𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝙫𝙞𝙣𝙜𝙩-𝙘𝙞𝙣𝙦

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✎ᝰ┆𝘌𝘳𝘦𝘯

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✎ᝰ┆𝘌𝘳𝘦𝘯

Putain.
Livaï dormait encore quand je me réveillai, et la culpabilité me dévasta comme un ouragan. Qu'est-ce qui m'avait pris la veille ? En un instant, j'étais passé du mec qui les emmenait, lui et son amie, dans un des meilleures restau de Manhattan, à la brute qui le prenait conte un canapé en le fessant comme si il avait essayé d'écraser mon nouveau petit chien. Apparemment, il n'y avait pas de juste milieu quand il s'agissait de Livaï. Soit j'endossais un costume à la Hugh Grant qui ne me ressemblait absolument pas, soit je me montrais exactement tel que j'étais, dans toute ma gloire de cas désespéré.

Je ne me définissais pas entièrement comme ça, mais ça résumait bien la partie de moi que Nina avait laissée derrière elle et que je n'avais jamais pris la peine de réparer. L'épisode de la veille m'avait fait basculé dans la folie et m'avait pousser dans les bras d'une bouteille de brandy. D'un côté, je regrettais que Livaï ait assisté à ça mais d'un autre, j'étais en quelque sorte soulagé qu'il soit rester quand même.
Je me levai et senti aussitôt le début d'un mal de tête intense au niveau de mes tempes. Je pris le chemin de la cuisine pour préparer des œuf brouillés, du bacon et du café. Je n'avais absolument aucune idée d'où se trouvaient tous les ingrédients et les ustensiles dont j'avais besoin, mais il fallait que je montre à Livaï que je pouvais faire ça. Être le petit ami irréprochable. Qu'est-ce que je racontais ? Si Jean en était capable alors moi aussi.

La conversation de la veille avec Nina me revint tendit que j'étais en train de faire le café. Elle m'avait appelé depuis un numéro new-yorkais. J'avais répondu en croyant qu'il s'agissait d'un appel du bureau par accident. Un accident qui avait tourné à la catastrophe naturelle.

« Je suis là » avait dit Nina lorsque j'avais décroché. Putain de merde.
Elle ne se donnait même plus la peine de dire bonjour avant d'attaquer. « Là, c'est-à-dire ? En enfer ? » avais-je demandé (et espérer). C'était là qu'était sa place. Elle était la candidate idéale pour en devenir la présidente.

Son rire séduisant avait agressé mes oreilles.
« Je suis à New York, idiot. Je t'ai dit que je viendrai te voir. Il faut que tu le rencontre. »

« Et moi je ne t'ai pas dit que je ne voulais pas le voir ? » avais-je répondu entre mes dents en me dirigeant vers le bar. J'avais fait signe au barman de me servir un verre. Elle était en ville, donc. Bien sûr. Je lui avais donné de l'argent, pas vrai ? Alors pourquoi est-ce que j'étais étonné ?

« Tout ce que tu as à faire, c'est m'envoyer l'argent et je te laisserais tranquille, Eren. »
J'avais ri tout en déboutonnant mon col.

« Nina si tu crois que je vais t'envoyer six cent mille dollars juste pour le voir tu délires complètement. Normalement il faut deux personnes pour faire un enfant, pas vrai ? Par conséquent les deux parents sont responsables tu as foiré, alors maintenant, c'est à toi de nettoyer ce merdier »

 𝘿𝙚𝙫𝙞𝙤𝙪𝙨 | 𝙴𝚛𝚎𝚛𝚒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant