Os en folie... ou non.

88. Il l'a vu Sirmione

 Il l'a vu.

Merlin oui il l'a vu. L'électrochoc est passé dans l'ensemble de son corps telle des milliers de frissons. Avant, elle n'était pas comme ça, si belle. Enfin... Elle faisait une belle jeune fille pas une belle jeune femme ! Elle est venus près de lui, lui a sourit et Merlin sait qu'il a faillit s'effondrer à genoux devant elle. C'était elle. Il savait que c'était elle. Il lui a proposé de monter ses bagages dans sa chambre alors que Molly commençait à l'accaparer sur son teint un peu pâle. Et elle lui a sourit encore tandis qu'il lui montrait sa chambre, la plus proche de la bibliothèque. Il l'a vu. Ses yeux étincelants de bonheur, ses cheveux attachés dans un chignon lâche. La courbe que faisait ses hanches et son petit bidou sois disant « en trop » qu'il trouvait fantastique dans ce jean. Merlin oui il l'a vu.

Il l'a vu encore au dîner, lorsque avec Remus et Bill, ils ont commencé à parler magie. Ses mains s'agitaient alors qu'elle expliquait son point de vue aux deux hommes sur la magie égyptienne. Il a vu le regard emplit de jalousie du dernier frère du Weasley qui était en pleine admiration devant cette jeune femme pleine de connaissance et de sagesse. Et il l'a sentit. Encore mais différemment. Un sentiment le tiraillant. Jamais Sirius n'avait ressentit ça. La jalousie.

Il l'a encore ressentit la semaine d'après lorsqu'elle a étreint Harry, son propre filleul. Le ventre noué. Merlin sait qu'il était déjà atteint. Il voulait être celui auquel elle adressait ces magnifiques sourires à en faire fondre le cœur de glace de Servilius. Il l'avait vu ! Ce sale ex-mange-mort rougir imperceptiblement après que la jeune lui ai adressé l'un de ses splendides sourire en guise de remerciement pour lui avoir expliqué très froidement et avec la pédagogie dont fait toujours preuve Rogue, une potion de septième année. Merlin qu'il aurait eu envie d'étrangler Servilius...

Il l'a vu. Un mois après son arrivé chez lui. Il l'a surprise dormir sur un fauteuil dans la bibliothèque, elle ressemblait à un ange. Il l'avait ramener dans son lit et avait posé le livre qu'elle lisait sur sa table de chevet. Et Merlin sait que ce soir là, Sirius sût qu'il était dans la bouse d'hyppogriphe jusqu'au cou. Assis avec un peu de whisky pur feu. Whisky auquel il n'avait put toucher après qu'ELLE lui ai demandé. L'alcool l'aidant à y voir étrangement plus clair. Son meilleur ami était entré dans le salon et avait écarquillé les yeux en mettant les deux pieds dans le plats.

- Je croyais que tu ne buvais plus depuis que Hermione te l'avait demandé ?

- Arrrrg, avait-il simplement répondu.

- Explique, demandait Remus

- C'est compliqué.

- J'ai tout mon temps, affirmait le loup en s'installant dans un fauteuil.

- Je pensais pas connaître ça un jour. Je pensais être plus coriace que ça ! J'ai luté Lunard ! J'ai luté mais toutes les nuits, touts les jours, je ne peux m'en empêcher je pense à elle !

- Ah.

- Oui ah ! Mais je suis tellement rien à côté d'elle. Tellement nul. Tellement vieux. Tellement recherché. Tellement brisé ! Elle est la lumière alors que je suis l'obscurité ! Merde Remus j'en viens à faire de la poésie. Je suis atteint, c'est finit, je vais crever. Sirius Black, le plus grand coureur de jupon de Poudlard ! Mon œil oui ! Pourquoi ça nous torture autant ce truc... disait Sirius en remettant sa tête dans ses mains.

- Patmol... Tu ne vas pas mourir, tu ressens ça parce que tu es dans l'attente insupportable de l'être aimé, c'est tout. Ça ne va pas durer.

- Un mois que ça dure Lunard ! Un mois que je l'ai vu et que j'ai faillit lui baver sur les chaussures ! Je rêve d'elle Remus... Tout les putains de soirs. Je ne sais pas ce qui est le pire, voir Lily et James ou elle dans mes songes. Elle est tellement bien et moi tellement nul et...

- Tu te répètes mon ami. Pourquoi ne vas-tu pas simplement lui dire ce que tu ressens ?

- Et ses chiens de garde ! Ronald grogne à chaque fois que je m'approche. Fred et George se débrouille toujours pour la coller au moins une fois dans la journée. Bill la fixe du regard pendant des heures, Ginny ne peut s'empêcher de fixer son décolleté et Charlie lui fait du rentre dedans ! J'ai aucune chance. Et en plus ! En plus c'est la meilleure amie de mon filleul ! S'exclame Sirius

- Bordel Sirius, boucle là, on essaie de dormir en haut ! Crie une voix depuis les escaliers.

Cette voix c'est Harry qui vient passer la tête dans l' embrasure de la porte.

- Depuis le temps que tu râles en pensant être discret, elle t'a entendu ! Alors laisse nous dormir parrain tu veux ? Dit l'adolescent en s'échouant dans le canapé près de lui avant de commencer à ronfler.

Oh oui il l'a vu. Les cheveux emmêlées au petit matin, rougissante à chaque fois qu'il l'a regardait pendant qu'elle grignotait son petit-déjeuner, les yeux étincelants alors que gêné il commençait à lui parler de sa dernière lecture.

Sirius n'arrivera peut-être pas à lui dire tout de suite qu'il est complètement sous charme. Dans tout les cas, depuis ce fameux soir où il l'a vu dormir. Les garçons et l'adolescente de la maison ont tout bonnement arrêter de jouer au gros lourd. Même Charlie avec son rentre dedans digne de la petite brute de dragonnier qu'il est.

Merlin qui caresse sa barbe l'air pensif est quant à lui désespéré, il pourrait s'écouler trois cents ans avant que le pauvre Black ne se décide à avouer à la petite Granger qu'il pense à elle tout les jours de l'année, sept jour sur sept et vingt-quatre heure sur vingt-quatre. Décidément se sera à la demoiselle d'aller le chercher... Parce que la voir c'est bien beau, reconnaître qu'il est complètement accro en est une autre mais agir, ça c'est dans un autre monde qui ne mérite ni de réflexion, ni de bon yeux...

Bonjour à tous ! Un os assez court je vous l'accorde mais auquel il faut retenir une chose. N'attendez pas un sois disant bon moment, n'attendez pas que le bonheur sonne à votre porte ! Aller le chercher mes amis ! J'espère que cela vous a plu, prenez soin de vous, bisous. 

Ericaly