zia est blessée ? Tu vas bien Esteban ?
- Oui oui tout va bien, personne n'est blessé ! Répondit Esteban
Grâce à l'aide de Mendoza et des deux marins, Esteban et Zia furent remontés très vite.
- Et bien vous l'avez échappés belle cette fois, commenta Mendoza. Allez en route !
- J'aurai bien aimé rester plus longtemps dans le fossé avec toi.. chuchota Esteban à Zia.
- Moi aussi... dit Zia en rougissant
Comme à son habitude, Esteban prit la main de Zia pour l'aider à marcher dans les hautes herbes pleines de rochers. Mais cette fois, ils se tenaient plus fort que d'habitude.
Quelques heures de marche plus tard, ils apercevaient le Vieux Pic.
- Mais, attendez... dit Tao. Vous vous souvenez des espagnols qui ont voulu attaquer le village ? Les villageois n'ont pas eu d'autre choix que de bloquer le passage derrière la cascade ! Il n'y a pas d'autres entrée possible ! Comment allons-nous faire ?!
- Tao a raison Mendoza ! Qu'est-ce qu'on va faire, demanda Esteban
- Il fait aller voir ! Depuis le temps ils ont forcément du déboucher une sortie !
Les 6 aventuriers se remirent en route. Arrivés à la chute d'eau, il passèrent derrière la grotte et trouvèrent avec surprise un trou.
- Je vous l'avais bien dit ! Ils ont creusé un trou, dit Mendoza
Ils entrèrent dans le trou et continuèrent jusqu'à voir la lumière du jour. Ils tombèrent finalement sur le Vieux Pic. Les enfants du village se ruèrent sur eux.

- Esteban Tao Zia vous êtes revenus !!
Ils allèrent voir Kraka, le chef du Vieux Pic
- Et bien mes amis cela fait longtemps que vous êtes venus... avez-vous trouvé Sheila ?
- Ô Kraka, nous avons effectivement trouvé Sheila, mais aussi pleins d'autres cités cachées dans pleins de pays !
- Vous m'en direz tant ! Vous avez bien grandi... vous n'êtes plus des enfants à présent.
- Vous avez réussis à enlever le mur de pierre que vous aviez dressé contre les espagnols? Demanda Zia
- Oui... il était vital de l'enlever. Même si à présent toute chance de venir conquérir notre village est présente, nous ne pouvions vivre sans l'eau de la cascade, et sans les montagnes du pays. Être confinés dans le village nous aurai rendus fous alors nous avons décidés de l'enlever. Mais que faites-vous ici ?
- Nous avons suivis notre ennemi, mais il a voulu notre mort ; il a lancé des bombes qui... commença Tao
- Des bombes ? Qu'est-ce donc ?
- Ce sont des petites boules qui explose au contact de quelque chose, reprit Tao, qui ont failli nous toucher mais nous avons atterri mais nous ne pouvons pas repartir; notre ennemi a en sa possession une boussole capable de détecter notre Condor à des kilomètres à la ronde alors nous allons attendre qu'il avance, puis nous irons à Puna, le village de Zia.
Kraka appela sa domestique et elle les emmena dans une chambre. Ils se reposèrent toute la nuit et repartirent au Condor dès le lever du soleil.
- Prends ton envol grand oiseau, dit Esteban
- Direction le nord Esteban ! Indiqua Mendoza
- Je vais revoir mon village et les miens, comme je suis heureuse ! S'écria Zia
Après quelques heures de vol, les compagnons se retrouvèrent non loin de Puna. Ambrosius n'était pas là, il devait sûrement être arrivé.
- Bien, bien, bien... dit Ambrosius enfin, Zares, qui se tenait derrière eux, vous avez apporté exactement ce dont j'ai besoin, c'est parfait
Ils prit un grand élan, et se jeta sur nos héros.