Partie 2 : Chapitre 6

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Chapitre 6 : Douce nostalgie.

Akaashi ouvrit les yeux doucementet lentement.  Il ne voulait pas sortir de cet instant délicat qu'il vivait depuis hier. Après le jacuzzi, il étaient rentrés ensemble, main dans la main. Ingnorant le regard suspicieux du châtain, ils étaient montés et avaient rapproché leurs deux lits pour n'en former qu'un. Cela sonnait presque comme un rêve.... Pourtant, ce n’était pas une illusion. Il avait bel et bien embrassé Bokuto hier. Il avait encore la sensation de ses lèvres sur les siennes. Du goût intense de leur langues qui se rencontraient de nouveau...

Ils étaient de nouveau ensemble.
Enfin…
Après sept longs mois séparés, ils s’étaient retrouvés dans un jacuzzi.

Une masse remua dans le dos de Keiji et un souffle léger et chaud caressa sa nuque, lui arrachant un sourire béat. Ce matin, il avait l'impression d'être aussi lourd qu'une une plume d'amour.
   
— Salut, toi… fit le hibou, d'une voix gravement endormie, la taille de Keiji entourée par un bras affectueux. 

— Bonjour… bien dormi ? 

— Merveilleusement… 

    Une sourire rempli de malice apparut sur la frimousse du rédacteur. Cette réponse fut un écho à cette fois-là. En réalité, à quelques détails près, cette situation le faisait penser à cette fois-là. Et ce fut pour cette raison d’ailleurs que les joues du brun prirent une teinte adorablement rose. Car cette fois-là, Akaashi avait découvert la définition de la douceur, du plaisir et de l'amour, purement, physiquement et sensuellement.

C'était un soir, après un entraînement, durant la sortie des vacances, Akaashi venait dormir chez le gris, comme un ami selon leurs parents. Et étant donné la confiance aveugle qu'ils avaient envers leur fils, ils en avaient profité pour sortir en amoureux, laissant les deux "amis" tout seul.
Durant le repas réchauffé, leurs iris n'avaient cessé de se charmer. Et pendant le film qu'ils avaient regardé, quelques mains de Bokuto s'étaient perdues sur le galbe rebondi de la petite chouette frémissante. En vérité, il n'avait pas vraiment suivi le film, ne se décrochant pas de leurs lèvres affamées. Ces baisers les avaient échauffé et un désir plus brut les avait saisi.

— J'en ai envie... avait susurré Kotaro, langoureusement, aggravant le feu qui consumait le bas ventre du brun.

— Je te veux aussi...

Dès lors, Akaashi comprit à quel point Bokuto lui prouvait également son amour dans une étreinte pleine de passion physique. Il l'avait choyé avec une attention, dont Keiji ne l'avait pas cru capable. Bokuto était déjà attentionné mais là, ça dépassait l'entendement. Bien qu'une légère douleur avait été à déplorer, elle n'avait été rien comparé au plaisir immense que Keiji avait découvert et à l'abondance de sentiment que cet câlin avait décuplé.

— Et toi ? Reprit Bokuto, sortant le rédacteur de ses souvenirs.

— Parfaitement… 

À ces mots, le volleyeur ricana un peu. Et Akaashi comprit qu’il eut le même souvenir que lui. Ils s'étaient posés les même questions le lendemain de cette fois-là.

Kotaro se leva, sous les yeux ébahis de Keiji, qui se demandait clairement ce qu’il faisait. 

— Je vais préparer notre petit déj', se justifia le gris. 

“Notre ?”

— Attend, je vais t’aider, s’empressa d’ajouter l’ancien passeur, s’accrochant au buste de Kotaro. 

Noce d'ArgentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant