Le prince des ténèbres
La tempête faisait rage dehors. Le vent hurlait et s'engouffrait, glacé, dans les chaumières. L'hiver s'annonçait rude à Ventisca mais au nord, on ne connaissait rien d'autre que le souffle glaçant de l'hiver. Cette nuit la, j'étais assis en tailleur sur le sol, près du feu, mon père à mes côtés, qui mettait du bois dans le feu régulièrement. Depuis toujours, à chaque hiver, s'était la même chose, la même routine. Mettre des bûches dans le feu, dormir, manger, travailler à la mine, ne plus sentir ses doigts tant le froid est mordant. Seize hivers s'étaient écoulés avec la même rengaine. Au fil du temps, à force de devoir survivre, j'en ai perdu mes émotions ,mais, ici bas, à Ventisca, l'amour n'avait pas raison d'être, de plus que les mariages arrangés étaient coutume. D'ailleurs, ce n'était pas en travaillant à la mine que j'allais trouver ma futur épouse. Malgré mon insensibilité aux émotions, cependant, j'ai trouver de quoi rendre ma vie moins ennuyante. Des cours d'escrime. Je comptait rentrer dans les rangs de l'armée de Ventisca. De plus, ils avaient besoins de guerriers, car notre province était menacée par les Oraniens et son roi, Niza. À Ventisca, nous avons toujours mépriser le peuple du sud. Il y a plusieurs siècles, les Oraniens ont chasser mon peuple, qui était en minorité dans le sud à cette époque, vers le nord. Ils nous considéraient comme des démons, des êtres maléfiques... Malgré tout, ils avaient raison. Nous, les Ventiscaniens, nous descendons des démons et des changelins, deux autres peuples minoritaires qui ce sont fait chassé vers le nord quelques décennies après l'exil des démons. Cependant, les pouvoirs et le sang démoniaque s'est perdu de générations en génération, à cause du métissage entre les humains, les immigrants et les autres peuples, venus travaillé dans les hautes montagnes du nord, riche en pierres magiques. Bon, je m'éternise dans mes propos. Si je vous écris ces mots, ce n'est pas pour raconter ma vie monotone, mais parce que ma vie a changé radicalement en cette nuit tempétueuse...
Greely
Chapitre 1 , une neige rougeâtre
Tous s'est passé beaucoup trop vite à mon goût. La température extérieur n'a pas pu arrêter les envahisseurs. Ils ont cassé la porte de la demeure ancestrale de mon pauvre père et ils se sont introduit chez nous comme des rats sur un navire. Je ne pensais pas cependant que nos invités seraient aussi... important. Leurs habits étaient bien plus attrayant que ceux des soldats lambdas. Bien sûr, ils ont pointé leurs armes sur nous, mais ils ne semblaient pas en colère et il ne semblaient pas non plus vouloir nous lapider. C'est quand un des individus pris la parole que je compris à qui j'avais à faire. « Vous, peuple du nord, êtes à présent sous le règne Oranien. Votre village est assiégé, alors veuillez vous plier à notre volonté et prêter serment d'allégeance à votre roi Niza, ou périssez sous les flèches des soldats Oraniens qui sont postés à l'extérieur de votre chaumière ». Un messager royal. Ces idiots risquaient leurs vies pour transmettre des messages stupides. Je vis par la couleur rougeâtre de sa cape en laine qui avait fait les frais d'une résistance. Je savais aussi que mon père avait trop d'honneur pour plier genou devant un roi du sud. Ventisca a, depuis longtemps, été gouverné par les représentants des 3 sommets. Les élections se faisaient sans artifices ni mutinerie et chacun pouvait faire parti du gouvernement s'il avait la faveur du peuple. La faveur de mon père comptait beaucoup pour le peuple, car il était le descendant le plus pur du peuple démoniaque du nord, et il attirait le respect, cependant, il a toujours refuser de faire parti du conseil, mais il était loyal au gouvernement et ce n'était pas un roi qui allait le faire changer d'avis. Il dit alors au messager « n'oubliez pas d'informer votre roi et de lui dire de lâcher une meute de chien à nos trousses ». Brutalement, il me pris Le Bras et me fit me lever , prit rapidement l'épée familiale transmise de génération en génération qui reposait sur un socle au dessus du foyer, puis, il m'encouragea à courir, pour ma vie, en travers de ma demeure, puis,il cassa violemment la fenêtre du fond de notre salon et il sauta par la fenêtre. Je fit de même, et nous tombâmes dans la neige, épaisse et blanche. Malgré la tempête, mon père parvenait à voir les silhouettes des soldats au loin et avec grand peine, nous traversions l'étendue de neige. Je suivît mon père aux pas près. Cependant, le messager et son escorte, qui était composé de deux soldats gardes du corps, n'arrivèrent pas à nous suivre, mais ils étaient certainement persuadés que nous ne sortirions pas vivant du village. Grosse erreur. Dans le vent et la neige qui tombaient dru, personnes ne nous repéra, et nous sortîmes du village, à bout de souffle. Mais même dans ce blizzard, je pouvais voir où je marchais, et je regardai le vaste étendu blanc de neige, qui m'arrivait maintenant à la mi cuisse. Cette neige était horrible... elle était teintée de rouge sombre. Quand je vit mon père s'effondrer devant moi, je comprît. Les intrus qui s'étaient introduits dans notre demeure avait tirer une flèche au hasard dans la tempête et la flèche perdue avait transpercé le flan de mon paternel. Pendant qu'il respirait encore, il me dit d'une voix faible mais profonde « reste en vie et venge l'honneur de Ventisca... tue ce roi du sud qu'on appel Niza et prend le contrôle d'Ora... Avec t'es pouvoirs démoniaque et ta ruse mon fils... tu reprendras ce que tu as perdu... Rend moi fier et rend fier tes ancêtres et ta mère qui t'a mis au monde.... prend cette épée et montre au monde que mon fils est le dernier héritier des pouvoirs des ténèbres! ». Sur ces dernières paroles, il me donna en main l'épée qui reposait depuis des lustres sur le dessus de notre cheminée et il mourut. Moi qui n'avait que seize ans, je fut marqué à vie par la vision de mon père mourant sous mes yeux. Mais je compris vite que la mort ferait partie intégrante de ma vie...
