Pour cette histoire, faisons comme si l'épisode 7 n'avait jamais existé :')
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Le vent soufflait dans mes cheveux, me portant et me poussant dans la pente. Un immense sourire ornait mon visage, tandis que le vent me fouettait le visage. Le visage illuminé, je m'accroupis sur ma planche, à la recherche de vitesse. Concentré sur la planche à roulette qui filait à toute allure sous mes pieds, je fixais la tache bleue me faisant de grands signes au bout du chemin. Soudain, je réalisa que ma vitesse était trop importante et que je n'aurais pas le temps de freiner. Je commença à paniquer, ce qui ne manqua pas d'alerter la fameuse tache bleue qui m'accompagnait. D'un mouvement désespéré, je sauta de la planche et me jeta sur lui, atterrissant dans ses bras. Mais mon geste était mal calculé et Langa ne s'attendait pas à ce que je lui saute dessus. Nous tombâmes dans un fracas à la limite du ridicule. Dans la précipitation, le canadien avait passé ses bras autour de ma taille, essayant du mieux qu'il le pouvait que je ne me fasse pas mal. Je releva doucement la tête, encore sonné. Mes yeux rencontrèrent ceux de Langa, et je me rendis compte de notre posture, ainsi que de notre proximité. J'étais allongé sur lui, mes avants-bras de chaque côté de sa tête, tandis que ses bras m'entouraient toujours la taille. Je rougis furieusement et détourna le regard, gêné. Je me décala de lui, le laissant se relever. Mes pensées était confuse, et mon esprit brouillé, si bien que je mis un certain temps avant de voir la main qu'il me tendait avec un sourire. Je l'attrapa timidement, mais au moment de me relever, je sentis une vive douleur au niveau de mon genou, ce qui me fit retomber sur les fesses dans un petit cri pas très virile. Langa s'agenouilla à mes côtés, un regard inquiet dans ses yeux.
- Reki, tout va bien ? Tu t'es blessé ?
- C'est rien t'inquiète, juste une égratignure ! dit-je en passant ma main derrière ma tête avec un sourire.
Le bleuté ne sembla pas convaincu mais ne fut aucune remarque, se relevant à l'aide de son genou. Il me re-tendit sa main, que j'attrapa à nouveau, mais avant que je n'eu l'occasion de me relever, il me souleva avec force et me mît dans ses bras. Il me tenait les jambes avec un bras, et le dos avec l'autre. Mes rougeurs, déjà très présentes, s'accentuèrent encore plus, alors que je le dévisageais. Il me regarda et esquissa un sourire, avant de s'exclamer :
- Je vais te ramener chez toi, c'est juste à côté, et si je te porte tu n'auras pas à utiliser ta jambe !
J'acquiesça silencieusement, priant pour que les battements de mon cœur ne sois pas trop bruyant. Alors qu'il marchait en direction de ma maison, je ne pus m'empêcher de jeter des coups d'œils à son visage, toujours aussi beau. Mon regard ne cessait de voyager entre la route et son visage. Soudain, il tourna lui aussi ses yeux vers moi, et nos regards se croisèrent. Je vis deux petites rougeurs apparaître sur ses joues, alors qu'il détournait le regard. Mes battements de cœur accélèrent à nouveau, ce qui m'amena a me demander si je n'allait pas finir par faire une crise cardiaque à ce niveau là. Tandis que je me posais cette question existentielle, nous arrivâmes rapidement chez moi et Langa, connaissant bien ma maison à force de venir, se dirigea immédiatement vers ma chambre, essayant de ne croiser personne pour ne pas que quelqu'un nous surprenne dans cette position gênante. Une fois arrivé à bon port, il me déposa doucement sur mon lit, essayant de ne pas me faire mal. Il me laissa sur mon lit, allant chercher de quoi me soigner dans la salle de bain, connaissant à présent sa localisation sur le bout des doigts. Il revint les bras chargés de bandages et de désinfectants, prêt à me soigner. Je me cala le dos contre le mur, plaçant un coussin contre mon dos. Ce que je n'avais pas prévu, et ce qui me déstabilisa au plus au point, c'est la position que Langa aborda. Il s'était assis sur le lit, les pieds à terre, entre mes jambes et avait posé mon genou blessé sur les siens. Il commença à emballer un peu maladroitement mon genou avec des bandages, semblant tout de même très appliqué, le bout de langue dépassant de sa bouche le certifiant. Une fois son bandage terminé, il tourna la tête vers moi et s'exclama :
- J'ai fini ! J'ai juste besoin de..
