Lettre de dernière parole

 Remus installait tranquillement dans l'un des fauteuils de la maison des Blacks, laissa ses pensées vagabonder. Depuis la fin de la guerre, il vivait à Squard Grimmaurd avec Harry. L'ancien Gryffondor avait failli perdre la vie pendant la bataille. Ce qu'il perdu pendant ses années sombres, fût ses amis les plus chères Sirius et Tonks. Ses blessures physiques avaient disparues mais celles de son cœur persistaient. Dans un soupire de peine, l'ancien Professeur se replongea dans son livre.

  Quand quelque chose cogna à la fenêtre. En levant les yeux, devant lui, un hiboux tenant une lettre attendait.. Remus se leva récupérer la lettre. En retournant s'installer, il observa attentivement. Elle était noir mat au bordure dorée. Ce genre de lettre son adressée aux personnes qui venaient de perdre un proche. On les appelait lettre de dernière parole. Lunard retourna l'enveloppe et la seule chose qui était écrit, c'était son prénom. Tout en se posant la question de qui pouvait-elle venir, il ouvrit.

Remus,

Tu dois sûrement te demander qui est l'auteur de cette lettre. Tu comprendras bien vite. Si tu as reçut ceci, c'est que je ne suis plus de ce monde. Je souhaite que tu sache quelque chose que personne ne savais à part Lily. Je ne l'ai jamais aimé. J'ai laissé tout le monde le croire pour protéger la seule personne qui comptait pour moi. Cette personne, c'est toi. Je sais que j'ai dû te blesser mais je devais garder le secret. Garder mon amour pour toi car si jamais quelqu'un te faisait le moindre mal, je ne me le serai jamais pardonner. J'aurais tellement voulu connaître le goût de tes lèvres, la douceur de ta peau, connaître chaque centimètres de ton corps, chacune de tes cicatrices. M'as tu aimais un jour ? M'aurais tu pardonner ? Je suis tellement désolée de t'avoir blessé. Pardonne-moi. Je t'ai aimé, je t'aime encore et je t'aimerai même après la mort. Je t'en pris ne te moque pas de moi. De cet amour que je te porte. Tu dois trouver cette lettre lamentable. Si tu ne m'as pas aimé un seul instant, sache que ce sentiment ne m'a jamais quitté tout comme mes pensées tu les as hanté. Je sais que des personnes ton traité de monstre. Pour moi, tu es l'homme le plus magnifique à mes yeux. Ne te moque pas de moi. Ça m'aurait brisé le cœur. Je t'aurais écrire des parchemins entiers rien que pour te décrire tout l'amour que j'ai pour toi. Mais je préfère m'en tenir là. Je t'aime Remus. Je t'aime tellement.

Severus Rogue.

Severus l'aimait. Severus l'aimait lui. Il n'en croyait pas ses yeux. Depuis des années, Remus pensait qui le détester d'être l'ami de James et de Sirius. Son cœur battait la chamane et un sourire l'illumina son visage. Remus était fou amoureux du lui depuis tellement d'année. Il ne l'avait jamais dit à qui ce soit. Par peur d'être rejeter, par peur qu'on ne le juge. En tant que loup garou, on lui avait fait souvent comprendre qu'il ne devait pas être avec quelqu'un car c'était une chose ignoble. Et à son époque, l'homosexualité était mal vue. Loup garou et homosexuel c'était le mal absolue. Quelque chose venait de glacé la joie naissante de l'ancien professeur. Non, il ne pouvait être mort. Harry lui en avait encore parlé hier. Severus devait sortir de St Mangouste demain. Lunard se leva d'un pas rapide pour se diriger devant l'escalier qui menait aux chambres.

-Harry ?

Une porte s'ouvrit.

-Oui, Remus.
- Tu ne m'avais pas dit que Severus sortait de L'hôpital demain ?

-Heu... Oui effectivement. Pourquoi ?

- Non comme ça. Il y a un souci avec le Ministère ?
- Ne m'en parle pas. Des gens se sont plein de recevoir des lettres de dernières paroles. C'est une vraie catastrophe.
-Merci. Désolé de t'avoir déranger.
- Aucun souci.
- Je sors. Je ne sais pas quand je rentre.
- D'accord. A plus tard.

Remus pris sa veste et quitta la maison, la lettre dans sa poche. Harry rentra dans sa chambre avec un sourire satisfait.

Arrivé à l'hôpital, on informa Remus que le maitre des potions se trouvait au troisième étage. Chambre 394. Comment allait-il amener la chose ? Son cœur s'affola. Il aurait dû attendre sa sortie de l'hôpital. Habituellement, Lunard était bien plus réfléchit que ça d'habitude mais il se disait qu'avec tout ce temps perdu, c'était maintenant où jamais. Arrivé devant la porte, respirant un bon coup, il frappa. Une voix se fit entendre.