Sa voix se perdit quand il se rendit compte qu'il n'était plus qu à quelques centimètres de mon visage, et de mes lèvres. Son visage devint rouge écarlate, presque au même niveau que le miens. Soudain, il se jeta sur moi et passa ses deux bras autour de ma taille. Surpris, je leva les bras et poussa un petit cris, avant de réaliser qu'il était en train d'attraper les ciseaux qui était sur la table de chevet juste derrière moi. J'en envie de me frapper de mettre imaginer qu'il me faisait un câlin. Mais alors que j'attendais qu'il se relève et termine ce qu'il avait commencé, il resta dans cette position avant de me questionner :
- Reki, ton cœur bat extrêmement vite...
- Ah ! C'est heu.. enfin bref !
Il se releva et nos regards s'affrontèrent à nouveau, nos joues étant plus rouges que le feu. La panique commença à m'envahir, mes yeux ne savant plus où se poser. C'est lui qui coupa cours à se moment de malaise intense, prétextant partir ranger la trousse à pharmacie. Quand il sortit de la pièce, je me retourna sur le côté et enfouit ma tête dans mon oreiller, respirant un bon coup. Qu'est ce qu'il venait de se passer..? J'étais à deux doigts de faire une connerie. Mais alors que je me perdais de plus en plus profondément dans mes pensées, j'entendis un grand fracas venant du couloir. Je me précipita hors de ma chambre, essayant d'ignorer la douleur vive de mon genou. Je retrouva le bleuté écrasé par terre, des bandages étalés partout autour de lui, se tenant le poignet. Je me rua vers lui et m'agenouilla a ses côtés, toujours en essayant d'ignorer la douleur de mon genou.
- Tout vas bien ?! J'ai entendu un grand bruit, ça m'a alerté, je me suis précipité voir si tu allais bien.
- Oui.. j'ai juste glissé t'inquiète pas.
Je poussa un soupir de soulagement. J'allais me relever, quand Langa attrapa mon poignet.
- Reki. Tu n'as pas mal au genou ? Tu peinais ne serait-ce que à te mettre debout tout à l'heure, et tu viens de me dire que tu as couru jusqu'ici...
- Oh, heu non, je n'ai pas mal t'inquiète !
Je me força à sourire ce qui ne manqua pas d'échapper au bleuté, qui continua :
- Pourquoi tu me mens...
Il détourna le regard et commença à se relever. Je sentis mon cœur qui battait si vite il y a quelques minutes se resserrer, et les larmes me monter aux yeux. Je ne voulais pas me disputer avec lui. Pas question. Alors je lui attrapa le poignet et l'obligea à me faire face.
- Langa ! Je ne t'ai pas menti par peur de ce que tu pourrais penser, je t'ai mentis parce que.. je voulais juste passer plus de temps près de toi, alors j'ai juste fait semblant de ne pas avoir mal. C'était nul je sais. Je suis désolé.. Enfaîte je-
Les mots restèrent bloqué dans ma gorge, tandis que Langa me dévisageait en rougissant, les yeux grand ouverts. Je termina ma phrase dans un murmure, presque inaudible :
- C'est juste que je t'aime... bien. Peut être même beaucoup.
J'osa le regarder pour voir sa réaction, il avait les yeux encore plus grands ouverts, et sa main tendu vers moi semblait trembler. Soudain, il m'attrapa le poignet et me ramena à lui, me serrant dans ses bras. Il serrait ses grands bras autour de moi, d'un geste protecteur et me murmura quelques mots à l'oreille, qui eurent le don de faire exploser mon cerveau.
- Je t'aime aussi, Reki.
Je frémis de plaisir, me réjouissant de cet amour réciproque. Je sentis sa main attraper mon menton pour me relever la tête. Doucement, ses lèvres vinrent se poser sur les miennes, que j'accueilli avec joie. Nos lèvres se rencontrèrent et se lièrent, rapidement rejoins par nos langues, se désirant. Nous nous séparèrent, à bout de souffle, avant de repartir de plus belle. Une fois nos échanges finis, nous nous regardâmes amoureusement, avant que Langa ne me prenne dans ses bras et me porte dans ses bras, similairement a plus tôt dans la journée jusqu'au lit, ou nous tombions de sommeil, pour ne ne nous réveiller que le lendemain matin, sous les yeux attendris de ma mère.
Fin
Moi ? Faire des bonnes fin ? Jamais.
Aller, j'espère que ça vous aura plus :)